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Merci aux membres du comité Arnaud, Hervé, Camille ,Sophie, Fanny, Christophe, ma grande amie Laurence et Marion (et tous les autres membres d'Agir Pour Ingrid).

Un gros merci à mes collègues d'Arcachon.
Ma très patiente et sensible directrice Sabine, mes adorables collègues Audrey et Sandra et ma petite Soeur Christelle et à l'ensemble du personnel du SIBA ainsi qu'aux élus du Bassin d'Arcachon et de Gironde.

Et aussi merci de vous avoir croisé vos chemins (spirituellement) Fabrice, Mélanie et Lorenzo et mon plus profond respect à vous Ingrid Betancourt. Nous devons continuer, vivre c’est s’engager

Encore un grand merci pour Sabine, Christelle et laurence, sans ma "maman", ma "petite soeur" et ma "jumelle" je n'aurais pas pu faire cela, vous m'avez donner un équilibre et vous m'avez rattraper quand j'ai perdu le cap, sans vous je n'aurais pas pu me relever aussi rapidement, ce comité m'a permis de faire de très belle rencontre de voir de belle personne.

Dans chacune de vous je retrouve de la dignité, du courage et la determination, les valeurs d'une certaine personne...

Merci Sabine, j'attends tes récits...
Merci Christelle, je reçois ta gentillesse...
Merci Laurence, je t'attends...

bonne route à tous, ce fut un beau moment...

Mais nous avons un nouveau combat

20 juin 2008

Betancourt: Paris a renoué le contact avec les Farc

PARIS (AFP) — La France est parvenue à renouer le contact, interrompu depuis plusieurs semaines, avec la nouvelle équipe dirigeante de la guérilla colombienne des Farc, qui détient l'otage franco-colombienne Ingrid Betancourt, a-t-on appris jeudi de source proche de l'Elysée.
"Nous avons multiplié les initiatives pour renouer le dialogue avec la nouvelle équipe dirigeante des Farc (...) Nous avons réussi, nous le pensons, à renouer un dialogue avec certains des membres du secrétariat des Farc", a indiqué cette source sous couvert de l'anonymat.
"Nous continuons (nos efforts), mais dans la discrétion", a-t-elle ajouté.
Avec la mort en mars du numéro 2 des Farc, Raul Reyes, abattu lors d'une opération de l'armée colombienne sur le territoire de l'Equateur voisin, la France avait perdu son principal interlocuteur au sein de la direction de la guérilla colombienne.
Interrogée sur l'état de santé d'Ingrid Betancourt, la source proche de l'Elysée a indiqué, sur la foi d'indications non recoupées, que l'otage franco-colombienne était en vie. "Toutes les indications que nous avons confirment qu'elle est en vie. Les témoignages qu'on a reçus montrent que son état de santé est mauvais, mais pas dramatique. Je le dis avec une extrême prudence, parce que tout ça nous parvient non recoupé et de façon relativement indirecte", a précisé la même source.
Les Farc détiennent 39 otages dits "politiques", dont la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt, ancienne candidate à la présidentielle détenue depuis six ans et en mauvaise santé, ainsi que trois Américains, qu'elle veut échanger contre 500 guérilleros emprisonnés.



18 juin 2008

San Vicente, l’ex-capitale toujours hantée par les Farc

Envoyé spécial à San Vicente del Caguán JEAN-HÉBERT ARMENGAUD
Libération.fr mercredi 18 juin 2008

Une modeste table de bois, quatre chaises en plastique, sur le perron d’une maisonnette qui domine la ville, un peu à l’écart du centre : Fernando appelle ça sa «terrasse». Il offre un tinto, un café noir. Il dit : «Tu vois le jeune qui vient de passer devant ma porte ? Même si je vis ici depuis des années et que je pense connaître tout le monde, je ne peux pas savoir si c’est simplement un jeune qui passe devant ma porte ou si c’est un milicien des Farc, un type qui vient espionner et qui fera son rapport à la guérilla.» D’ailleurs, Fernando a baissé la voix. A 71 ans, cet éleveur a passé la main à ses enfants mais a gardé sa langue : «Ici, tout le monde paie le "vaccin", l’impôt révolutionnaire aux Farc, du plus petit au plus gros éleveur, et celui qui dit le contraire est un menteur, un mec qui n’a pas les couilles au bon endroit.» Ici, à San Vicente del Caguán, en plein cœur de la Colombie, tout le monde ne pense qu’à ça : à la guérilla des Farc. Même si elle n’est plus présente. Ou moins présente.
Négociations. San Vicente del Caguán fut la «capitale» des Farc, de 1999 à 2002. Pendant ces trois ans, cette commune de 60 000 habitants - mais sur une superficie de 300 fois celle de Paris - a été le centre des négociations entre la guérilla et le gouvernement colombien de l’ex-président Andrés Pastrana. Négociations qui n’ont abouti à rien. Mais durant ces trois ans, les Farc ont pu croire qu’elles étaient parvenues aux portes du pouvoir : Andrés Pastrana avait accepté de «démilitariser» (évacuer toute force de police et de l’armée) le Caguán, une zone grande comme la Suisse, autour de San Vicente et de quatre autres communes voisines. «Concrètement, nous avions donc dû trouver un accord avec les Farc, notamment en matière d’ordre public, se souvient le maire de San Vicente de l’époque, Néstor Ramírez. La police était partagée moitié-moitié entre des membres des Farc - 30 hommes, armés - et des gens nommés par la mairie - 30 hommes, mais seulement équipés de bâtons…»
Néstor Ramírez avait été élu fin 2000. Les Farc étaient donc déjà installées à San Vicente depuis un an. «Mais la guérilla n’a pas réussi à truquer ces élections de 2000, ajoute-t-il. Il y avait trop de journalistes et d’observateurs internationaux.» Il a donc remporté la mise, loin devant le candidat des Farc. Même s’il a dû cette élection à son implantation locale, Ramírez était sur une liste se réclamant du parti d’Ingrid Betancourt, Vert oxygène. Il fut le seul maire du pays, cette année-là, à être élu derrière la Franco-Colombienne, désormais otage des Farc depuis février 2002, juste après la rupture des négociations de San Vicente.
«Trois jours après l’élection, trois guérilleros se sont invités chez moi, raconte l’ancien maire. Ils ont dit venir au nom de Manuel Marulanda [le chef et fondateur des Farc, mort à 80 ans en mars, ndlr]. Je leur ai offert des sodas et des tintos. Ils m’ont félicité pour mon élection et ils ont dit leur désir de collaborer avec moi. Je leur ai dit non, que ce n’était pas l’idée de mon équipe municipale. C’était d’ailleurs une des conditions d’Ingrid Betancourt : pas de compromissions avec les Farc. "Pas de soucis", m’ont-ils dit…» Février 2002 voit la rupture les négociations et l’enlèvement d’Ingrid Betancourt - sur une route qui la menait, justement, à San Vicente. Pour Néstor Ramírez, l’affaire se complique. L’armée colombienne a réinvesti le bourg, mais pas toutes les zones alentour, loin de là. Les Farc sont encore tout près : «Trois jours après la rupture, je reçois une lettre : elles m’invitent à les rencontrer dans une zone rurale. Je n’y vais évidemment pas. Deuxième lettre, plus sèche, selon laquelle je dois "comparaître". Troisième lettre : je deviens littéralement un "objectif militaire" et dois abandonner le village "immédiatement".»
Enlevé. Le Caguán est une zone de savane, conquise sur la forêt tropicale au début du XXe siècle. Entre vallées et monts pré-andins, la commune de San Vicente, moyennement riche, vit de l’élevage extensif de bovins. Au mieux de sa fortune, Fernando a eu jusqu’à 5 000 têtes de bétail. Il a eu aussi jusqu’à neuf gardes du corps. Et a été enlevé, durant huit mois, par la guérilla. Outre leur cinquantaine d’otages dits «politiques», les Farc enlèvent régulièrement des gens pour racketter les familles - ils seraient aujourd’hui 700 entre leurs mains. «Comme otage, j’ai été bien traité, raconte Fernando. La marchandise, il faut bien la traiter si on veut qu’elle garde de la valeur.» La famille a payé, il ne veut pas dire combien. «Ici, c’est toujours la loi du silence.» L’armée affirme aujourd’hui que tout va bien : «Nous avons réussi à contrôler toute l’ancienne zone démilitarisée, même s’il y a encore, parfois, des combats intenses dans des régions éloignées, à quelques dizaines de kilomètres d’ici ; des combats intenses ça ne veut pas dire qu’il y a forcément beaucoup de pertes, mais ça peut durer trois ou quatre heures», affirme le colonel Gómez, à la tête du régiment Cazadores, 1 200 hommes implantés à une dizaine de kilomètres du centre de San Vicente. La caserne rassemble aussi les 1 200 hommes d’une brigade mobile et 3 000 issus de la force spéciale de commandos Omega. 5 400 militaires pour 60 000 habitants : par défaut, l’Etat prouve qu’il n’a pas récupéré totalement l’ex-capitale des Farc.
Ruines. Néstor Ramírez montre son ex-maison, dans le centre de San Vicente, dont il ne reste rien. Juste des ruines, des pans de murs désormais bouffés par la végétation tropicale. Dynamitée le 25 janvier 2003, comme «objectif militaire» des Farc. Quatre mois plus tard, dans la nuit, les locaux de la mairie et du poste de police explosent : un seul mort, un gamin de 8 ans. Puis, de 2004 à 2007 : quatre assassinats de conseillers municipaux. Des balles dans la tête. Malgré les gardes du corps. «Douze policiers sur une quarantaine se consacrent uniquement à la protection des élus, dit le major Pérez Monroy, le commandant du poste de police. Les peurs ne sont plus les mêmes qu’à l’époque où les Farc tenaient le village. Aujourd’hui, les craintes sont diffuses : à tout moment peut survenir un assassinat, un attentat à la voiture ou à la moto piégée. Personne ne sait quand ni comment.» Mais les Farc sont toujours là, dans cette ville poussiéreuse et oubliée de la géographie colombienne. Sans uniforme de guérilleros, mais sous la forme de ces «miliciens civils», insaisissables, qui continuent à tuer et à prélever «le vaccin».

15 juin 2008

La Colombie sur le chemin de la paix

La guérilla est diminuée et ne peut plus mener d'offensives. 30 000 paramilitaires déposent les armes. S'agit-il d'une transformation en profondeur, ou d'un changement de façade ?
Photo : Des enfants jouant dans le "Parque de los Deseos" à Medellin le 2 mai 2008 (AFP/Arboleda).

En chemise claire, rondouillard mais pas vraiment sympathique, l’homme semble serein, la conscience tranquille. En ce début du mois de mai, Diego Fernando Murillo, assis devant une petite table dans une pièce du bâtiment de la police judiciaire – le « bunker » –, est plongé dans un document de plusieurs pages.À sa droite, son avocat ; debout, à sa gauche, un homme armé, en treillis sombre, surveille le prisonnier. Avec un peu de retard, le procureur ouvre la séance et l’ancien chef paramilitaire, après un bref préambule, répond aux questions laissées en suspens lors de la précédente session.Dans la pièce, ni public ni témoin. L’audience se tient à huis clos. Pas tout à fait pourtant, car la scène est retransmise dans deux villes du nord-ouest du pays, là où « Don Berna » – c’est son nom de guerre – a dirigé les milices d’extrême droite dans les années 1990. Non sans avoir auparavant trahi le parrain de la drogue, Pablo Escobar, pour mieux lui reprendre son affaire.
Démobilisation en échange d'une justice clémente
À Medellin et à Monteria, des victimes des exactions des « paras » peuvent ainsi voir le détenu, l’écouter et lui poser des questions. Mais indirectement, par écrit : ainsi le prévoit la loi « Justice et Paix », qui sert de cadre à la démobilisation des paramilitaires en échange d’une justice clémente. Un texte qui ne permet pas de confrontation avec les victimes.« Don Berna » apparaît aussi sur un grand écran dans une autre salle du « bunker », à Bogota. Une poignée de personnes sont présentes ce matin, et leurs questions trahissent les mêmes angoisses, les mêmes haines qu’à Medellin ou à Monteria : « Vous êtes venus le 14 avril 2001, vous avez emmené mon mari, et nous n’avons jamais eu de nouvelles depuis. Savez-vous où il est ? » « En octobre 1999, le 10 octobre précisément, des hommes nous ont forcés à quitter nos terres. Que pouvons-nous faire pour les récupérer ? »Les mêmes histoires – celles des milliers de disparus et d’hectares de terres volées –, les mêmes réponses aussi : « Je ne sais rien de ce lamentable fait », anonne « Don Berna ». Ou encore : «Je ne suis pas au courant, je n’ai pas d’informations.»
Près de 10 000 victimes imputées aux milices paramilitaires
Mais le vent a tourné. À coup sûr, les prochains interrogatoires seront plus musclés : comme une quinzaine d’autres chefs des AUC (Autodéfenses unies de Colombie), « Don Berna » vient d’être extradé aux États-Unis, enchaîné et menottes aux poings. Faute d’avoir joué le jeu – Bogota les accuse notamment d’avoir continué à gérer leurs sombres affaires depuis leurs cellules –, c’est désormais à la justice américaine qu’ils devront rendre des comptes.Ils devront s’expliquer non pas sur les violations des droits de l’homme mais sur leur rôle dans le trafic de cocaïne à destination des villes américaines, et risquent de lourdes peines. Voilà donc « Don Berna » et ses tristes acolytes – on attribue aux AUC, créées au milieu des années 1990, de nombreux massacres et quelque 10 000 victimes – hors d’état de nuire.Et ce n’est pas tout. Car les chefs ne sont que la partie la plus visible, la plus spectaculaire, de l’iceberg couleur kaki. Au total, plus de 30 000 paramilitaires ont accepté de déposer les armes depuis 2003, en échange d’une peine de prison de huit ans maximum.
Les Farc aussi sur la défensive
De son côté, la guérilla aussi est sur la défensive, obligée de se replier sur les zones frontalières pour échapper aux offensives de l’armée. Les Farc ont conservé une part de leurs capacités de nuisance – comme l’illustre le cas Betancourt – mais la mort de plusieurs de leurs leaders et de nombreuses désertions ont miné leurs forces, guère supérieures aujourd’hui, selon l’armée, à 9 000 hommes en armes – moitié moins qu’il y a quelques années. Le nombre des enlèvements imputés aux Farc est aussi en forte chute – de près de 1 000 par an au début des années 2000 à une cinquantaine l’an passé.Le pays serait-il sur la voie de l’apaisement ? « C’est certain, il y a moins de violence, note Frédéric Massé, analyste à Bogota à l’International Crisis Group, centre de recherche européen. La guérilla est diminuée et ne peut plus mener d’offensives militaires. Et quand 30 000 paramilitaires déposent les armes, ça fait une différence.Même si certains ne jouent le jeu qu’à moitié, si d’autres ont repris des activités criminelles, on peut estimer qu’il y a 10 000 à 15 000 hommes en armes en moins. Les statistiques attestent de cette diminution de la violence. Mais s’agit-il d’un véritable changement, en profondeur, ou seulement d’un changement de façade ? »
"Dans les faits, rien n'a changé"
Beaucoup s’interrogent en effet sur la réelle portée de cette démobilisation des « paras ». Si la grande majorité des Colombiens s’en félicitent, les organisations de défense des droits de l’homme sont, elles, sévères. « Ce processus est une farce, lâche Alirio Uribe Munoz, du Collectif des avocats, organisme qui défend les victimes d’atteintes aux droits fondamentaux.D’abord parce que ni la justice ni la vérité n’avancent : très peu des paramilitaires sont en prison, et alors qu’ils devaient dire la vérité pour bénéficier de la clémence de la justice colombienne, nous n’apprenons rien ou presque. En outre, dans les faits, rien n’a changé : il y a encore 74 groupes paramilitaires actifs dans 25 départements du pays. »Car tous les indicateurs ne sont pas au vert. La violence à l’encontre des syndicalistes est ainsi repartie à la hausse, après avoir fortement diminué : lors des quatre premiers mois de cette année, 22 assassinats avaient été enregistrés, soit presque autant que sur toute l’année 2007 (26).
Émergence de nouvelles structures criminelles
C’est certes nettement moins qu’au début des années 2000, quand 200 leaders sociaux tombaient tous les ans. Mais ces statistiques confirment une recrudescence de meurtres attribués en général aux « bandes émergentes » – selon la terminologie du gouvernement. La nature ayant peur du vide, surtout quand il y a de l’argent et de la drogue, d’autres structures criminelles ont surgi là où opéraient les paramilitaires.Pour les autorités, il ne s’agit que de délinquance commune, à combattre comme n’importe quelle activité criminelle. Pour d’autres, ces groupes sont bien plus sophistiqués et leur mode de fonctionnement rappelle étrangement celui des paramilitaires. Comme eux, ils seraient également porteurs d’un projet politique, s’attaquant aux leaders sociaux.Au point qu’il devient difficile de les distinguer des « paras ». À l’image des « Aguilas Negras » (« Aigles noirs »), très actifs dans le département Norte de Santander, dans le nord-ouest du pays. Fortes d’effectifs estimés à 4 000 hommes, elles ont d’ailleurs à leur tête d’anciens cadres des AUC.

Uribe salue l'appel de Chavez à libérer des otages des Farc

BOGOTA (Reuters) - Le président colombien Alvaro Uribe a salué l'appel à la libération des otages lancé par le président vénézuélien Hugo Chavez à la guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc).

Les liens entre la Colombie et le Venezuela sont tendus depuis l'attaque lancée en mars par l'armée colombienne contre un campement des Farc en territoire équatorien. Bogota a affirmé que des documents retrouvés dans l'ordinateur de Raul Reyes, numéro deux des Farc tué lors de cette attaque, prouvaient un soutien accordé aux Farc par Chavez.
Le président vénézuélien rejette ces accusations.
Cette semaine, il a appelé la guérilla colombienne à libérer sans conditions l'ensemble de ses otages, parmi lesquels la franco-colombienne Ingrid Betancourt.
"Je veux à nouveau faire part de nos remerciements au président Hugo Chavez pour ses récentes déclarations qui aideront la Colombie à atteindre une paix durable", a déclaré Uribe.
Il a ajouté qu'une rencontre entre Chavez et lui aurait bientôt lieu, dans le cadre du rapprochement opéré par les deux Etats voisins.
De source interne au gouvernement colombien, on indiquait que cette rencontre aurait probablement lieu au Venezuela avant le 15 juillet, tout en précisant que les détails restaient encore à définir.