BOGOTA (Reuters) - Le numéro un des Forces armées révolutionnaires de Colombie, mouvement de guérilla en activité depuis une quarantaine d'années et qui détient nombre d'otages dont la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt, est mort, a-t-on déclaré samedi de source gouvernementale colombienne.
Manuel Marulanda a mis sur pied les Farc, organisation d'extrême gauche, dans les années 1960. Après une quarantaine d'années d'existence, ce mouvement de guérilla est affaibli depuis quelque temps par les offensives menées depuis le début du mandat du président Alvaro Uribe.
Plusieurs commandants des Farc ont été tués ou capturés récemment. Le numéro deux de la guérilla, Raul Reyes, a été tué début mars dans un raid de l'armée colombienne en territoire équatorien.
24 mai 2008
Le numéro un des Farc, Manuel Marulanda, serait mort
Combats en Colombie : cinq militaires et cinq guérilleros tués
Les affrontements ont éclaté quand des militaires ont intercepté une colonne de rebelles qui s'apprêtait à faire irruption sur cet axe routier qui relie Bogota à Buenaventura, principal port colombien sur l'océan Pacifique, par lequel transite plus de la moitié du commerce extérieur du pays, a affirmé le commandement.
Un sous-officier et quatre soldats ont trouvé la mort dans les combats, ainsi que cinq membres des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), toujours d'après le communiqué.
Trois soldats ont en outre été blessés, a ajouté l'armée.
Les combats ont opposé une unité du bataillon de haute montagne à des guérilleros des Farc, a dit à l'AFP un officier qui a requis l'anionymat
Chavez fait un pas vers Uribe au lancement de l'UNASUR
Hugo Chavez a serré la main d'Uribe et déclaré vouloir rétablir la confiance avec celui qu'il qualifiait autrefois de «marionnette impérialiste» et qu'il avait refusé de rencontrer il y a une semaine à Lima, lors d'un sommet entre l'Amérique latine et l'Union européenne.«Oui, j'ai serré la main d'Uribe et je ne me suis pas contenté de cela. Je lui ai dit que je voulais rétablir la confiance et reprendre le chemin de la coopération», a-t-il déclaré à la presse.«Nous avons discuté un bon moment, nous avons exprimé notre volonté de paix, de respecter les différences. Cela a été un dialogue de plusieurs minutes, très détendu, décontracté», a souligné celui qui se pose en chef de file de la gauche radicale et anti-américaine sur le continent.Le ton du tonitruant leader vénézuélien a nettement changé depuis le sommet de Lima, où il avait refusé de voir Uribe. «Pour parler avec lui je devrais m'abaisser jusqu'à un égoût», avait-il lancé.Le président Uribe a confirmé avoir «salué le président Chavez qui était accompagné de sa fille».«J'ai embrassé sa fillette à qui j'ai dit que sa génération devait pouvoir vivre heureuse, sans les problèmes que nous autres adultes traversons», a ajouté Uribe.Ces paroles d'apaisement éclaircissent un peu l'horizon de l'UNASUR, un projet essentiellement porté par le Brésil pour faire contrepoids aux grandes puissances sur la scène mondiale mais qui apparaît miné dès sa naissance par les divisions de ses membres.Cet ensemble de 388 millions d'habitants est formé par l'Argentine, la Bolivie, le Brésil, le Chili, la Colombie, l'Equateur, la Guyane, le Paraguay, le Pérou, le Surinam, l'Uruguay et le Venezuela.Avant ce sommet régional, Alvaro Uribe avait ainsi annoncé qu'il renonçait à la présidence du forum, arguant des «difficultés avec les présidents du Venezuela (Hugo Chavez) et de l'Equateur (Rafael Correa)».Une guerre verbale, qui a failli dégénérer en conflit ouvert, a opposé Chavez et Uribe, notamment depuis une attaque de l'armée colombienne en territoire équatorien contre une base de la guérilla des Forces armées révolutionnaires colombiennes (FARC, marxistes). Chavez avait pris la défense de l'Equateur, provoquant le plus grave contentieux de ces dernières années dans la région.Confronté à ces divisions, le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a appelé à l'unité des pays sud-américains. «Une Amérique du Sud unie changera le rapport de forces sur l'échiquier mondial du pouvoir», a-t-il fait valoir.Toutefois, le Brésil n'a pas réussi à convaincre tous ses partenaires, avant tout la Colombie, de créer dès maintenant un Conseil sudaméricain de Défense, un projet qui lui tient particulièrement à coeur.Les douze pays réunis à Brasilia se sont seulement mis d'accord pour mettre sur pied un groupe de travail qui devra rendre ses conclusions dans 90 jours.Le président Uribe a laissé entendre qu'il pourrait adhérer à ce Conseil si les pays de la région qualifiaient de «terroriste» la guerilla des FARC qui détient de nombreux otages, dont la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt.
Une caravane dans la jungle pour réclamer la libération des otages
Après un bref passage dans la ville de Bogota, le convoi humanitaire a pris la route vers la province de Guaviare, le 23 mai 2008.(Photo : Reuters)
Avec notre correspondante à Bogota, Marie-Eve Detoeuf
C'est dans le Guaviare que 6 otages ont été libérés cette année, c'est dans le Guaviare qu'Ingrid Betancourt a été vue pour la dernière fois. Une trentaine d'otages politiques sont encore aux mains de la guérilla. La Caravane blanche qui a pris la route vendredi, veut rappeler qu'ils existent et forcer la guérilla et le gouvernement à négocier.
Les bus ont quitté la grande place de Bogota sous les applaudissements des badauds. A bord, des femmes d'otages, des mères d'otages, des sœurs d'otages, des défenseurs des droits de l'homme, des prêtres, un musicien, César Lopez, qui chante la paix sur son « escopetarra », un fusil transformé en guitare.
Des dizaines d'organisations sociales, l'Eglise, la mairie de Bogota, l'ONU et l'ambassade de France soutiennent l'initiative. La force publique s'est engagée à assurer la sécurité des manifestants de la Caravane blanche, mais le président de la République a récemment donné ordre à l'armée de redoubler ses efforts, pour localiser les otages et forcer une libération unilatérale, c'est dire si l'heure n'est pas à la négociation !
23 mai 2008
Le canal suisse pour libérer les otages colombiens
Depuis la dernière mission humanitaire conduite par la France début avril, le dossier des otages aux mains des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) - dont la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt - semble plus que jamais dans l'impasse.
Un blocage renforcé par les informations explosives trouvées dans l'ordinateur de Raul Reyes – le numéro 2 de la guérilla marxiste tué le 1 mars dernier, lors d'un raid de l'armée colombienne en Equateur.
Selon ces documents qui viennent d'être authentifiés par Interpol, Caracas et Quito apportent une aide substantielle aux FARC.
Une mise en cause brandie par le Colombien Alvaro Uribe et rejetée avec véhémence par le Vénézuélien Hugo Chavez et l'Equatorien Rafael Correa, deux présidents impliqués - ou qui cherchent à l'être - dans la libération des otages colombiens.
Paris à la peine
Quant à la France, l'un des trois pays avec l'Espagne et la Suisse reconnus comme médiateur par le gouvernement colombien et les FARC, elle cherche toujours à reprendre contact avec les FARC.
«La France ne négligera aucune piste pour essayer de renouer le fil du dialogue avec les FARC sur la question de la libération d'Ingrid Betancourt. Aucune piste !», a en effet déclaré le Premier ministre François Fillion à la presse en marge du sommet Union européenne-Amérique latine que s'est tenu le week-end dernier à Lima.
Or, l'une de ces pistes passe par la Suisse, un pays qui a toujours maintenu les contacts avec les FARC. «La Suisse, en tant que facilitateur dans le cadre du groupe des trois pays avec la France et l'Espagne, maintient des canaux de communication discrets afin de parvenir à une solution humanitaire à la situation des otages», confirme depuis la Colombie Rémy Friedmann, le diplomate suisse en charge de ce dossier.
Membre de la mission humanitaire d'avril dernier, Rémy Friedmann ajoute: «Actuellement, outre la Suisse, la France et l'Espagne, sont aussi actifs l'Eglise ainsi que deux facilitateurs colombiens qui ont été officiellement chargés par le gouvernement colombien d'établir un contact avec les FARC.»
Une voie royale et suisse
Pour Juan Gabriel Uribe, la piste suisse est même une voie royale. «La Suisse est le seul des médiateurs envers qui les FARC n'ont pas montré de prévention », écrit le directeur du quotidien colombien El nuevo siglo dans un éditorial paru le 2 mai dernier intitulé: «Accord humanitaire: tous les chemins conduisent à la Suisse »
Cet ancien négociateur entre les FARC et le gouvernement colombien sous la présidence d'Andrés Pastrana ajoute dans le même article que le gouvernement colombien sait que l'intervention de la Suisse implique que les négociations seront centrées sur les otages.
Toujours selon Juan Gabriel Uribe, Bogota sait aussi qu'avec les Suisses, un éventuel accord humanitaire ne débouchera pas sur un retrait des FARC de la liste des organisations terroristes de l'Union européenne. Une option proposée en avril dernier par la France dans la perspective de sa prochaine présidence de l'Union européenne.
Les médiateurs suisses peuvent également mettre à profit leur grande expérience du dossier colombien, vieille de 9 ans et des relations de confiance tissées tant avec les FARC qu'avec la présidence colombienne.
«Les Suisses respectent les points de vue des différents pays concernés et agissent dans la transparence, en informant à la fois les FARC et le président Uribe de leurs démarches », souligne le journaliste d'investigation Juan Gasparini, correspondant à Genève de plusieurs journaux latino-américains.
Définir une zone de négociation
Reste maintenant le plus difficile: rapprocher les positions des deux parties colombiennes en vue d'un accord humanitaire.
Soulignant que les preneurs d'otages ont l'obligation de les libérer, s'ils veulent respecter le droit international humanitaire, Rémy Friedmann souligne le principal obstacle qui reste à franchir: « Les FARC exigent la démilitarisation du territoire de deux municipalités colombiennes (Florida et Pradera, NDLR) afin d'y négocier les termes de l'accord. Le gouvernement colombien a fait des contrepropositions concernant un lieu de rencontre mais n'accepte pas le principe de la démilitarisation.»
«En décembre 2005, explique le diplomate suisse, les trois pays médiateurs avaient élaboré une proposition qui prévoyait la mise en place d'un système de sécurité avec des observateurs internationaux. Ce mécanisme avait rencontré la faveur du gouvernement mais pas celle des FARC.»
Et Rémy Friedmann d'assurer: «Nous allons donc continuer de travailler en vue d'une solution». Une issue qui devrait permettre d'échanger 39 otages «politiques», dont Ingrid Betancourt, contre 500 guérilleros emprisonnés par la Colombie.
21 mai 2008
un peu de vie dans cette jungle
19 mai 2008
une tueuse des farc dépose les armes
BOGOTA (AFP) — La désertion de "Karina", chef rebelle emblématique des Farc, redoutée des autorités colombiennes, représente pour la guérilla marxiste un revers cuisant.
Nelly Avila, alias "Karina", une Afro-Colombienne d'une quarantaine d'années est soupçonnée d'être impliquée dans l'assassinat du père du président Alvaro Uribe en 1983.
Elle commandait le front 47 des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), et s'est livrée dimanche aux autorités en même temps que deux guérilleros dont l'un est son compagnon.
"Karina" qui a passé plus de 20 ans dans les rangs des Farc, est très vite devenue, grâce à son courage et à sa capacité pour diriger des opérations militaires, l'une des femmes les plus redoutées de la guérilla.
Considérée par l'armée comme la plus audacieuse et sanguinaire dirigeante des Farc, cette petite femme à la coiffure "afro" qui a dirigé d'une poigne de fer plus de 350 guérilleros dans le passé, est accusée d'avoir organisé entre 1994 et 1996 quatre "massacres" de population dans la région d'Uraba (centre-ouest), de nombreuses prises d'otages et des attaques contre des camps militaires.
Réputée pour son audace lors des assauts, sans pitié pour ses ennemis, elle était devenue un symbole pour les Farc. Ses exploits qui lui ont valu de nombreuses blessures dont la quasi-perte d'un oeil, étaient cités en exemple aux jeunes recrues rebelles.
Ses derniers faits d'armes notables remontent, selon les autorités, à décembre 2005 lors d'un assaut contre le poste de police de San Marino (nord-ouest) au cours duquel huit policiers ont été tués et trente pris en otages.
"Caractérisée par sa cruauté et son audace, elle était un objectif militaire très important", a déclaré lundi à la presse le ministre colombien de la Défense Juan Manuel Santos. A tel point que le 2 mai le président Uribe lui avait lancé un appel personnel à la reddition.
Une prime de 1,5 million de dollars avait également été offerte par le gouvernement pour sa capture, lui faisant encourir un risque accru de trahison de la part de ses camarades.
"Elle était devenue une légende. Elle avait un tel cran pendant les opérations militaires que très vite elle a accédé à l'un des postes les plus importants jamais attribués à une femme dans cette organisation", a ajouté le ministre.
Les raisons de cette reddition, évoquées par les autorités, sont multiples.
Le ministre de l'Intérieur Carlos Hoguin a affirmé lundi à la chaîne de télévision privée Caracol que le front 47 qu'elle dirigeait était "pratiquement décimé" après l'assassinat le 7 mars par l'un de ses hommes d'Ivan Rios, l'un des sept membres du secrétariat des Farc (organe dirigeant). De plus "Karina" redoutait, dit-il, que le secrétariat ne la punisse pour ce crime.
L'assassin Pablo Montoya, alias "Rojas", avait remis à l'armée la main droite d'Ivan Rios, ainsi que son ordinateur pour toucher une forte prime.
Selon le gouverneur d'Antioquia (centre), Luis Alfredo Ramos, la propre famille de "Karina", inquiète devant l'offensive militaire contre le front 47 qui ne compterait pas plus de 50 hommes aujourd'hui compte tenu de nombreuses désertions, l'aurait convaincue de négocier sa reddition auprès des services de renseignements (DAS).
L'armée colombienne avait déjà porté le 1er mars le plus dur échec jamais infligé à la guérilla en tuant lors d'un raid aérien en territoire équatorien Raul Reyes, le numéro deux des Farc.
Les Farc détiennent dans la jungle 39 otages dits "politiques", dont l'ex-candidate présidentielle franco-colombienne Ingrid Betancourt et trois Américains, qu'ils veulent échanger contre 500 guérilleros emprisonnés.
«Karina», commandante des Farc, s'est rendue
LIBERATION.FR : lundi 19 mai 2008
Le président colombien Alvaro Uribe va pouvoir se satisfaire d’un joli coup de filet. Une commandante des Farc, Nelly Avida Moreno, connue sous le nom de Karina, s’est rendue aux autorités colombiennes, selon une source officielle citée ce matin par le site de la BBC.
Alvaro Uribe avait fait d’elle une cible prioritaire. Accusée de meurtres, d’enlèvements et d’extortions de fonds dans la région d’Antioquia, au nord-ouest de la Colombie, Karina «mourait de faim» lorsqu’elle s’est rendue avec un autre guérillero connu sous le nom de Michin, selon le ministre colombien de la Défense, Juan Manuel Santos. «Nous étions à la recherche de cette femme qui a fait de nombreux dégâts à Antioquia et dans la région d’Uraba depuis longtemps.»
La guérillera quarantenaire a une redoutable réputation dans la région. Son état témoigne de son implication dans la guérilla: un oeil en moins, une large cicatrice sur le visage, et une plaie occasionnée par une balle dans un bras. En 2002, une récompense de 800.000$ (513.000€) a été promise pour sa capture.
Selon le correspondant de la BBC, Karina était un exemple pour les femmes des Farc. Depuis le meurtre de son chef Ivan Rios en mars par l’un de ses gardes du corps, Nelly Avida Moreno était seule à la tête des troupes de la région d’Antioquia. Deux semaines avant cette capture, le président colombien Alvaro Uribe avait garanti la sécurité de Karina si elle se rendait d’elle-même.Pour le journal colombien El Tiempo, cette capture pourrait avoir d'importantes retombées pour les Farc: «Elle ne faisait pas partie du Secrétariat ni de l’Etat major des Farc, mais sa réputation de guerrière était connue de tous les membres de la guérilla. La voir se rendre volontairement aux mains de l’Etat va faire baisser le moral des troupes.» Sa désertion est un nouveau coup dur (après l'assassinat de Rios) pour le 47ème front des Farc que «la redoutable Karina» dirigeait : le front comptait 350 hommes lors de sa création et n'en compterait plus que 70 aujourd'hui.
18 mai 2008
Chavez accuse Bogota d'incursion militaire
Nouveau regain de tension entre le Venezuela et la Colombie
Le gouvernement vénézuélien a adressé samedi 17 mai une protestation officielle à la Colombie contre une "incursion illégale de troupes de l'armée colombienne sur le territoire vénézuélien" ayant eu lieu, selon lui, vendredi, d'après un communiqué officiel. Selon le document, une unité de l'armée colombienne composée de 60 hommes "a été interceptée (..) à 800 mètres de la frontière en territoire vénézuélien" dans l'Etat de Apure (sud-ouest) et "a été sommée de partir immédiatement".
Le président colombien Alvaro Uribe, allié de Washington a dit avoir demandé aux responsables de la défense d'enquêter sur ces accusations. "S'il est vrai que nos troupes ont pénétré [au Venezuela], alors nous présenterons nos excuses. Dans le cas contraire, nous donnerons notre explication", a-t-il dit lors d'une conférence de presse.
LE VENEZUELA ET L'EQUATEUR ACCUSÉS DE SOUTENIR LES FARC
On estime depuis des années qu'il arrive occasionnellement aux militaires et aux guérilléros des deux camps de s'égarer de l'autre côté de la frontière dans des régions reculées. Mais les protestations diplomatiques sont rares et celle de samedi intervient dans un contexte particulier. Elle intervient alors que le président vénézuélien Hugo Chavez vient tout juste d'annoncer une révision de ses relations diplomatiques et commerciales avec la Colombie à la suite d'un rapport d'Interpol. Celui-ci - fondé sur des données informatiques saisies justement lors d'un raid colombien en Equateur, au cours duquel Raul Reyes, le n°2 des FARC, avait été tué - a contribué à renforcer des allégations de la Colombie selon lesquelles le Venezuela et l'Equateur soutiendraient la guérilla colombienne. Le Venezuela voit là une tentative de "déstabilisation" de la région.
Réagissant au rapport d'Interpol, le président équatorien Rafael Correa a quant à lui déclaré qu'il quitterait ses fonctions si la preuve de liens entre lui et la guérilla colombienne des FARC était apportée. Il a également indiqué avoir transmis des preuves de son innocence à l'Organisation des Etats américains, en réaction aux accusations selon lesquelles il aurait reçu des fonds de la part des rebelles lors de sa campagne présidentielle en 2006.