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Merci aux membres du comité Arnaud, Hervé, Camille ,Sophie, Fanny, Christophe, ma grande amie Laurence et Marion (et tous les autres membres d'Agir Pour Ingrid).

Un gros merci à mes collègues d'Arcachon.
Ma très patiente et sensible directrice Sabine, mes adorables collègues Audrey et Sandra et ma petite Soeur Christelle et à l'ensemble du personnel du SIBA ainsi qu'aux élus du Bassin d'Arcachon et de Gironde.

Et aussi merci de vous avoir croisé vos chemins (spirituellement) Fabrice, Mélanie et Lorenzo et mon plus profond respect à vous Ingrid Betancourt. Nous devons continuer, vivre c’est s’engager

Encore un grand merci pour Sabine, Christelle et laurence, sans ma "maman", ma "petite soeur" et ma "jumelle" je n'aurais pas pu faire cela, vous m'avez donner un équilibre et vous m'avez rattraper quand j'ai perdu le cap, sans vous je n'aurais pas pu me relever aussi rapidement, ce comité m'a permis de faire de très belle rencontre de voir de belle personne.

Dans chacune de vous je retrouve de la dignité, du courage et la determination, les valeurs d'une certaine personne...

Merci Sabine, j'attends tes récits...
Merci Christelle, je reçois ta gentillesse...
Merci Laurence, je t'attends...

bonne route à tous, ce fut un beau moment...

Mais nous avons un nouveau combat

19 mai 2008

une tueuse des farc dépose les armes

BOGOTA (AFP) — La désertion de "Karina", chef rebelle emblématique des Farc, redoutée des autorités colombiennes, représente pour la guérilla marxiste un revers cuisant.
Nelly Avila, alias "Karina", une Afro-Colombienne d'une quarantaine d'années est soupçonnée d'être impliquée dans l'assassinat du père du président Alvaro Uribe en 1983.
Elle commandait le front 47 des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), et s'est livrée dimanche aux autorités en même temps que deux guérilleros dont l'un est son compagnon.
"Karina" qui a passé plus de 20 ans dans les rangs des Farc, est très vite devenue, grâce à son courage et à sa capacité pour diriger des opérations militaires, l'une des femmes les plus redoutées de la guérilla.
Considérée par l'armée comme la plus audacieuse et sanguinaire dirigeante des Farc, cette petite femme à la coiffure "afro" qui a dirigé d'une poigne de fer plus de 350 guérilleros dans le passé, est accusée d'avoir organisé entre 1994 et 1996 quatre "massacres" de population dans la région d'Uraba (centre-ouest), de nombreuses prises d'otages et des attaques contre des camps militaires.
Réputée pour son audace lors des assauts, sans pitié pour ses ennemis, elle était devenue un symbole pour les Farc. Ses exploits qui lui ont valu de nombreuses blessures dont la quasi-perte d'un oeil, étaient cités en exemple aux jeunes recrues rebelles.
Ses derniers faits d'armes notables remontent, selon les autorités, à décembre 2005 lors d'un assaut contre le poste de police de San Marino (nord-ouest) au cours duquel huit policiers ont été tués et trente pris en otages.
"Caractérisée par sa cruauté et son audace, elle était un objectif militaire très important", a déclaré lundi à la presse le ministre colombien de la Défense Juan Manuel Santos. A tel point que le 2 mai le président Uribe lui avait lancé un appel personnel à la reddition.
Une prime de 1,5 million de dollars avait également été offerte par le gouvernement pour sa capture, lui faisant encourir un risque accru de trahison de la part de ses camarades.
"Elle était devenue une légende. Elle avait un tel cran pendant les opérations militaires que très vite elle a accédé à l'un des postes les plus importants jamais attribués à une femme dans cette organisation", a ajouté le ministre.
Les raisons de cette reddition, évoquées par les autorités, sont multiples.
Le ministre de l'Intérieur Carlos Hoguin a affirmé lundi à la chaîne de télévision privée Caracol que le front 47 qu'elle dirigeait était "pratiquement décimé" après l'assassinat le 7 mars par l'un de ses hommes d'Ivan Rios, l'un des sept membres du secrétariat des Farc (organe dirigeant). De plus "Karina" redoutait, dit-il, que le secrétariat ne la punisse pour ce crime.
L'assassin Pablo Montoya, alias "Rojas", avait remis à l'armée la main droite d'Ivan Rios, ainsi que son ordinateur pour toucher une forte prime.
Selon le gouverneur d'Antioquia (centre), Luis Alfredo Ramos, la propre famille de "Karina", inquiète devant l'offensive militaire contre le front 47 qui ne compterait pas plus de 50 hommes aujourd'hui compte tenu de nombreuses désertions, l'aurait convaincue de négocier sa reddition auprès des services de renseignements (DAS).
L'armée colombienne avait déjà porté le 1er mars le plus dur échec jamais infligé à la guérilla en tuant lors d'un raid aérien en territoire équatorien Raul Reyes, le numéro deux des Farc.
Les Farc détiennent dans la jungle 39 otages dits "politiques", dont l'ex-candidate présidentielle franco-colombienne Ingrid Betancourt et trois Américains, qu'ils veulent échanger contre 500 guérilleros emprisonnés.

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