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Nouveau blog
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Merci aux membres du comité Arnaud, Hervé, Camille ,Sophie, Fanny, Christophe, ma grande amie Laurence et Marion (et tous les autres membres d'Agir Pour Ingrid).

Un gros merci à mes collègues d'Arcachon.
Ma très patiente et sensible directrice Sabine, mes adorables collègues Audrey et Sandra et ma petite Soeur Christelle et à l'ensemble du personnel du SIBA ainsi qu'aux élus du Bassin d'Arcachon et de Gironde.

Et aussi merci de vous avoir croisé vos chemins (spirituellement) Fabrice, Mélanie et Lorenzo et mon plus profond respect à vous Ingrid Betancourt. Nous devons continuer, vivre c’est s’engager

Encore un grand merci pour Sabine, Christelle et laurence, sans ma "maman", ma "petite soeur" et ma "jumelle" je n'aurais pas pu faire cela, vous m'avez donner un équilibre et vous m'avez rattraper quand j'ai perdu le cap, sans vous je n'aurais pas pu me relever aussi rapidement, ce comité m'a permis de faire de très belle rencontre de voir de belle personne.

Dans chacune de vous je retrouve de la dignité, du courage et la determination, les valeurs d'une certaine personne...

Merci Sabine, j'attends tes récits...
Merci Christelle, je reçois ta gentillesse...
Merci Laurence, je t'attends...

bonne route à tous, ce fut un beau moment...

Mais nous avons un nouveau combat

8 mars 2008

Bogota confirme la mort d'Ivan Rios

Le ministre colombien de la Défense Juan Manuel Santos a confirmé vendredi la mort d'Ivan Rios, un des principaux dirigeants des FARC, abattu, selon Bogota, par son propre chef de la sécurité. Après Raul Reyes, Rios est le deuxième haut responsable des rebelles à être tué en moins d'une semaine.
«Je veux informer le pays et le monde que les FARC ont subi un nouveau coup fatal avec la mort de Manuel Jesus Munoz, alias Ivan Rios, autre membre du secrétariat», ou directoire, des FARC, a déclaré Juan Manuel Santos lors d'une conférence de presse, utilisant une des deux identités officielles de Rios employées par Bogota. Il a estimé que sa mort était «une nouvelle démonstration de l'écroulement des FARC».
Le ministre a expliqué que l'armée colombienne avait lancé une opération destinée à capturer Ivan Rios le 17 février après avoir reçu des informations indiquant qu'il se trouvait dans une région montagneuse à cheval sur les provinces de Caldas et Antioquia, au nord-ouest de Bogota. Les troupes colombiennes ont alors attaqué à sept reprises le périmètre de sécurité extérieur des FARC.
Jeudi, a-t-il poursuivi, un guérillero connu sous le nom de Rojas s'est livré aux soldats avec la main droite coupée de Rios, son ordinateur portable et une pièce d'identité de Rios, affirmant qu'il avait tué son chef trois jours plus tôt.
Les raisons du geste de Rojas restent à déterminer, mais, selon Juan Manuel Santos, il a agi pour «soulager la pression de l'armée», les rebelles étant «encerclés, sans vivres ni moyens de communication». Le ministre colombien de la Défense n'a pas précisé ce qui est arrivé à Rojas depuis, et n'a répondu à aucune question. Il a en revanche expliqué que Bogota avait attendu d'avoir confirmé l'identité d'Ivan Rios avant d'annoncer sa mort. Chose qui a été faite vendredi.
Ivan Rios, que les autorités ont tour à tour nommé Jose Juvenal Velandia ou Manuel Jesus Munoz, est le deuxième haut responsable des Forces armées révolutionnaires de Colombie tué en moins d'une semaine. Samedi dernier, le numéro deux des FARC, Raul Reyes, avait été abattu par l'armée colombienne lors d'une opération transfrontalière qui a déclenché une crise diplomatique entre le Venezuela et l'Équateur d'un côté, et la Colombie de l'autre.
Ivan Rios, âgé d'environ 40 ans, s'était fait connaître en Colombie en devenant un des principaux négociateurs des FARC lors des pourparlers de paix avec le gouvernement colombien qui ont échoué en 2002. A la différence des autres chefs des FARC, issus pour beaucoup du monde agricole, il avait suivi des cours à l'université et était capable de discussions politiques et économiques soutenues avec des journalistes ou des émissaires étrangers.
«Il était le plus jeune membre du secrétariat. Il était très important pour les rebelles», a expliqué Alfredo Rangel, du think-tank colombien Sécurité et démocratie. «Cela montre que l'armée est capable d'abattre les piliers les plus importants des rebelles, et que les chefs peuvent tomber à tout moment».
Dans un entretien à l'Associated Press en 1999, Ivan Rios avait expliqué avoir rejoint les FARC alors qu'il était étudiant à Medellin pour éviter d'être tué par des escadrons d'extrême-droite qui s'en étaient déjà pris à d'autres militants étudiants.
Ivan Rios commandait la division centrale des FARC, qui opère dans le nord de la Colombie, région riche en café. Selon les forces de sécurité colombienne, il a souvent accompagné le chef des FARC, Manuel Marulanda, au cours des dernières années.
Le département d'État américain avait mis sa tête à prix pour cinq millions de dollars (3,2 millions d'euros). Il figurait sur la liste des terroristes et trafiquants de drogue du département du Trésor américain et était inculpé de trafic de drogue par Washington.

7 mars 2008

Elle va mourrir, le cri d'Alarme du fils D'ingrid

"Elle va mourir": cri d'alarme du fils d'Ingrid Betancourt sur internet PARIS, 7 mars 2008 (AFP) - Le fils d'Ingrid Betancourt , Lorenzo Delloye, lance un nouveau cri d'alarme pour obtenir la libération de sa mère, otage de la guerilla colombionne des Farc depuis six ans, qui a "peu de temps" et qui "va mourir", dans une vidéo mise en ligne vendredi sur internet. Plongé dans la pénombre, le visage faiblement éclairé, le jeune homme de 19 ans adresse un appel pressant dans ce message mis en ligne sur un site de soutien à sa mère (www.agirpouringrid.com): "Elle va mourir, elle a une hépatite B qui est récurrente. Elle a peu de temps". "Maman, je sais que tu as peu de temps mais je te demande de tenir le coup le plus longtemps possible car on va te sortir de là, toi et tous les otages", dit par ailleurs à sa mère Lorenzo, qui avait 13 ans quand elle a été enlevée en février 2002. "La vérité va finir par triompher et tu vas finir libre", assure le fils de l'ancienne candidate écologiste à la présidentielle en Colombie. "Il est temps que le gouvernement colombien et les Farc fassent ce geste de grandeur", ajoute-t-il. Il s'adresse également au président colombien Alvaro Uribe: "Je vous demande de montrer que vous avez encore un reste d'humanité". Lorenzo Delloye interpelle aussi Manuel Marulanda, le chef des Forces armées révolutionnaires de Colombie, et le président vénézuélien Hugo Chavez. A ce dernier, il demande: "Je vous en prie, essayez d'oublier le conflit que vous avez avec la Colombie. Les Farc vous écoutent". Le fils d'Ingrid Betancourt sollicite enfin du chef de l'Etat français Nicolas Sarkozy "un dernier effort". S'adressant à tous, il conclut: "On n'a pas le droit de perdre ce combat. Alors un dernier effort, s'il vous plaît, un dernier effort. On va réussir", assure-t-il.

Communiqué

Le Comité de soutien a pris connaissance de différentes déclarations réalisées. Ainsi, l’Ambassade de France à Quito a déclaré qu’elle « était informée des contacts de l’Equateur avec les FARC afin de libérer les otages, dont Ingrid Betancourt ». Pour sa part, le président équatorien Rafael Correa a assuré à jeudi que son homologue colombien Alvaro Uribe était au courant que les FARC allaient libérer en mars un groupe de 12 otages dont Ingrid Betancourt.
Ces propos viennent confirmer ce que nous pensions : Alvaro Uribe a ordonné cette opération sciemment, sans tenir compte de l’urgence que suppose l’état de santé alarmant d’Ingrid et d’autres otages. Nous sommes plongés dans l’incompréhension la plus totale : Alvaro Uribe n’a de cesse d’expliquer qu’il est en train de gagner sa guerre. Pourquoi donc ne pas avoir laissé, comme pour les six autres otages libérés, un espace humanitaire se mettre en place ? Quels intérêts ont bien pu guider l’esprit d’Alvaro Uribe et de son cercle rapproché ? Quand pourrons-nous être certains que les paroles qu’il prononce un jour ne seront pas démentis par les actes qu’il commet le lendemain ?
Bien entendu, les FARC constituent une organisation abominable qui viole les Droits de l’Homme, en chaque recoin de la jungle colombienne. Bien entendu, ils sont les coupables sans équivoque de tous ces enlèvements. Bien entendu, ils sont des bourreaux rarement égalés dans le sombre chapitre de l’inhumanité. Et nous sommes en colère à chaque instant où nous pensons que nous attendons depuis si longtemps, Ingrid comme chacun des otages qu’ils détiennent.
Toutefois, nous sommes également en colère contre le Président Uribe : il savait. Il savait qu’en donnant l’ordre d’attaque, nos chances de libération rapide étaient anéanties pour un temps. Et il l’a fait. Les familles d’otages peuvent encore et encore attendre : les lépreux ne sont toujours pas invités au bal.
Parce que nous refusons de nous laisser désespérer par de telles nouvelles, nous voulons croire en un avenir meilleur pour Ingrid et les otages. C’est pourquoi nous demandons aux FARC de regarder en face l’opportunité que suppose la libération d’Ingrid et d’autres, maintenant. Maintenant et pas dans quelques mois. Pas un instant ne doit être perdu car à chaque seconde qui passe, Ingrid et les otages disent un peu plus adieu à la vie. Secrétariat des FARC, l’heure n’est plus à la réflexion : il est à l’action avec la libération d’Ingrid et d’autres otages.
Samedi 8 Mars, à l’occasion de la Journée de la Femme dédiée à Ingrid Betancourt, le Comité de soutien organise une action sur la Place de la Fontaine des Innocents à Paris entre 10H30 et 11H30. Les participants seront invités à tourner autour de la fontaine, à la façon des Mères de la Place de Mai, en Argentine.
Tarnos (40) : Samedi 8 mars à 11H00 Un rassemblement de soutien est organisé sur la place de l’Hotel de Ville de Tarnos.

Fillon érige Ingrid Betancourt en symbole de la Journée de la femme


François Fillon rend hommage à Ingrid Betancourt, "ce coeur emprisonné" dont il fait un symbole, à l'occasion de la Journée internationale de la femme du 8 mars.
"Aujourd'hui, c'est tout particulièrement vers le visage d'une femme que je me tourne - une femme dont la volonté d'agir et de vivre était immense, et qui est maintenant à la frontière de la mort", écrit le Premier ministre dans une tribune mise en ligne vendredi sur son blog.
"Cette femme, c'est Ingrid Betancourt. Retenue depuis six ans dans des conditions indignes, elle est le symbole de toutes celles qui luttent et qui prennent le monde à témoin de leurs combats", souligne-t-il.
"Au milieu de la jungle, son coeur de femme, c'est celui de la liberté et de la justice ! En cette journée du 8 mars, nos espoirs se confondent avec ce coeur emprisonné", ajoute le Premier ministre à propos de l'ancienne sénatrice, otage de la guérilla des Farc.

La ville de DAX s'engage pour Ingrid

Participation de la bibliothèque de DAX qui va afficher le portrait , mettre à disposition de la population la pétition et informer de l'action du comité

La mairie de DAX a fait signer à tous ces employés la pétition.

Le comité sera représenté demain au rassemblement de TARNOS dans les landes pour faire signer la pétition et distribuer des portraits pour que les gens l'affiche à leur fenêtre avec bougies-

Affichage dans les commerces et cinema de DAX

Merci à Isabelle CLAVELLOUX.

La tension monte en Colombie

DEPUIS la mort samedi de Raul Reyes, le n° 2 et porte-parole des Farc, lors d'une incursion de l'armée colombienne en Equateur, la tension ne cesse de monter avec Quito (Equateur) et Caracas (Venezuela), deux capitales que les autorités de Bogotá accusent depuis longtemps de soutenir la guérilla marxiste. De son côté, le président équatorien Rafael Correa a assuré hier à Managua que le président colombien Alvaro Uribe était au courant que la guérilla des Farc allait libérer, en mars, un groupe de douze otages, dont Ingrid Betancourt, quand il a autorisé l'opération contre le n o 2 des Farc. « Un danger pour toute la région » En solidarité avec son hôte au cours d'une conférence de presse commune, le président du Nicaragua, Daniel Ortega, a annoncé que son pays rompait ses relations diplomatiques avec Bogot á .
« Nous rompons avec la politique terroriste pratiquée par le gouvernement d'Alvaro Uribe », a déclaré Daniel Ortega. « Regardez la bassesse, il savait qu'en mars douze otages allaient être libérés, parmi eux Ingrid Betancourt », a déclaré le président équatorien. « Il le savait et il s'est servi de ces contacts (entre des émissaires équatoriens et les Farc) pour monter ce traquenard et faire croire au monde qu'il s'agissait de contacts politiques et de soutien aux Farc, pour lancer un écran de fumée sur son action injustifiable », a-t-il ajouté. L'ambassade de France avait annoncé mardi à Quito qu'elle était au courant des contacts des autorités équatoriennes avec les Farc pour libérer l'otage Ingrid Betancourt. Rafael Correa a ensuite dit que le président colombien était « un danger pour toute la région », avant d'avertir de la possibilité que l'Amérique latine devienne « un nouveau Moyen-Orient ».

CARACAS- La présidente argentine Cristina Fernandez de Kirchner a rencontré jeudi la mère d'Ingrid Betancourt, appelant de ses voeux une libération ra

CARACAS- La présidente argentine Cristina Fernandez de Kirchner a rencontré jeudi la mère d'Ingrid Betancourt, appelant de ses voeux une libération rapide de l'otage franco-colombienne détenue depuis plus de six ans par les FARC.
Mme Kirchner, qui s'est entretenue plus tard dans la journée avec son homologue vénézuélien Hugo Chavez, a déclaré qu'un nouvel échange entre des otages et des rebelles emprisonnés à Bogota aiderait "à désamorcer les tensions" que traverse actuellement l'Amérique Latine.
"Je ne veux pas abandonner l'idée d'échanges humanitaires car (...) cela serait une étape importante vers la résolution du conflit de ce régional", a-t-elle dit, cité par une agence de presse bolivienne.

L1: Mobilisation pour Ingrid Bétancourt

Après le rugby français et le Top 14, il y a deux semaines de cela, c'est au tour du football de se mobiliser pour la libération des otages en Colombie et notamment celle d'Ingrid Betancourt. Ce week-end, pour le bien triste sixième anniversaire de son enlèvement, l'ensemble des vingt formations de Ligue 1 porteront un tee-shirt spécial pour l'occasion avec pour mention le slogan "Libertad para Todos" (Liberté pour tous).

6 mars 2008

Sarkozy exhorte le chef des Farc Marulanda à libérer Ingrid Betancourt

PARIS (AFP) — Le président Nicolas Sarkozy a assuré qu'il comptait "tout faire pour sauver" l'otage franco-colombienne des Farc Ingrid Betancourt soulignant que c'était "une cause nationale pour la France".
"Mon devoir c'est de tout faire, je dis bien tout faire pour sauver une femme qui est aujourd'hui en danger de mort" et "je ne négligerai aucune piste et aucun effort pour obtenir la libération de cette femme. Six ans de calvaire cela suffit!", a déclaré M. Sarkozy dans une interview mercredi à la chaîne colombienne Canal-RCN.
Il a prévenu la guérilla colombienne que "le refus d'une réponse humanitaire sur Ingrid Betancourt sonnerait le glas définitif de toute espérance de discussions dans un cadre plus large".
"Je dis au chef des Farc, à M. (Manuel) Marulanda qu'il a sur les épaules le poids de la responsabilité de la vie ou de la mort d'une femme et qu'il mesure bien la décision qu'il va prendre", a-t-il poursuivi.
"Les Farc sont inscrites sur une liste d'organisations terroristes, à eux de savoir s'ils veulent en sortir ou s'ils veulent y rester. S'ils laissent mourir Ingrid Betancourt, il est sûr qu'il n'y aura aucune discussion. S'ils sauvent Ingrid Betancourt, alors peut-être que le monde les regardera un peu différemment", a poursuivi le président français.
Le président Nicolas Sarkozy avait appelé mercredi les pays de la région andine et "tous les acteurs concernés" à "faire preuve de retenue et de responsabilité" dans la crise qui les oppose à propos des Farc, dans un entretien téléphonique avec son homologue vénézuélien Hugo Chavez.
"Le président de la République s'était entretenu par téléphone avec le président vénézuélien, Hugo Chavez, pour évoquer la situation régionale et la question des otages en Colombie", a annoncé dans un communiqué le porte-parole de l'Elysée, David Martinon.
Peu auparavant, M. Chavez avait indiqué depuis Caracas avoir exprimé sa volonté de paix, dans un entretien téléphonique avec Nicolas Sarkozy.
"Les deux présidents ont exprimé le souhait que les récents développements n'enrayent pas la poursuite du processus de libération des otages qui restent aux mains des Farc" (Forces armées révolutionnaires de Colombie), a précisé M. Martinon.
Selon le porte-parole, "devant la montée préoccupante des tensions dans la région andine", le chef de l'Etat français "a réitéré son appel à tous les pays de la région et à tous les acteurs concernés à faire preuve de retenue et de responsabilité, afin que soit rapidement retrouvé le chemin du dialogue et de la coopération".
M. Sarkozy "a une nouvelle fois remercié le président Hugo Chavez pour ses efforts qui ont permis la libération de six otages", a ajouté M. Martinon.
L'entretien téléphonique est intervenu le jour même où l'Organisation des Etats Américains (OEA) se réunissait à nouveau à Washington pour tenter de trouver une issue diplomatique à la crise, déclenchée par un raid colombien mené samedi en territoire équatorien contre la guérilla des Farc.
Parmi les victimes du raid figurait le numéro deux des Farc, Raul Reyes, qui avait été "dans le passé" en contact avec Paris à propos de l'otage franco-colombienne Ingrid Betancourt

5 mars 2008

Le journée de la femme dédiée à Ingrid

Samedi 8 mars, la Journée de la Femme sera dédiée à Ingrid Betancourt. Ainsi en a décidé Valérie Létard, Secrétaire d’Etat à la Solidarité, afin que se lève un soutien, que se mettent en place des actions citoyennes, au moment où Ingrid comme les autres otages en ont le plus besoin. Le Comité de soutien tient à lui exprimer ses plus sincères remerciements car Ingrid est la dernière femme otage des FARC.

A l’occasion de la Journée de la Femme, nous invitons donc les citoyennes et les citoyens à être plus mobilisés que jamais, à organiser des actions partout en France et dans le monde entier. Nous appelons également les institutions et les associations de femmes à ne pas perdre de vue, cette dédicace. Dans ce cadre, nous vous demandons de nous faire parvenir l’information des actions que vous organiserez pour que nous l’annoncions. Concrètement, chaque action de cette journée a la possibilité d’être dédiée à Ingrid. Nous vous invitons à y diffuser la pétition, à la faire signer au plus grand nombre afin que le million de signataires soit prochainement et rapidement dépassé. Cette pétition est téléchargeable ici.

La France continue d'"employer tous les moyens possibles" pour libérer Ingrid Betancourt, selon Bernard Kouchner

Bernard Kouchner a assuré mercredi que la France continuait "d'employer tous les moyens possibles" pour obtenir la libération d'Ingrid Betancourt, malgré les obstacles qui "s'accumulent".
"Vous connaissez la situation, le président vient d'en parler. Ca ne nous empêche pas, non seulement de nous acharner, mais d'employer tous les moyens possibles pour essayer et pour réussir à faire sortir Ingrid Betancourt", a déclaré le ministre des Affaires étrangères à l'issue du conseil des ministres.
"Les obstacles s'accumulent; eh bien!, notre décision est encore plus ferme que d'habitude et notre acharnement aussi", a lancé le ministre. "C'est une urgence véritable, c'est humainement pas possible de la laisser."
Selon le porte-parole du gouvernement, le président Sarkozy a répété sa disponibilité à se rendre à la frontière colombienne "à condition que ça puisse permettre une libération, notamment d'Ingrid Betancourt". "Dans la vie d'un homme politique (...) se battre pour sauver des vies, c'est quelque chose qui compte", a déclaré Nicolas Sarkozy, selon Laurent Wauquiez.
Il a en revanche précisé que le N°2 des FARC Raul Reyes "avait été, pas récemment mais dans le passé, un interlocuteur de la France", "comme des autres pays qui sont investis sur ce sujet de la libération des otages". "M. Reyes était bien l'interlocuteur depuis longtemps", mais il ne l'avait pas été "sur les derniers jours plus particulièrement", a-t-il insisté.
Mardi, le Quai d'Orsay avait affirmé que Paris avait des contacts avec Reyes, dont l'élimination samedi a fortement tendu les relations de la Colombie avec l'Equateur et le Venezuela

Les obstacles s'accumulent pour libérer Betancourt, dit Kouchner

Les obstacles entravant les démarches pour la libération d'Ingrid Betancourt s'accumulent mais la France reste déterminée à l'obtenir, déclare le ministre français des Affaires étrangères.
"Malheureusement, vous connaissez la situation", a dit Bernard Kouchner à l'issue du conseil des ministres en faisant allusion à la mort du N°2 des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) et à l'escalade de la tension entre Bogota et le Venezuela du président Hugo Chavez.
"Ça ne nous empêche pas (...) non seulement de nous acharner mais d'employer tous les moyens possibles pour essayer et pour réussir à faire sortir Ingrid Betancourt", a-t-il poursuivi.
"Les obstacles s'accumulent. Eh bien notre décision est encore plus ferme que d'habitude et notre acharnement aussi", a ajouté le chef de la diplomatie française.
Nicolas Sarkozy avait déclaré jeudi dernier au Cap qu'il était prêt à aller à la frontière entre le Venezuela et la Colombie pour ramener l'otage franco-colombienne, si c'était une condition posée par les Farc qui la détiennent depuis six ans.
Le président de la République avait précisé que c'était une idée de son homologue vénézuélien Hugo Chavez.
Selon le porte-parole du gouvernement, le chef de l'Etat a réaffirmé en conseil des ministres sa "disponibilité".
"S'il doit prendre une initiative et s'il y a des possibilités qui sont ouvertes, il la prendra tout de suite", a dit Laurent Wauquiez. "Il a indiqué qu'il était prêt à se rendre à la frontière si c'était nécessaire."
"Ce sujet-là avait déjà été évoqué lors du déplacement de Bernard Kouchner à Caracas (fin février) et ça reste d'actualité, à condition que ça puisse permettre une avancée sur la voie de la libération d'Ingrid Betancourt", a-t-il ajouté.
REYES INTERLOCUTEUR MAIS "DANS LE PASSÉ"
"Jusque-là, il n'y a pas d'évolution au-delà de ce que le président de la République a déjà mentionné", a cependant indiqué le porte-parole du gouvernement.
Les Farc ont déclaré mardi que la mort de Raul Reyes, tué la semaine dernière en Equateur par des soldats colombiens, avait fortement réduit les chances d'un échange de captifs.
Selon les Farc, Raul Reyes tentait d'organiser une rencontre avec Nicolas Sarkozy en vue d'une possible libération d'Ingrid Betancourt, ce que Paris n'a pas confirmé.
L'Elysée s'est borné à renvoyer les journalistes à la déclaration du Cap et à souligner qu'elle restait d'actualité.
Laurent Wauquiez a pour sa part déclaré que Raul Reyes avait effectivement été un interlocuteur de la France et de la Suisse, "pas récemment mais dans le passé" et pas particulièrement dans les derniers jours.
"Au sein des Farc, c'est lui qui était chargé plus particulièrement des discussions et des négociations avec les pays" engagés dans des démarches pour tenter d'obtenir la libération des otages, a-t-il expliqué. "Il était un peu considéré au sein des Farc comme étant leur représentant pour les affaires étrangères."
Le dossier des otages a provoqué une crise diplomatique en Amérique latine après l'intervention de l'armée colombienne en Equateur.
Les Farc, qui détiennent des centaines d'otages et réclament la création d'une zone démilitarisée, et l'Equateur affirment que cette opération militaire colombienne visait à faire capoter une libération imminente d'otages, dont Ingrid Betancourt.
La Colombie dit pour sa part avoir trouvé dans l'ordinateur de Raul Reyes des preuves du financement des Farc par le Venezuela et des indices montrant que la guérilla cherchait à fabriquer une bombe radioactive.

4 mars 2008

Selon les Farc, Reyes préparait une rencontre avec Sarkozy

PARIS (Reuters) - Le numéro deux des Forces armées révolutionnaires colombiennes Raul Reyes tentait d'organiser une rencontre avec le président français Nicolas Sarkozy quand il a été tué par des soldats colombiens en Equateur, ont déclaré mardi les Farc dans un communiqué.
"Le commandant est mort en accomplissant la mission de concrétiser, par l'intermédiaire du président Chavez, une réunion avec le président Sarkozy au cours de laquelle progresserait la recherche d'une solution à la situation d'Ingrid Betancourt et l'objectif d'un accord humanitaire", lit-on dans ce communiqué obtenu à Paris par Reuters.
Interrogé, l'Elysée renvoie à une déclaration du président français, qui s'est dit prêt, jeudi, en marge d'une visite en Afrique du Sud, à se rendre à la frontière entre le Venezuela et la Colombie pour ramener l'otage franco-colombienne, si c'était une condition posée par les Farc à sa libération.
Nicolas Sarkozy avait précisé que c'était une idée du président vénézuélien Hugo Chavez.
"C'est une possibilité qui a été discutée lors de la visite du ministre (français) des Affaires étrangères Bernard Kouchner à Caracas (du 20 au 22 février) et qui reste d'actualité", a déclaré à Reuters le porte-parole de l'Elysée, David Martinon.
C'est apparemment à la mise en oeuvre de cette proposition que le communiqué des Farc, publié initialement par l'Agence bolivarienne de presse (ABP, proche des Farc), ferait allusion.
Selon le témoignage d'otages récemment libérés par les guérilleros colombiens, l'état de santé d'Ingrid Betancourt, détenue depuis six ans, se serait beaucoup dégradé.
Nicolas Sarkozy a dit au Cap que sa libération était une question de vie ou de mort.
Raul Reyes avait été désigné par la direction des Farc pour être l'interlocuteur des émissaires de la France, de la Suisse et de l'Espagne, dans les efforts conduits par ces trois pays pour obtenir la libération des otages, rappelle-t-on à Paris.
Bernard Kouchner a confirmé après la mort de Raul Reyes que ce dirigeant des Farc était bien un contact des autorités françaises auprès de la guérilla.

Fabrice Delloye exprime sa colère à l'égard du président colombien

Fabrice Delloye, ex-mari d'Ingrid Betancourt, détenue par les FARC depuis plus de six ans, a fait part mardi de ses sentiments "d'immense frustration" et "de colère" à l'égard du président colombien Alvaro Uribe après l'attaque des forces colombiennes qui s'est soldée par le décès du N°2 des FARC.
Il a vivement déploré cette attaque qui coûté la vie à Raul Reyes, "l'homme avec qui nous étions en contact pour réussir l'accord humanitaire, pour réussir la libération des otages", a-t-il affirmé sur France-5.
"Ce qu'a fait Uribe est totalement scandaleux", a-t-il dénoncé. "Il a démonté toute la médiation Chavez, qui était une vraie réussite. (...) Il ne l'a jamais admis," a-t-il regretté, tout en estimant qu'il fallait "calmer le jeu" entre les présidents colombien, vénézuelien et équatorien.
Fabrice Delloye s'est dit convaincu qu'Alvaro Uribe a décidé l'incursion en territoire équatorien samedi "pour empêcher qu'il puisse y avoir un accord humanitaire parce qu'il savait par ailleurs qu'il y avait des négociations avec (Rafael) Correa, le président équatorien, et que les FARC continuaient à libérer des otages".
Confirmant le rôle-clé du n°2 des FARC dans la négociation d'un accord humanitaire, Fabrice Delloye a confirmé que des émissaires "allaient le rencontrer très régulièrement en Colombie." Selon lui, il était même "convenu" que des émissaires des trois pays impliqués dans la médiation entre Bogota et la guérilla marxiste (France, Espagne, Suisse) aillent "dans les toutes prochaines semaines rencontrer Raul Reyes".
L'ancien mari de l'otage franco-colombienne a par ailleurs salué le président Nicolas Sarkozy, "formidable dans cette affaire". Se disant "habité par l'espérance", il a estimé qu'"il y aura un nouvel interlocuteur" chez les FARC. "Espérons qu'il soit bon", a-t-il souhaité.

La France reconnaît qu'elle avait des contacts avec Raul Reyes, le n°2 des Farc tué samedi

Sans confirmer qu'une rencontre entre les Farc et Nicolas Sarkozy était en préparation, le Quai d'Orsay confirme que la France avait des contacts avec Raul Reyes, le numéro 2 des Farc tué samedi. Ces contacts visaient à la libération des otages détenus par la guérilla, parmi lesquels figure Ingrid Betancourt.
"Dans le cadre de la facilitation que nous faisions : Espagne, Suisse et France, nous avions des contacts avec Raul Reyes et je peux vous dire que les Colombiens étaient au courant", déclare Pascale Andréani, porte-parole du ministère des Affaires étrangères.
Bernard Kouchner avait déjà mentionné ces contacts, lundi, en déplorant la "mauvaise nouvelle" de la mort de Raul Reyes, "l'homme avec qui nous parlions".

Otages: Reyes voulait une réunion avec Sarkozy quand il a été tué

BOGOTA - Le numéro deux des Farc, Raul Reyes, tentait d'organiser une réunion avec le président français Nicolas Sarkozy au moment où il a été tué lors d'une incursion des troupes colombiennes en Equateur, a affirmé mardi la guérilla dans un communiqué.
Cette réunion avec M. Sarkozy qu'il tentait d'organiser grâce à la médiation du président du Venezuela Hugo Chavez "visait à rechercher des solutions pour parvenir à régler la situation d'Ingrid Betancourt", poursuit le communiqué des Farc publié par l'Agence bolivarienne de presse (ABP, proche de la guérilla).
La guérilla détient 39 otages dits "politiques", dont la Franco-colombienne Ingrid Betancourt, détenue depuis six ans et en mauvais état de santé, ainsi que trois Américains, qu'elle veut échanger contre 500 guérilleros emprisonnés.
(©AFP / 04 mars 2008 16h54)

Farc: la tension s'accentue entre la Colombie, l'Equateur et le Venezuela

Le président équatorien Rafael Correa a entamé mardi une tournée régionale en quête de soutien dans la grave crise qui l'oppose à la Colombie, alors qu'entre Bogota et Caracas la tension montait d'un cran peu avant une réunion d'urgence de l'Organisation des Etats américains (OEA).
Le président colombien Alvaro Uribe a annoncé mardi qu'il allait demander à la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye de poursuivre son homologue vénézuélien Hugo Chavez pour "financement de génocide".
Un peu plus tôt, le ministre vénézuélien de l'Agriculture, Elias Jaua, annonçait la fermeture de la frontière entre la Colombie et le Venezuela, sur la chaîne de télévision colombienne Caracol.
"Nous avons pris quelques mesures, comme la fermeture de la frontière", a déclaré M. Jaua, interrogé au Venezuela sur la crise diplomatique qui oppose la Colombie à l'Equateur et au Venezuela.
En quête du soutien de ses voisins contre la Colombie qu'il accuse d'avoir violé la souveraineté de l'Equateur, le président socialiste Rafael Correa lui a entamé mardi une tournée régionale au Pérou où il doit s'entretenir avec son homologue Alan Garcia.
Il se rendra ensuite au Brésil pour y rencontrer mercredi le président Luiz Inacio Lula da Silva, selon un communiqué du ministère équatorien des Affaires étrangères.
Une grave crise diplomatique s'est ouverte entre la Colombie et l'Equateur, soutenu par le Venezuela, en raison de l'opération menée samedi dernier par l'armée colombienne contre la guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc, marxiste) en territoire équatorien, près de la frontière entre les deux pays.
Au cours de ce raid, le numéro deux des Farc, Raul Reyes, et 16 autres guérilleros ont été tués.
L'Equateur a rompu lundi ses relations diplomatiques avec Bogota, et le Venezuela a expulsé l'ambassadeur de Colombie, avant d'annoncer l'envoi de troupes sur leurs frontières avec leur voisin.
M. Correa "va exposer (à ses voisins, ndlr) la gravité de la situation qui a pour origine l'incursion des forces colombiennes (en Equateur, ndlr), et la tentative délibérée et fallacieuse de détourner l'attention de la violation de la souveraineté nationale et l'intégrité territoriale de l'Equateur avec des informations totalement infondées", a indiqué le ministère des Affaires étrangères de l'Equateur dans un communiqué.
Selon le communiqué de la diplomatie équatorienne, Rafael Correa se rendra également d'ici jeudi à Caracas à la rencontre de M. Chavez, ainsi qu'au Panama.
Il devrait achever sa tournée vendredi à Saint-Domingue où il interviendra dans la réunion du Groupe de Rio.
Dans une interview à la télévision mexicaine lundi soir, M. Correa a estimé que cette crise constituait un précédent régional "très grave".
"C'est très grave pour l'Amérique latine, ce n'est pas un problème bilatéral, c'est un problème régional, et si un tel précédent s'installe, nous aurons en Amérique latine un nouveau Moyen-Orient", a affirmé M. Correa.
Intervenant quelques heures avant une réunion à Washington du Conseil permanent de l'OEA convoquée d'urgence, le président équatorien a demandé "qu'on arrête fermement l'agresseur".
"C'est la première fois dans l'histoire de l'Amérique latine" qu'un tel événement se produit, a déclaré M. Correa.
Côté colombien, mardi, le vice-président Francisco Santos Calderon, a accusé devant la Conférence du désarmement de l'ONU à Genève, les Farc d'être "en train de négocier l'achat de matériel radioactif, nécessaire à la fabrication d'armes sales de destruction et de terrorisme".
Lundi, le président colombien Uribe, soutenu par les Etats-Unis, a affirmé que des documents saisis après le raid contre les Farc prouvaient l'existence de liens de la guérilla colombienne avec MM. Correa et Chavez. L'Equateur a rejeté ces accusations

Fillon réclame "la libération immédiate" d'Ingrid Betancourt

PARIS, 4 mars 2008 (AFP) - Le Premier ministre François Fillon a réclamé mardi "la libération immédiate pour des raisons humanitaires" d’Ingrid Betancourt, prévenant les Farc que la mort de l’otage franco-colombienne "ne leur apporterait que la réprobation du monde entier".
"La vie d’Ingrid Betancourt est en danger avec ou sans l’exécution du numéro 2 des Farc" Paul Reyes, a déclaré M. Fillon sur Europe 1 et "ce qui est très dangereux maintenant, c’est le climat qui est en train de se créer entre les différents pays de la région". Selon lui, "il faut appeler au calme" et "démontrer aux Farc que la mort d’Ingrid Betancourt dans ce contexte-là ne leur apporterait que la réprobation du monde entier". "Si les Farc veulent trouver une sortie politique à la situation dans laquelle elles se trouvent", il faut qu’elle fassent "un geste vis-à-vis de la communauté internationale et ce geste c’est la libération immédiate pour des raisons humanitaires, pas pour des raisons politiques, d’Ingrid Betancourt", a-t-il dit.

Les FARC allaient libérer 12 otages dont Ingrid Betancourt en mars, selon le gouvernement équatorien

Les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) avaient offert de libérer en mars 12 otages, dont la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt et trois Américains, a annoncé lundi soir le gouvernement équatorien. Les contacts entre le gouvernement équatorien et les FARC, dénoncés par la Colombie, avaient pour but d'organiser ces libérations, selon Quito.
"Je suis au regret de vous dire que les discussions étaient assez avancées pour libérer en Equateur 12 otages, dont Ingrid Betancourt", a déclaré le président équatorien Rafael Correa pour qui cet espoir a été freiné par "les mains guerrières" du gouvernement colombien. Rafael Correa faisait allusion à l'attaque samedi par les forces armées colombiennes d'un campement des FARC en territoire équatorien qui a conduit à la mort du No2 de la guérilla colombienne, Raul Reyes et de 16 autres guérilleros et provoqué une forte dégradation des relations diplomatiques entre la Colombie, l'Equateur et le Venezuela.
"Tout a été anéanti par les mains guerrières et autoritaires (du gouvernement de la Colombie). Nous ne pouvons pas exclure que cela ait été le but de l'incursion et de l'attaque des ennemis de la paix", a déclaré Rafael Correa.
Le ministre équatorien de la Sécurité Gustavo Larrea a confirmé avoir rencontré Reyes "pour raisons humanitaires" en un lieu qui ne se trouvait ni en Colombie ni en Equateur, mais il a refusé de dire où.
"Nous avions commencé à travailler" pour la libération d'Ingrid Betancourt, des citoyens nord-américains Thomas Howes, Keith Stansell et Marc Gonsalves, a-t-il précisé.
La libération de membres de l'armée colombienne (les lieutenants Juan Carlos Bermeo et Reymundo Balagon, le sergent Harvey Delgado et le caporal Pablo Moncayo), et de membres de la police (le colonel Luis Mendieta, les capitaines Edgar Duarte et Julian Guevara et l'Equatorien Marcelino Arriaga) était également en discussion, a-t-il ajouté.
Tous ces otages ont été enlevés par les FARC il y a plus de six ans.
"Nous avons demandé cette action humanitaire aux FARC" et c'est pourquoi Larrea a rencontré Reyes début janvier. Raul Reyes, No2 des FARC a été tué dans l'attaque par l'armée colombienne, samedi à l'aube, de son campement en territoire équatorien, ce qui a conduit à la rupture des relations diplomatiques entre les deux pays.
Dimanche, le directeur de la police colombienne, Oscar Naranjo, avait révélé l'existence de documents saisis dans l'ordinateur de feu Raul Reyes faisant état de réunions avec Larrea et d'accords politiques présumés.
Le ministre équatorien a affirmé qu'"il n'existe aucun accord' avec les FARC qui ne soit humanitaire. "Nous ne négociions rien d'autre que la libération des otages", a-t-il martelé.
Gustavo Larrea était intervenu en tant que délégué de l'Equateur dans le cadre de la mission internationale, supervisée par le Venezuela, qui tentait d'obtenir fin décembre la libération des Colombiennes Clara Rojas et Consuelo Gonzalez.

3 mars 2008

Escalade de tensions entre la Colombie et ses voisins après la mort de Raul Reyes

L'élimination par l'armée colombienne du numéro deux de la guérilla marxiste des Farc, Raul Reyes, a provoqué une escalade de tensions entre la Colombie et ses voisins, l'Equateur et le Venezuela, la plus grave crise depuis plus d'une décennie dans cette région d'Amérique latine.
Après l'incursion samedi de l'armée colombienne en territoire équatorien, afin d'y détruire un campement provisoire des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), l'Equateur et le Venezuela ont dépêché des troupes sur leur frontière avec le pays voisin et pratiquement rompu les relations diplomatiques avec Bogota.
Lundi, les troupes équatoriennes étaient "en état d'alerte maximum" et effectuaient "des patrouilles à la frontière avec la Colombie", ont déclaré à l'AFP sous couvert de l'anonymat des responsables du ministère de la Défense.
La Colombie a affirmé de son côté lundi qu'elle refusait toute escalade militaire. "Nous avons la capacité de mobiliser nos troupes, mais nous ne voyons aucune nécessité de le faire", a déclaré le ministre de la Défense, Juan Manuel Santos.
Dimanche, le président vénézuélien Hugo Chavez a ordonné la fermeture de l'ambassade de son pays à Bogota et l'envoi de "dix bataillons à la frontière avec la Colombie", soit près de 10.000 soldats.
Un peu plus tard, le président équatorien Rafael Correa qui avait envoyé une délégation ministérielle enquêter sur les lieux où Raul Reyes avait été tué, a annoncé l'expulsion de l'ambassadeur colombien à Quito et la mobilisation de troupes à la frontière avec la Colombie.
Reyes a été tué lors d'une incursion de l'armée colombienne dans le nord de l'Equateur, qui a causé la mort au total de 17 guérilleros.
Qualifiant de "mensonge" l'explication de son homologue colombien Alvaro Uribe qui a présenté l'opération comme une action de représailles et de "poursuite à chaud", M. Correa a accusé les militaires colombiens "d'assassinats".
En réponse, Bogota a accusé Rafael Correa d'avoir passé un "compromis" avec les Farc, afin de jouer un rôle de médiateur dans l'éventuel échange d'otages de la guérilla contre des rebelles emprisonnés.
"C'est un mensonge, jamais le gouvernement de l'Equateur ou le président Correa (...) aurait pu avoir une telle attitude", a rétorqué lundi l'ambassadeur équatorien en Colombie, Francisco Suescum, rappelé à Quito.
A Genève, le vice-président colombien Francisco Santos a appelé les voisins de la Colombie à ne pas permettre aux guérilleros de trouver refuge sur leur territoire.
Depuis des années, les Farc utilisent le Venezuela et l'Equateur comme base arrière et s'y réfugient pour échapper à des opérations de l'armée colombienne.
"La situation est devenue explosive, les armées sont sur les frontières et la question des Farc se transforme en problème régional, voire international", remarquait un diplomate européen qui a requis l'anonymat.
Tandis que la majorité des pays d'Amérique latine condamnait l'incursion militaire colombienne en territoire étranger, le gouvernement espagnol a appelé lundi les trois pays "au calme" et au "dialogue". "L'Espagne lance un appel au calme et demande instamment aux parties de trouver une solution à leurs différends", dit un communiqué officiel.
Le ministère français des Affaires étrangères a également lancé "un appel à la retenue" en évoquant "la montée des tensions dans la région andine".
Et le président péruvien Alan Garcia a demandé à l'Organisation des Etats Américains (OEA) de convoquer toute réunion d'urgence nécessaire pour résoudre la crise.
Raul Reyes a été tué après la libération unilatérale par les Farc de six otages depuis le début de l'année, grâce à la médiation de Hugo Chavez. Son élimination risque de rendre plus difficiles de futures libérations.

"un de moins" pour les colombiens


L'élimination du numéro deux des Farc, Raúl Reyes, par l'armée colombienne a provoqué une grave escalade de la tension entre la Colombie et ses voisins, le Venezuela et l'Equateur. Une éditorialiste du journal El Tiempo s'interroge sur les méthodes du président Uribe et sur l'avenir du pays.

Soyons clairs : jusqu'à vendredi dernier, affirmer que la guérilla des FARC était exsangue relevait davantage de la propagande officielle que de la réalité. Une guérilla dont la tête n'était pas encore tombée ne pouvait être agonisante. Pourtant, avec la mort de Raúl Reyes, la donne a changé : on peut aujourd'hui affirmer que les FARC sont sérieusement éprouvées et peut-être très proches de leur fin. Il ne doit pas être facile pour les membres du Secrétariat de voir à quel point la mort de leur numéro deux a été accueilli avec soulagement et ravissement par la plupart des Colombiens. "Un de moins", voilà ce que j'ai pu entendre un peu partout. Non seulement personne ne regrette Raúl Reyes, mais l'atmosphère dans les rues de Colombie n'est pas sans rappeler la mort de Pablo Escobar. Tant d'années d'exactions, de mines fabriquées maison et d'enlèvements ont fini par transformer les FARC en une guérilla honnie par l'ensemble du pays, toutes classes confondues : propriétaires terriens et déplacés ; riches et pauvres. Pour de nombreuses raisons, Uribe jouit d'un soutien inconditionnel de la population dans sa guerre contre les FARC. Personne ne peut le nier, pas même ses opposants. C'est la bonne nouvelle. La mauvaise, c'est que cette opinion colombienne, aussi manipulable que dégradée en raison du conflit, ne se préoccupe pas de savoir si cette guerre a recours à des procédés douteux. Ainsi, vendredi dernier, l'opération commando contre Reyes a été lancée tout en sachant sciemment que ce dernier se trouvait en territoire équatorien. La réaction du gouvernement voisin ne s'est pas fait attendre. L'opération a été considérée comme une agression par le président Correa, qui a rappelé son ambassadeur et a traité son homologue Uribe de menteur pour lui avoir présenté une version maquillée des faits. Et, comme si cela ne suffisait pas, le président Chávez en a profité pour jeter de l'huile sur le feu en fermant son ambassade en Colombie et en se mettant sur le pied de guerre à la frontière. La majorité des Colombiens n'en ont cure et sont persuadés que, dans la guerre contre les FARC, la fin justifie les moyens. Pourtant, nous sommes quelques-uns uns à penser différemment. Frapper les FARC est une chose, mais devenir l'Israël de la région en est une autre, d'autant plus que la problématique est loin d'être la même. Une telle audace pourrait nous coûter très cher. Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que le gouvernement du président Uribe réalise ce type d'opération inspiré des raids israéliens. L'autre danger qui menace la démocratie colombienne est plus difficile à contourner. Il est intimement lié à cette thèse de plus en plus partagée dans le pays qui veut que la chute des FARC passe forcément par la réélection du président Uribe, seul capable d'accomplir un pareil exploit. Le jour de la mort de Raúl Reyes, dans les rues, les centres commerciaux et les associations, les partisans de la réélection d'Uribe sont sortis récolter des voix dans l'intention de capitaliser cet élan. Vous allez me dire que je suis un rabat-joie, qu'ils se contentaient de fêter l'événement. Mais, si nous lions la lutte contre les FARC à la permanence au pouvoir du président Uribe, non seulement nous continuerons à amoindrir les institutions de ce pays, déjà suffisamment chancelantes, mais la reconduction d'Uribe à la tête du pays serait un blanc-seing pour de nouvelles violences. Les FARC vont probablement disparaître, mais notre Etat de droit les suivra dans la tombe.

Colombie: la mort de Raul Reyes "est une mauvaise nouvelle", selon Bernard Kouchner

Le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner a estimé lundi que la mort du numéro 2 des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), Raul Reyes, constituait "une mauvaise nouvelle" pour la France et pour les otages, dont Ingrid Betancourt, et a appelé à "un geste" de la guérilla colombienne.
"C'est une mauvaise nouvelle, je le crains", a commenté Bernard Kouchner sur France Inter après l'opération anti-FARC menée samedi par l'armée colombienne en territoire équatorien. "Ce n'est pas une bonne nouvelle que le No2 Raul Reyes, l'homme avec qui nous parlions, avec qui nous avions des contacts, ait été tué."
"Cela nous doit faire redoubler d'efforts parce que, pour parler d'Ingrid Betancourt d'abord, c'est une urgence, un cri de désespoir, elle doit sortir", a plaidé le chef de la diplomatie française. "C'est une urgence médicale et humaine, ce n'est même plus d'un accord humanitaire dont nous avons besoin mais d'un geste de la part des FARC."
"Le problème pour nous c'est de sortir les otages, tous, tous tous, mais d'abord Ingrid", a martelé M. Kouchner. "Nous sommes tendus vers cela aussi bien à travers le Venezuela de M. Chavez, la Colombie de M. Uribe et l'Equateur de M. Correa", a-t-il expliqué, ajoutant que le président français Nicolas Sarkozy "est impliqué nuit et jour dans cette affaire"

Vives tensions entre la Colombie et ses voisins

Après le Venezuela, l'Équateur a décidé dimanche de l'envoi de troupes à sa frontière avec la Colombie. Une conséquence du raid mené samedi dans la jungle équatorienne et qui a conduit à la mort du numéro deux des Farc.
La tension monte entre la Colombie et ses voisins, le Venezuela et l'Équateur. Après le président vénézuélien Hugo Chavez, c'est au tour de son homologue équatorien Rafael Correa de décider de l'envoi de troupes à la frontière entre son pays et la Colombie. Un geste de protestation après le raid mené samedi par l'armée colombienne dans la jungle équatorienne et qui a conduit à la mort du numéro 2 des farc, Raul Reyes. L'Équateur a également ordonné l'expulsion immédiate de l'ambassadeur de Colombie et convoqué une prochaine réunion du Conseil de sécurité nationale. La mission diplomatique équatorienne en Colombie a été fermée et l'ambassadeur équatorien rappelé.
De son côté, le gouvernement colombien a accusé le président d'Équateur Rafael Correa de «compromis» avec les Farc. Selon le porte-parole présidentiel Cesar Velasquez, la saisie des ordinateurs de Raul Reyes, lors de l'assaut de samedi, a prouvé que le président Rafael Correa avait (établi) «un contact» et (passé) «des compromis» avec la guérilla marxiste. Le directeur de la police, le général Oscar Naranjo, a d'ailleurs annoncé qu'il rendrait public un document appartenant à Raul Reyes afin de prouver ces accusations.
Dans l'un des documents, daté du 18 janvier, Reyes évoquerait une réunion avec le ministre de l'intérieur équatorien Gustavo Larrea. Toujours selon ce document, le président Correa y ferait part, indirectement, «de son intérêt à officialiser les relations avec la direction des Farc» afin de jouer un rôle dans les échanges d'otages colombiens contre des prisonniers guérilleros.
«Un motif de guerre»
Dimanche, le président vénézuélien Hugo Chavez a ordonné à l'armée de déplacer dix bataillons (environ 6.000 soldats) à la frontière entre le Venezuela et la Colombie et décidé de rappeler son ambassadeur en Colombie à Bogota. Il a également mis en garde la Colombie contre une action similaire au Venezuela, qu'il interpréterait comme «un motif de guerre». «Que l'aviation militaire se déploie, nous ne voulons pas la guerre, mais nous ne permettrons pas à l'empire, ni à son petit chien, de venir nous affaiblir», a lancé Chavez, en allusion aux États-Unis et au président colombien Alvaro Uribe.
Face au risque d'escalade, la France a appelé tous les acteurs à «la retenue». Quant aux États-Unis, ils ont jugé «étrange» la réaction du Venezuela «contre une organisation terroriste» qui détient plusieurs de leurs ressortissants.
Enfin s'il restait encore quelques espoirs de négociation pour obtenir la libération des otages aux mains des Farc, cette opération semble les éliminer pour longtemps. Non seulement les éventuels négociateurs ont perdu avec la mort de Reyes l'un de leurs principaux contacts, mais, de plus, il est difficile d'imaginer Marulanda, le chef des Farc, revoir à la baisse ses exigences pour ouvrir un dialogue politique. Affaiblie et vexée, la guérilla ne pourra que durcir le ton. Cet affaiblissement a été confirmé, vendredi, par la capture d'un dirigeant de moindre importance des Farc, Lucio Gomez Brinez, ancien geôlier de l'actuel ministre des Affaires étrangères, Fernando Araujo

La Colombie accuse l'Equateur de "compromis" avec les Farc


BOGOTA (AFP) — Le gouvernement colombien a accusé dimanche soir à Bogota le président d'Equateur Rafael Correa de "compromis" avec les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc - guérilla marxiste).
La saisie par l'armée colombienne des ordinateurs de Raul Reyes, tué samedi en territoire équatorien, a prouvé que les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) avaient conclu "des compromis" avec le président Rafael Correa, a affirmé dimanche soir à la presse le porte-parole présidentiel Cesar Velasquez.
Le directeur de la police, le général Oscar Naranjo, a annoncé qu'il rendrait public un document appartenant à Raul Reyes afin de prouver que le président Rafael Correa avait (établi) "un contact" et (passé) "des compromis avec les Farc".
"Ces documents suscitent des interrogations et méritent des réponses concrètes sur l'état des relations du gouvernement équatorien avec le groupe terroriste des Farc", a affirmé le général.
Dans l'un des documents, daté du 18 janvier, poursuit le général, Reyes évoque une réunion avec le ministre de l'intérieur équatorien Gustavo Larrea.
Dans ce document, dit-il, Reyes informe le secrétariat (organe dirigeant) des Farc "au nom du président Correa, de son intérêt à officialiser les relations avec la direction des Farc" afin de jouer un rôle dans les échanges d'otages colombiens contre des prisonniers guérilleros.
Dans ce même document, explique Naranjo, Reyes indique que le ministre Larrea "s'est engagé à relever les responsables policiers et les militaires équatoriens dans les zones de présence des Farc" si ces derniers leur sont hostiles.
Le document incriminé se trouvait dans l'un des trois ordinateurs de Raul Reyes saisis par l'armée lors de l'assaut du camp des rebelles, a indiqué le chef de la police.
Peu auparavant Rafael Correa venait d'annoncer l'expulsion de l'ambassadeur colombien à Quito et indiquait avoir massé des troupes sur sa frontière nord, avec la Colombie.

2 mars 2008

La Colombie nie avoir violé la souveraineté territoriale de l'Equateur

La Colombie a nié dimanche avoir violé la souveraineté territoriale de l'Equateur dans l'opération qui s'est soldée par la mort de plusieurs rebelles, dont le N°2 des FARC Raul Reyes.
"Nous répondrons aujourd'hui à la protestation" de Quito, a fait savoir le ministère des Relations extérieures dans un communiqué diffusé aux médias, mais "pour l'heure, nous avançons que la Colombie n'a pas violé la souveraineté et qu'elle a agi conformément au principe de légitime défense".
"Les terroristes, parmi lesquels Raul Reyes, avaient l'habitude de tuer en Colombie et de se réfugier sur les territoire des pays voisins", poursuit le communiqué. "La Colombie a souffert de nombreuses fois de cette situation que nous devons éviter pour nos citoyens."
Le ministre de la Défense Juan Manuel Santos a affirmé que les forces colombiennes avaient localisé Reyes grâce à un informateur et bombardé un camp du côté colombien de la frontière avec l'Equateur, dans le sud du pays, où ils pensaient trouver le N°2 des FARC. Une fois les troupes terrestres arrivées sur les lieux, elles auraient été attaquées depuis un autre camp, situé, lui, du côté équatorien; elles auraient alors franchi la frontière pour prendre cette base et y auraient découvert le cadavre de Reyes.
L'explication n'a pas convaincu le président équatorien Rafael Correa, a déclaré que son homologue colombien Alvaro Uribe l'avait informé du raid des forces colombiennes mais a estimé après l'inspection du camp rebelle bombardé par les autorités équatoriennes, qu'il avait été induit en erreur.
"Soit le président (Uribe) disposait de peu d'informations, soit celui-ci a menti de manière éhontée", a déclaré M. Correa, qui a rappelé son ambassadeur en Colombie pour consultation et annoncé l'envoi d'une note diplomatique en signe de protestation. "De toute évidence, l'espace aérien équatorien a été violé" dans le bombardement, a-t-il accusé lors d'une conférence de presse. "Et ils sont entrés pour emporter le cadavre de Raul Reyes."
Les guérilleros ont été "bombardés et massacrés dans leur sommeil, avec une technologie de pointe (...) sans doute avec la collaboration de puissances étrangères", a poursuivi le président Correa, dénonçant une "véritable claque à la relation civilisée qre doivent avoir des pays frères, des pays voisins". "Nous sommes disposés à en tirer toutes les conséquences, mais les outrages et les abus du gouvernement colombien sont terminés."
Le président vénézuélien Hugo Chavez a de son côté prévenu Bogota samedi que toute incursion de l'armée colombienne sur le territoire vénézuélien pourrait constituer un motif de guerre entre les deux pays. "Ne pensez pas à faire cela ici car cela deviendrait vraiment sérieux et constituerait un motif de guerre", a déclaré l'homme fort de Caracas, au coeur des négociations avec les FARC depuis plusieurs semaines

Chavez met en garde la Colombie contre toute incursion militaire au Venezuela dans sa guerre contre les FARC

Hugo Chavez a prévenu samedi Bogota que toute incursion de l'armée colombienne sur le territoire vénézuélien pourrait être un motif de guerre entre les deux pays.
La mise en garde du président vénézuélien intervient quelques heures après l'annonce de la mort du numéro deux des Forces armées révolutionnaires colombiennes (FARC) dans une opération menée par Bogota sur une partie du territoire de son voisin équatorien.
Hugo Chavez a prévenu son homologue Alvaro Uribe qu'une initiative similaire empiétant sur la frontière qui sépare le Venezuela et la Colombie aurait de lourdes conséquences.
"Ne pensez pas à faire cela ici car cela deviendrait vraiment sérieux et constituerait un motif de guerre", a déclaré l'homme fort de Caracas.
Le dirigeant vénézuélien, au coeur des négociations avec les FARC depuis plusieurs semaines, a dit avoir trouvé "obscène de voir les sourires des généraux colombiens" qui se trouvaient derrière leur ministre Juan Manuel Santos lorsque celui-ci annonçait la mort de Raul Reyes et de 16 autres rebelles.
"Le gouvernement colombien a reconnu avec audace avoir pénétré sur le territoire équatorien", a-t-il critiqué, avant de demander à Bogota de fournir des explications au plus vite sur cette opération.
De son côté, le président équatorien Rafael Correa a indiqué avoir été prévenu par son homologue colombien avant l'incursion sur son territoire, mais il a ensuite affirmé qu'il avait été trompé après l'inspection du camp rebelle bombardé.
"Soit le président (colombien) disposait de peu d'informations, soit celui-ci a menti de manière éhontée", a déclaré M. Correa, qui a rappelé son ambassadeur en Colombie pour consultation et promis d'adresser une note diplomatique en signe de protestation.
"De toute évidence, l'espace équatorien a été violé" dans le bombardement, a-t-il précisé lors d'une conférence de presse. "Et ils sont entrés pour emporter le cadavre de Raul Reyes".
Alvaro Uribe a pour sa part qualifié la mort de Raul Reyes d'avancée dans la lutte contre le terrorisme. "Aujourd'hui, nous avons fait un nouveau pas en avant pour retrouver le respect du peuple de Colombie, le respect que notre peuple mérite", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à Medellin