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Merci aux membres du comité Arnaud, Hervé, Camille ,Sophie, Fanny, Christophe, ma grande amie Laurence et Marion (et tous les autres membres d'Agir Pour Ingrid).

Un gros merci à mes collègues d'Arcachon.
Ma très patiente et sensible directrice Sabine, mes adorables collègues Audrey et Sandra et ma petite Soeur Christelle et à l'ensemble du personnel du SIBA ainsi qu'aux élus du Bassin d'Arcachon et de Gironde.

Et aussi merci de vous avoir croisé vos chemins (spirituellement) Fabrice, Mélanie et Lorenzo et mon plus profond respect à vous Ingrid Betancourt. Nous devons continuer, vivre c’est s’engager

Encore un grand merci pour Sabine, Christelle et laurence, sans ma "maman", ma "petite soeur" et ma "jumelle" je n'aurais pas pu faire cela, vous m'avez donner un équilibre et vous m'avez rattraper quand j'ai perdu le cap, sans vous je n'aurais pas pu me relever aussi rapidement, ce comité m'a permis de faire de très belle rencontre de voir de belle personne.

Dans chacune de vous je retrouve de la dignité, du courage et la determination, les valeurs d'une certaine personne...

Merci Sabine, j'attends tes récits...
Merci Christelle, je reçois ta gentillesse...
Merci Laurence, je t'attends...

bonne route à tous, ce fut un beau moment...

Mais nous avons un nouveau combat

5 juillet 2008

Un Canadien porté disparu en Colombie

Source : AFP05/07/2008 Mise à jour : 14:29
Un citoyen canadien a été porté disparu cette semaine en Colombie, selon le ministère canadien des Affaires étrangères.Le gouvernement n'a pas précisé s'il s'agissait d'un enlèvement, ce que rapportaient plusieurs médias canadiens hier, et n'a pas indiqué son identité.La télévision de Radio-Canada a indiqué que l'homme, âgé de 46 ans, s'appelait Thomas McClain, était ingénieur et vivait en Colombie depuis deux ans.La chaîne publique affirme que l'enlèvement s'est produit dans le nord-ouest du pays et que le beau-frère de M. McClain, de nationalité colombienne, a aussi été enlevé.Les diplomates canadiens en poste à Bogota sont en contact avec les autorités colombiennes et la famille pour suivre l'affaire, a indiqué à l'AFP un porte-parole gouvernemental.La disparition a eu lieu dans une région où opèrent deux organisations de guérilla d'extrême gauche, l'Armée de libération nationale (ELN) et les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc).Source : AFP -->

Pour Hervé Marro Porte parole du comité "agir pour Ingrid"

Hervé je veux te dire toute l'admiration des arcachonnais et des girondins pour ton travail et le travail du comité, te dire que mon engagement est lié au tien, c'est à dire sans ta volonté, courage et ta détermination je serais rester devant la télé.

Donc je te suis dans le collectif, Auprés de toi et d'Ingrid, oui je te suis dans ce nouvel engagement et je demande aux personnes qui participaient à nos actions d'en faire de même.

Encore un mot, Hervé je ne suis pas le seul à penser cela et si Ingrid par hasard vient nous voir, je souhaite te voir car pour moi Ingrid est une femme exceptionnelle servie par toi un homme d'exceptionnel.

3 juillet 2008

la petite armée d'Ingrid, son petit Lieutenant

PARIS (AFP) — La France célébrait jeudi la libération en Colombie d'Ingrid Betancourt en attendant d'accueillir vendredi l'ex-otage, qui a été au coeur d'une mobilisation exceptionnelle dans tout le pays, du sommet de l'Etat jusqu'aux plus petits villages.
Un "rassemblement du bonheur" était prévu en fin d'après-midi devant le parvis de l'hôtel de ville de Paris, où la photo d'Ingrid Betancourt a été déployée pendant des années.
En milieu de journée, la présidence française a annoncé que la Franco-colombienne arriverait en France vendredi dans l'après-midi, à bord d'un Airbus de la présidence française.
L'appareil, à bord duquel ont pris place la famille d'Ingrid Betancourt, le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner et le médecin-chef de la présidence française, était attendu à Bogota entre 08H00 et 09H00 locales (13H00/14H00 GMT) pour des retrouvailles qui s'annonçaient particulièrement émouvantes.
Dans une déclaration faite juste après sa libération, après six ans et quatre mois aux mains de la guérilla colombienne des Farc, Ingrid Betancourt a remercié "sa douce France", où elle a passé une partie de sa vie et fait des études, rendant hommage à tous ceux qui l'ont soutenue.
"Je suis colombienne mais je suis française, mon coeur est partagé (...) Je vais très vite être avec vous, je rêve d'être en France", a-t-elle dit.
Le président Nicolas Sarkozy, qui avait fait de la libération de la Franco-Colombienne une "priorité" de son action diplomatique et multiplié les initiatives en ce sens, a exprimé mercredi soir la "joie immense" de "toute la France", entouré par les enfants de l'ex-otage, Mélanie et Lorenzo Delloye, et sa soeur, Astrid Betancourt.
"C'est le moment tant attendu. Avec toute ma famille, on manque de mots. On n'attend que le moment de serrer maman dans nos bras", a dit Mélanie Delloye, la gorge serrée. "C'est le meilleur moment de ma vie", a assuré son frère.
L'événement faisait jeudi la Une de tous les journaux français, sans exception, tandis que radios et télévisions bouleversaient leurs programmes pour des émissions spéciales.
Les médias français ont surtout mis en avant un succès personnel du président colombien Alvaro Uribe, qui ne semble pas avoir mis au courant les autorités françaises d'une opération de libération menée dans le plus grand secret.
Le bras droit de Nicolas Sarkozy, Claude Guéant, a déclaré que la France n'avait "pas pris part" à l'opération de libération de l'otage par l'armée colombienne.
"Il est vrai que nous ne l'attendions pas à ce moment-là", a reconnu M. Guéant. "Ce dénouement, nous l'avons appris un quart d'heure" avant que les médias colombiens ne l'annoncent, a-t-il dit.
A droite comme à gauche, la classe politique française a été unanime à saluer l'heureux dénouement.
Le chef du parti socialiste François Hollande a souligné le rôle de la diplomatie française, parlant d'une cause qui a dépassé "les clivages, les sensibilités".
Ingrid Betancourt est devenue en France une icône, un symbole du drame des otages dans le monde. Elle a suscité la mobilisation de nombreux artistes, associations, personnalités de tous bords et citoyens ordinaires.
Le portrait de l'otage avait été affiché au fronton de très nombreuses mairies, qui en avaient fait leur citoyenne d'honneur. Eygalayes, un village de 75 habitants dans la Drôme (sud-est), avait même rebaptisé sa place centrale du nom d'Ingrid Betancourt.
En début de semaine, son portrait avait été hissé au Mont Blanc, le plus haut sommet des Alpes.
Les enfants d'Ingrid Betancourt, Mélanie et Lorenzo Delloye, qui avaient 16 et 13 ans lorsqu'elle a été enlevée en février 2002, étaient devenus le fer de lance de la mobilisation. Deux comités de soutien ont multiplié les opérations --marche blanche, concerts, pétitions-- mobilisant sans relâche l'attention des médias et de tout un pays.