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Merci aux membres du comité Arnaud, Hervé, Camille ,Sophie, Fanny, Christophe, ma grande amie Laurence et Marion (et tous les autres membres d'Agir Pour Ingrid).

Un gros merci à mes collègues d'Arcachon.
Ma très patiente et sensible directrice Sabine, mes adorables collègues Audrey et Sandra et ma petite Soeur Christelle et à l'ensemble du personnel du SIBA ainsi qu'aux élus du Bassin d'Arcachon et de Gironde.

Et aussi merci de vous avoir croisé vos chemins (spirituellement) Fabrice, Mélanie et Lorenzo et mon plus profond respect à vous Ingrid Betancourt. Nous devons continuer, vivre c’est s’engager

Encore un grand merci pour Sabine, Christelle et laurence, sans ma "maman", ma "petite soeur" et ma "jumelle" je n'aurais pas pu faire cela, vous m'avez donner un équilibre et vous m'avez rattraper quand j'ai perdu le cap, sans vous je n'aurais pas pu me relever aussi rapidement, ce comité m'a permis de faire de très belle rencontre de voir de belle personne.

Dans chacune de vous je retrouve de la dignité, du courage et la determination, les valeurs d'une certaine personne...

Merci Sabine, j'attends tes récits...
Merci Christelle, je reçois ta gentillesse...
Merci Laurence, je t'attends...

bonne route à tous, ce fut un beau moment...

Mais nous avons un nouveau combat

16 février 2008

La commune de La Teste de Buch s'engage pour Ingrid

Le samedi 23 février 2008 sera pour Ingrid BETANCOURT sa sixième année de captivité dans la jungle colombienne, les villes du Bassin d'Arcachon, et en particulier la commune de La Teste de Buch, souhaitent apporter un soutien fort à Ingrid et à sa famille. C'est pour cela que M. ACOT-MIRANDE, maire de la Teste, organise avec son équipe un rassemblement sur la plage de la Corniche, cette cérémonie « des fleurs pour Ingrid » de déroulera à 17 h , des fleurs seront lancées dans le bassin symboliquement en direction de la Colombie.
L'ensemble des élus du bassin est convié à cette réunion.
La mairie de La Teste de Buch a décidé d'afficher les portraits d'Ingrid dans les lieux public et de mettre la pétition à disposition des habitants.
La quasi totalité des autres communes se sont joints à notre comité de soutien.
Aujourd'hui il existe un ou plusieurs portraits d'Ingrid dans les communes suivantes,
Arès, Andernos, Audenge, Lège-Cap Ferret, Gujan-Mestras, Le Teich et Biganos.

15 février 2008

Ingrid Betancourt. Un sixième et dernier concert ?

Le sixième concert de soutien à Ingrid Betancourt, dimanche, à La Méaugon, célèbrera-t-il enfin la libération de la Colombienne ? Martine Gauffeny, de l’association Otages du Monde, ose l’espérer.
Pourquoi cet espoir soudain ? Vendredi dernier, la médiatrice colombienne Piedad Cordoba a exprimé son « absolue certitude qu’Ingrid Betancourt sera libérée dans très peu de temps ». On peut lui faire confiance. Elle s’est fortement impliquée dans la récente libération de Clara Rojas et de Consuelo Gonzalez. D’autre part, le contexte évolue. On annonce quatre nouvelles libérations. De plus, on dit les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) désorganisées, ayant perdu 8.000 hommes dans les combats avec l’armée.
La libération d’Ingrid est-elle assurée ? Non. Nous sommes d’autant plus prudents et inquiets que l’état de santé d’Ingrid est alarmant. Est-elle encore vivante ? Les Farc ont-elles intérêt à la libérer ? Ou à la laisser mourir ? Sa détresse doit être immense car, non seulement, elle ne bénéficie pas d’un régime de faveur mais elle se trouve avec un groupe d’otages qui lui sont hostiles.
Une intervention armée ne serait-elle pas nécessaire ? Ce serait le massacre garanti des otages. Un accord humanitaire est préférable. Notamment par la démilitarisation de deux provinces au pied des montagnes, le temps des négociations avec les représentants des Farc, en présence d’émissaires français, italiens et suisses et, éventuellement, d’une force de protection de l’ONU.
Un concert de soutien est-il vraiment utile ? La mobilisation des opinions publiques est essentielle. Rien de pire que l’oubli. Sans cette pression, le président Uribe serait-il venu en Europe ? En tout cas, les artistes, eux, sont de plus en plus nombreux à chaque concert. Ils seront douze, dimanche, dont : Anne Vanderlove, Adèle, Luluqui, Swing Bazar, Nid de Coucou, Monsieur Ogh, Maloh, Louis Capart, Dominique Babillote... Sans oublier le match d’improvisation théâtrale, demain, entre les troupes Colibris, de Saint-Brieuc et Lilann, de Lannion.

14 février 2008

Les autorités de Bogota ne croient pas à une libération rapide d'Ingrid Betancourt

Dire que les autorités colombiennes sont agacées par le "cas" Ingrid Betancourt - c'est-à-dire la propension de la France à jauger leur pays sur le seul critère du sort de l'otage franco-colombienne aux mains des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) - relève de l'euphémisme. Ce faisant, estime Fernando Araujo, ministre colombien des affaires étrangères, la presse française met surtout en exergue les "aspects négatifs" de la Colombie. "Elle s'occupe exclusivement d'Ingrid Betancourt et des otages ; elle reflète l'opinion de sa famille et des comités pour sa libération", dit-il.
Enlevé "avant Ingrid", le 4 décembre 2000, détenu pendant "six ans et vingt-sept jours" par les FARC, puis évadé le 31 décembre 2006 à la faveur d'une opération de l'armée colombienne, Fernando Araujo n'a aucun doute quant à la meilleure manière de libérer les otages : "Quand j'étais prisonnier, j'ai toujours souhaité qu'une opération soit montée pour me sauver, malgré les risques." Il connaît bien les guérilleros révolutionnaires : "Leur pensée, leur vision du monde et leur façon de le comprendre sont totalement opposées aux nôtres. Leur endoctrinement est de type marxiste ; ils justifient la terreur et, pour eux, la fin justifie les moyens."
"Ingrid, insiste de son côté le vice-ministre de la défense, Juan Carlos Pinzon, est seulement une des otages. Notre voeu est que tous, et non un seul, puissent rentrer chez eux." Dans la logique des FARC, explique-t-il, il est probable que, si un otage "a manifestement plus d'importance sur le plan médiatique, ils en fassent un "actif" politique". Le général Freddy Padilla de Leon, chef d'état-major des armées, est encore plus explicite : "Il y a plus de 720 otages, dont 42 ont une "valeur particulière", parmi lesquels Ingrid. Pour les FARC, ils signifient la seule possibilité de communiquer avec le peuple colombien, avec les gouvernements colombien et français, avec la communauté internationale."
Dès lors, poursuit le général Padilla, ces otages "acquièrent une valeur marchande, de troc, ce qui a des conséquences politiques : la dernière chose que feraient les FARC, ce serait de libérer ces personnes. Parce qu'ils (les dirigeants des FARC) se rendent compte tous les jours du bénéfice politique qu'elles représentent." Le chef de l'armée colombienne estime que la "seule approche" possible est d'obtenir la "liberté immédiate et sans conditions" des otages. Il constate en outre que le cas d'Ingrid Betancourt a exercé "une trop grande prépondérance, jusqu'au point d'influencer les relations entre la France et la Colombie. Nous n'avons pas été capables de séparer les deux choses", regrette-t-il.
Les militaires colombiens soutiennent le projet d'un "échange humanitaire" avec les FARC (otages contre guérilleros emprisonnés), mais ils sont hostiles à la création d'une nouvelle "zone démilitarisée" sur le modèle de celle de Caguan (de 1999 à 2002). Les FARC, soulignent-ils, en avaient profité pour se renforcer et terroriser la population. Leur position sur la meilleure stratégie pour libérer les otages (outre une opération militaire) semble se résumer à ceci : moins de diplomatie publique, et plus de négociations parallèles discrètes.

Ingrid Betancourt: Lula se redit prêt à participer à sa libération

Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a réaffirmé mardi que son pays était prêt à «participer à tout effort (...) humanitaire» pour la libération des otages retenus en Colombie, notamment la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt.«Le Brésil est disposé à participer à tout effort pour que, dans le cadre d'une action humanitaire, nous puissions libérer tous les otages» en Colombie, a déclaré M. Lula, interrogé sur ce point lors d'une conférence de presse à l'issue d'une rencontre en Guyane avec son homologue français Nicolas Sarkozy.«Bien sûr, il faut tenir compte de la sensibilité politique des gens. Tout ce que nous pouvons faire, il faut le faire avec l'accord du gouvernement colombien, sinon ça devient plus difficile», a-t-il averti.M.Sarkozy a pour sa part «salué le président Lula pour les efforts qu'il a entrepris pour la libération d'Ingrid Betancourt».

12 février 2008

Ingrid Betancourt libérée "dans très peu de temps" ?

Dans une interview à RFI, la médiatrice colombienne Piedad Cordoba a exprimé son "absolue certitude qu'Ingrid Betancourt sera libérée dans très peu de temps".
Par Cyriel Martin
"Je veux le dire à la France, à la communauté internationale : qu'ils aient l'absolue certitude qu'Ingrid sera libérée dans très peu de temps. Très bientôt, nous allons pouvoir l'embrasser." Vendredi 8 février, RFI colomie, la sénatrice Piedad Cordoba a relancé l'espoir d'une libération rapide d'Ingrid Betancourt. Piedad Cordoba n'est pas une illustre inconnue. Intermédiaire entre le Venezuela et la Colombie dans le dossier des otages des Farc, elle s'était déjà fortement impliquée dans la libération de Clara Rojas et de Consuelo Gonzalez , le 10 janvier dernier. Mais surtout, elle connaît personnellement Ingrid Betancourt. En 1999, Ingrid Betancourt fait libérer Piedad Cordoba Le site Internet du comité de soutien à l'otage franco-colombienne , relate en effet qu'en 1997, Ingrid Betancourt avait "tenu à rencontrer, secrètement et en pleine jungle, Manuel Marulanda, le chef historique des Farc". Un entretien qui eut lieu, selon Juan Carlos Lecompte, le mari d'Ingrid Betancourt, "grâce aux contacts privilégiés de Piedad Cordoba, qui avait organisé l'entrevue clandestine". Mais surtout, en 1999, alors qu'Andrés Pastrana, le président colombien de l'époque, mène une politique répressive contre les AUC (Autodéfenses unies de Colombie, l'autre mouvement paramilitaire), ces derniers avaient pris en otage Piedad Cordoba. Une captivité de trois semaines à laquelle Ingrid Betancourt avait mis fin en allant rencontrer, dans son fief, Carlos Castaño (alors dirigeant des AUC). Trois jours après, les paramilitaires décidèrent de libérer leur otage. "Il faut rester très prudent" (Mélanie Delloye) Aujourd'hui, la sénatrice colombienne essaie donc d'oeuvrer à son tour pour Ingrid Betancourt. "Oui, j'ai une grande affection pour Ingrid", a-t-elle déclaré dans la même interview donnée quelques heures avant son départ pour Caracas, où elle va prendre part à la libération de trois nouveaux otages . Dans une interview accordée dimanche à la radio colombienne Caracol , la fille d'Ingrid Betancourt, Mélanie Delloye, a accueilli avec espoir et prudence les déclarations de Piedad Cordoba. "J'ai une grande confiance dans la sénatrice PC, dans son immense travail pour faciliter la libération de tous les otages. Il doit donc y avoir quelque chose de vrai dans ce qu'elle dit, mais il faut rester très prudent." Enfin, Mélanie s'est adressée directement à sa mère : "J'espère que tout cela est vrai, et que rapidement on pourra s'embrasser."

10 février 2008

Colombie-présidentielle: la campagne virtuelle d'Ingrid Betancourt, séquestrée par la guérilla

Article mai 2002

BOGOTA, samedi 25 mai 2002 (LatinReporters.com) - Kidnappée il y a trois mois dans le sud colombien par des guérilleros marxistes des FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie), Ingrid Betancourt a mené, par amis et parents interposés, une campagne virtuelle pour l'élection présidentielle colombienne de ce dimanche 26 mai. Une photo grandeur nature transportée par sa mère et son mari a assuré la participation symbolique d'Ingrid, candidate écologiste, à des tables rondes et meetings électoraux. Une loi permet aux Colombiens aspirant à une charge publique de continuer à la briguer en cas de séquestration.
Ex-parlementaire de 40 ans, controversée en Colombie pour son franc-parler contre la corruption et le clientélisme en politique, Ingrid Betancourt fut enlevée le 23 février dernier en tentant d'atteindre par la route, à 600 km au sud de Bogota, la zone neutre octroyée aux FARC en novembre 1998. De violents combats agitaient cette zone, le président Andres Pastrana ayant ordonné sa reconquête par l'armée trois jours plus tôt, le 20 février, date de la rupture de trois ans de pourparlers de paix avec les rebelles.
Un détachement de guérilleros a intercepté la candidate présidentielle et sa collaboratrice Clara Rojas, candidate à la vice-présidence, à proximité de San Vicente del Caguan, chef-lieu de la zone neutre, où Ingrid Betancourt voulait saluer le maire local, élu de son parti écologiste Oxygène vert. Quelques heures plus tôt, Ingrid Betancourt avait sollicité une protection officielle pour ce voyage. Les autorités lui répondirent en lui déconseillant un tel déplacement, soulignant ses risques.
Pour réclamer la libération d'Ingrid Betancourt, de nombreuses voix se sont élevées en Europe, dont celle du président français Jacques Chirac. Ingrid jouit aussi de la nationalité française grâce à son premier mariage avec un diplomate de l'Hexagone, père de ses deux enfants, Mélanie (16 ans) et Lozenzo (13 ans), qui vivent hors de Colombie par sécurité.
Jacques Chirac a demandé à plusieurs présidents latino-américains, notamment au vénézuélien Hugo Chavez, d'intervenir auprès des FARC pour obtenir la libération d'Ingrid Betancourt. Les partis écologistes des cinq continents se sont également mobilisés.
Quant à la famille de l'infortunée, ses appels répétés aux rebelles n'ont pas eu plus d'effets que les démarches officielles. Prétendant échanger leurs otages politiques contre des guérilleros prisonniers, les FARC sont même restés insensibles à la mort du père d'Ingrid, Gabriel Betancourt, décédé à 83 ans dans la tristesse, un mois jour pour jour après l'enlèvement de sa fille. Il passa les dernières 48 heures de sa vie devant le téléphone, espérant un appel d'Ingrid, qui ignore peut-être encore aujourd'hui la mort de son père.
Ancien ministre de l'Education, Gabriel Betancourt fut aussi, à Paris, ambassadeur de Colombie auprès de l'UNESCO, puis sous-directeur de cet organisme culturel des Nations unies. Le français sans accent d'Ingrid et son diplôme de Sciences-Po de l'Institut d'études politiques de Paris datent de cette époque.
Aux législatives colombiennes de 1994, Ingrid Betancourt fut élue à la Chambre des représentants (députés), après une campagne très remarquée de distribution de préservatifs symbolisant, selon Ingrid, "le combat contre le sida de la corruption".
En 1998, elle devenait sénatrice avec 160.000 voix de préférence, soit le plus haut score personnel parmi les candidats aux législatives de cette année-là. Elle claquait rapidement la porte de la Chambre haute, la qualifiant de "nid de rats", et revenait à Paris pour y rédiger son best-seller "La rage au coeur".
Ecrit en français et traduit en espagnol plusieurs mois seulement après sa publication à Paris, ce que les Colombiens ont peu apprécié, le livre "La rage au coeur" a été vendu à 120.000 exemplaires en France. Il a aussi été favorablement remarqué aux Etats-Unis sous le titre "Until Death Do Us Part".
L'ouvrage dénonce la corruption du pouvoir en Colombie et notamment l'emprise de la drogue sur la politique. A ce propos, moins de trois semaines avant son enlèvement par les FARC, Ingrid Betancourt avait rencontré les chefs de cette guérilla marxiste avec lesquels le pouvoir négociait encore et leur avait reproché de financer leur lutte par le trafic de cocaïne, les enlèvements et l'extorsion sous menace.
Les derniers sondages n'octroient que moins de 2% des intentions de vote à Ingrid Betancourt. Sa personnalité semble plus appréciée en Europe qu'en Colombie même, où une partie de la classe politique et des médias attribuent à une soif de notoriété son imprudence qui a débouché sur son enlèvement par la guérilla.
Son mari, le publiciste colombien Juan Carlos Lecompte, et sa mère, Yolanda Pulecio, ont représenté Ingrid dans de nombreuses réunions de la campagne électorale. Il était habituel de voir la photo grandeur nature de la candidate écologiste mêlée, à la table des débats, à d'autres candidats à la présidence.
La mission d'observateurs de l'Organisation des Etats américains (OEA) veillant à la régularité de l'élection du 26 mai a réclamé vendredi "la libération immédiate" d'Ingrid Betancourt. Le coordinateur de cette mission, l'argentin Santiago Murray, souligne que c'est la première fois qu'à sa connaissance une personnalité séquestrée figure officiellement parmi les candidats d'une élection présidentielle.

Notre combat pour Ingrid, la maman de Sara et tous les autres

Voila pourquoi nous nous battons, pourquoi notre engagement est si important. Notre engagement est pour Mélanie, Lorenzo et bien sur Sara et tous les autres enfants privés de l'amour et de l'éducation de leurs parents souffrant dans la jungle colombienne.

http://www.agirpouringrid.com/otages/ib/fr/index-video.htm

Les trois otages qui doivent être libérés sont "en forme"

BARINAS (Venezuela) - Les trois ex-parlementaires colombiens, otages que la guérilla des Farc a promis de libérer, sont "en forme", a annoncé samedi à leurs familles le président vénézuélien Hugo Chavez.
"Les informations dont nous disposons indiquent qu'ils sont en forme. Espérons que comme Clara (Rojas) et Consuelo (Gonzalez), ils s'en sortent en pleine santé", a déclaré M. Chavez au cours de sa première rencontre avec les familles des otages.
La rencontre qui a eu lieu à Barinas, à 400 km au sud-ouest de Caracas, a été restransmise en direct par la chaîne de télévision publique VTV.
Les parents de Gloria Polanco, de Luis Eladio Perez et d'Orlando Beltran étaient arrivés à Caracas lundi dernier, deux jours après que les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) eurent annoncé qu'elles allaient les libérer pour des raisons de santé et qu'elles les remettraient au président vénézuélien.
Le président Chavez a assuré qu'il travaillait "sans relâche" pour récupérer les trois ex-parlementaires.
"Nous travaillons sans relâche", a-t-il déclaré à la presse, indiquant que l'obtention des coordonnées pour le rendez-vous de remise des otages était l'une des dernières choses qui restait à accomplir.
La guérilla marxiste avait annoncé samedi dernier la prochaine libération "unilatérale" de ces ex-parlementaires capturés en 2001.
Ces anciens élus font partie du groupe de 43 otages dits "politiques", dont trois Américains et la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt, que les Farc proposent de relâcher en échange de 500 guérilleros emprisonnés.
Le 10 janvier dernier, les Farc ont libéré Clara Rojas, ancienne collaboratrice d'Ingrid Betancourt, candidate à la présidentielle colombienne, et l'ex-parlementaire Consuelo Gonzalez, à la suite d'une médiation du président vénézuélien.