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Nouveau blog
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Merci aux membres du comité Arnaud, Hervé, Camille ,Sophie, Fanny, Christophe, ma grande amie Laurence et Marion (et tous les autres membres d'Agir Pour Ingrid).

Un gros merci à mes collègues d'Arcachon.
Ma très patiente et sensible directrice Sabine, mes adorables collègues Audrey et Sandra et ma petite Soeur Christelle et à l'ensemble du personnel du SIBA ainsi qu'aux élus du Bassin d'Arcachon et de Gironde.

Et aussi merci de vous avoir croisé vos chemins (spirituellement) Fabrice, Mélanie et Lorenzo et mon plus profond respect à vous Ingrid Betancourt. Nous devons continuer, vivre c’est s’engager

Encore un grand merci pour Sabine, Christelle et laurence, sans ma "maman", ma "petite soeur" et ma "jumelle" je n'aurais pas pu faire cela, vous m'avez donner un équilibre et vous m'avez rattraper quand j'ai perdu le cap, sans vous je n'aurais pas pu me relever aussi rapidement, ce comité m'a permis de faire de très belle rencontre de voir de belle personne.

Dans chacune de vous je retrouve de la dignité, du courage et la determination, les valeurs d'une certaine personne...

Merci Sabine, j'attends tes récits...
Merci Christelle, je reçois ta gentillesse...
Merci Laurence, je t'attends...

bonne route à tous, ce fut un beau moment...

Mais nous avons un nouveau combat

15 mars 2008

Les otages colombiens restent au cœur des tensions

Alors que le président équatorien repousse à une date ultérieure la reprise des relations diplomatiques entre Quito et Bogota, le président vénézuélien Hugo Chavez tente d’amadouer son homologue colombien Alvaro Uribe. Les deux hommes ont eu une conversation téléphonique au cours de la journée du 13 mars 2008. Cette conversation confirme l’accalmie entre les deux hommes et entre les deux pays. Le 8 mars, à l’occasion du sommet du groupe de Rio, à Saint-Domingue, les deux chefs d’Etat, ainsi que leur homologue équatorien Rafael Correa, avaient décidé d’enterrer la hache de guerre. Le conflit était né du bombardement le 1er mars 2008, d’un camp de la guérilla des Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC). Ce camp était situé en territoire équatorien. Au cours du bombardement, le numéro deux des FARC, Raul Reyes, avait été tué.

La conversation téléphonique entre Alvaro Uribe et Hugo Chavez vise à rassurer ceux que les embrassades de Saint Domingue, le 1er mars, n’avaient pas rassurés. Au cours de leur entretien téléphonique, les deux dirigeants se sont mis d’accord pour lutter contre les groupes violents. Ils ont aussi prévu d’organiser une réunion. Pour l’instant, le climat des relations entre le Venezuela et la Colombie semble s’apaiser.
On n’en n’est pas encore là pour ce qui est du dialogue entre Bogota et Quito. Dans la capitale équatorienne, on a fait savoir que les rétablissements des relations diplomatiques prendraient « un peu de temps ». On avait bien remarqué, à Saint Domingue, que Rafael Correa n’avait accepté que du bout des lèvres les excuses d’Alvaro Uribe et sa promesse de ne plus violer le territoire équatorien. Depuis, les informations qui ont filtré de Colombie n’ont fait qu’accroître le malaise équatorien. Sur la base des informations obtenues par les services de renseignement colombiens, les autorités de Bogota ont en effet laissé entendre que les liens entre Quito et la direction des FARC étaient très étroits. D’un côté, les FARC auraient installé huit camps militaires en territoire équatorien, non loin de la frontière colombienne. Elles auraient reçu des livraisons de matériel militaire de la part de l’armée équatorienne. De l’autre côté, le président Rafael Correa aurait reçu une aide financière des FARC pour payer sa campagne électorale, fin 2006.


Des soldats équatoriens tués ou séquestrés par les FARC


Bien entendu, les Equatoriens s’offusquent de ces accusations et accusent Bogota de mener une campagne médiatique contre eux. Les autorités équatoriennes font valoir qu’elles font des efforts très importants pour assurer la surveillance de la frontière avec la Colombie. Le quart de l’armée de terre équatorienne est déployée dans cette zone. Ce qui coûte cent millions de dollars au budget équatorien tous les ans. Des soldats sont régulièrement tués ou séquestrés par les FARC. Et des centaines de milliers de civils colombiens, fuyant la violence de leur pays, sont réfugiés en Equateur.
Au cœur des relations entre les trois pays en cause, Venezuela, Equateur et Colombie, se trouve le sort des otages colombiens. Bien évidemment, le froid entre la Colombie et ses deux voisins a perturbé d’éventuelles tractations pour la libération des dizaines de personnes séquestrées, dont Ingrid Betancourt. Pourtant, les déclarations et les informations autour de ce dossier continuent à affluer. Ainsi, le Haut-commissaire colombien pour la Paix, Luis Carlos Restrepo, a rappelé que Bogota était disposé à libérer des guérilleros des FARC accusés de violations de droits de l’homme si cette mesure pouvait contribuer à la libération d’otages. Cette ouverture avait déjà été faite par le président Uribe au mois de mai 2007. Mais c’est encore loin de ce que réclament les FARC. Selon les informations trouvées dans l’un des ordinateurs de Raul Reyes, le numéro 2 de la guérilla mort le 1er mars lors du bombardement colombien, les FARC ont mis au point un plan en cinq points qui aboutiraient à la libération des otages. Les deux premières étapes auraient été constituées par la libération de deux groupes d’otages, dont Clara Rojas et Consuelo Gonzalez. Les autres étapes sont constituées de points qu’Alvaro Uribe a jusqu’à présent toujours refusés. A savoir la reconnaissance des FARC comme un groupe belligérant et non plus terroriste. Second point, la démilitarisation d’une zone de 800 kilomètres carrés dans le sud de la Colombie, pour abriter des négociations.


Uribe : 82% d’opinions favorables

Le Président Alvaro Uribe est certainement enclin à maintenir son intransigeant refus. L’opinion colombienne est en effet massivement derrière lui. Les derniers sondages lui accordent 82% d’opinions favorables. Les citoyens colombiens semblent penser que la stratégie de répression du président Uribe est couronnée d’efficacité et que les FARC sont au bord de la débandade. Ce point de vue n’est pas partagé par l’ancien Haut-commissaire à la Paix, Camilo Gomez Alzate. A ce poste dans les années 1990, sous l’autorité du président Andres Pastrana, et donc responsable d’interminables et vaines négociations avec la guérilla, Camilo Gomez Alzate affirme que les échecs militaires subis par les FARC n’entraineront pas forcément la libération des otages. Selon les propos de ce haut fonctionnaire colombien recueillis par Radio Caracol, « même avec une pression maximale, les FARC ne subissent rien. La réalité est une chose et ce qu’ils ressentent, une autre. Voilà quarante ans qu’ils sont cachés dans le maquis. Ils croient qu’ils peuvent y rester éternellement. » Une analyse pessimiste mais réaliste.

L'Equateur dit avoir démantelé plus de 100 bases des Farc

L'Equateur a démantelé 117 bases de la guérilla colombienne des Farc installées sur son territoire, a affirmé vendredi à Madrid son ambassadeur en Espagne, en réponse à un article du quotidien espagnol El Pais accusant son pays de négocier avec les Farc et d'y abriter des camps.

"Nous avons démantelé 117 camps des Farc (Forces armées révolutionnaires de Colombie), dont 47 l'an dernier», a déclaré l'ambassadeur d'Equateur, Issa Obando lors d'une conférence de presse à Madrid.

El Pais a assuré mercredi que les Farc disposaient de «huit bases stables en Equateur», dans la zone du fleuves San Miguel et qu'elles entretenaient des discussions «au plus haut niveau» avec le gouvernement équatorien.

Le journal se basait sur le contenu des ordinateurs de Raul Reyes, le numéro deux des Farc, tué le 1er mars par l'armée colombienne en territoire équatorien près de la frontière entre les deux pays, et sur le témoignage d'un ex-membre de la sécurité de Raul Reyes.

Le gouvernement équatorien avait menacé mercredi de porter plainte contre El Pais, mais son ambassadeur en Espagne a assuré vendredi n'avoir encore reçu aucune consigne en ce sens.

Il a précisé avoir envoyé une lettre de protestation au journal espagnol qui se serait engagé à la publier.

L'armée et la police équatorienne «ont détruit de l'armement et des laboratoires de cocaïne dans le secteur» mentionné par El Pais, a assuré M. Obando.

«Nous sommes des victimes du conflit» en Colombie, a-t-il souligné, affirmant que des soldats équatoriens avaient été tués lors d'affrontements avec les Farc.

L'Equateur «souhaite que ce conflit trouve une issue, mais n'est pas prêt à permettre que ses conséquences s'étendent au territoire équatorien», a-t-il souligné.

Les présidents équatorien Rafael Correa et colombien Alvaro Uribe ont annoncé vendredi dernier la fin de la crise en Amérique latine provoquée par une incursion colombienne contre une base des Farc en territoire équatorien, au cours de laquelle le numéro deux de la guerilla, Raul reyes avait été tué.

Les rassemblement en aquitaine

14 mars 2008

Otages/Farcs: un plan présenté à Sarkozy

M. Luis Eladio Perez, ex-prisonnier des Farc, devait partir aujourd'hui pour Paris pour présenter au président français Nicolas Sarkozy un plan de libération des otages encore entre les mains de la guérilla dont la franco-colombienne Ingrid Betancourt."Je ne peux pas révéler le contenu de ma proposition avant de l'avoir soumise au président Sarkozy dont la participation est fondamentale pour obtenir la libération d'Ingrid et des autres otages", a déclaré M. Perez à l'AFP."Mais je suis très optimiste, a ajouté l'ancien confident d'Ingrid pendant sa détention, car le président de mon pays Alvaro Uribe connait déjà cette proposition et la considère comme viable"."Le président Sarkozy a lancé une campagne internationale très réussie pour la vie des Colombiens. (....) Et en plus son rôle sera vital dans la partie logistique de ces libérations", a-t-il estimé, précisant que les rôles joués par le président du Venezuela Hugo Chavez et la sénatrice colombienne Piedad Cordoba seront également très sollicités

une femme indomptable

BOGOTA, vendredi 14 mars 2008 (LatinReporters.com) - Devancée seulement par la popularité (opinions favorables) sans précédent de 84% du président conservateur Alvaro Uribe, celle de la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt, ex-candidate présidentielle otage de la guérilla des FARC depuis plus de six ans, atteint 71% et surpasse la popularité des autres personnalités publiques du pays. Ces chiffres d'un sondage Gallup Colombia ont été diffusés le 13 mars.Enlevée le 23 février 2002, Ingrid Betancourt, 46 ans, est plus populaire que les notables politiques régulièrement cités par les médias colombiens comme candidats potentiels à la succession du président Uribe, pour autant que ce dernier ne brigue pas en 2010 un troisième mandat comme l'y poussent ses partisans en dépit de difficultés constitutionnelles.

C'est peut-être la première fois depuis 2002 que la popularité d'Ingrid Betancourt se mesure dans un sondage politique colombien. "Elle sera un jour présidente de la Colombie!" s'exclamait il y a deux semaines l'un de ses compagnons de séquestration, l'ancien sénateur Luis Eladio Pérez, libéré par les FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie) le 27 février dernier. En captivité, dans la jungle et souvent derrière des barbelés, Ingrid lui confiait sa vision politique d'une nouvelle Colombie.

"La guérilla s'est acharnée sur Ingrid Betancourt" indiquait l'ex-parlementaire, relevant la fermeté et l'attitude de défi de la Franco-Colombienne face à ses geôliers. La confirmation qu'elle ne s'est toujours pas rendue psychologiquement apparaissait quelques jours plus tard dans un message récupéré de l'ordinateur de Raul Reyes, le numéro deux des FARC abattu le 1er mars près de la frontière colombo-équatorienne. "Cette dame est d'un tempérament volcanique, elle est grossière et provocatrice avec les guérilleros chargés de s'occuper d'elle. En outre, s'y connaissant en image et sémiologie, elle les utilise comme impact contre les FARC" écrivait Reyes au secrétariat (commandement collectif) de la guérilla.Mais Luis Eladio Pérez a averti qu'Ingrid Betancourt, "dans un état physique et émotionnel délicat, très malade et physiquement et moralement épuisée, est peut-être encore plus diminuée" que sur les dernières preuves de vie, photo et vidéo, qui soulevèrent une émotion internationale fin novembre 2007.

Cette double image de souffrance et d'insoumission dans son bagne "révolutionnaire" a probablement forgé la popularité actuelle d'Ingrid. Elle était déjà grande à l'étranger, notamment en France. Mais en Colombie, la gloire de son époque de sénatrice s'était évaporée et son retour à la pointe des préférences des Colombiens était suffisamment inattendu pour que l'édition digitale de l'influent quotidien El Tiempo parle jeudi de "surprise".

Ingrid Betancourt fut critiquée par nombre de Colombiens pour s'être jetée dans la gueule du loup, malgré les avertissements officiels, sur une route du sud contrôlée par les FARC. En outre, l'intense pression diplomatique française sur Bogota en faveur de négociations avec la guérilla pour qu'elle libère la célèbre otage a longtemps importuné les Colombiens. Alors qu'elle était déjà séquestrée depuis près de trois mois, Ingrid se classa cinquième de l'élection présidentielle de mai 2002, sur le modeste score de 53.922 voix, soit moins d'un pour cent des suffrages (0,49% exactement). Une loi spéciale autorise en Colombie le maintien sur les listes électorales de candidats enlevés par la guérilla.

Si elle est libérée avant 2010 (la probabilité en est grande), Ingrid Betancourt aura des chances plus que raisonnables de devenir à Bogota la locataire du palais présidentiel de Nariño si sa popularité de 71% se maintient ou progresse.Elle précède désormais d'un point la pré-candidate présidentielle favorite dans les sondages précédents, l'ancienne ministre des Relations extérieures Noemi Sanin, femme de caractère au grand charme qui brigua aussi la présidence en 2002, se classant 4e, et qui est aujourd'hui ambassadrice de Colombie à Londres.

Mais si Ingrid Betancourt ambitionne vraiment encore la présidence, il faut lui souhaiter d'abord, certes, d'être libérée, mais aussi de ne pas l'être de la main du président vénézuélien Hugo Chavez, allié idéologique des FARC auquel la guérilla a remis six otages depuis le début de l'année. Car, à en croire le sondage de Gallup Colombia, Hugo Chavez est détesté par 90% des Colombiens. Etre son obligée ne serait donc pas un capital politique bénéfique.Preuve en est qu'une protégée du président vénézuélien, la pré-candidate présidentielle et sénatrice colombienne Piedad Cordoba, associée par les FARC et Chavez aux récentes libérations d'otages, ne recueille que 20% d'opinions favorables.Basé sur 1.000 entretiens téléphoniques à Bogota, Medellin, Cali et Barranquilla, le sondage a été effectué du 4 au 6 mars.

Une grave crise diplomatique, dramatisée par des mouvements de troupes, opposait ces jours-là Bogota à Caracas et Quito après l'attaque qui permit à l'armée colombienne d'abattre le chef rebelle Raul Reyes dans un camp des FARC au nord de l'Equateur. Hugo Chavez menaçait alors d'entrer en guerre contre la Colombie si elle lançait une opération similaire au Venezuela.Les Colombiens se sont unis autour de leur président note Jorge Londoño, gérant de Gallup Colombia, expliquant ainsi la popularité de 84% d'Alvaro Uribe, record de ses quasi six années de présidence.

12 mars 2008

Les eurodéputés brandissent des portraits d'Ingrid Betancourt

Les eurodéputés ont brandi des portraits d'Ingrid Betancourt et réclamé la libération immédiate des otages des FARC. La famille de la Franco-Colombienne, bien qu'invitée à la tribune d'honneur, n'a pas participé à l'événement.
Le président du parlement Hans-Gert Pöttering a réclamé dans un bref discours la "libération immédiate" de Mme Betancourt et de tous les autres otages détenus par la guérilla colombienne des FARC, "pour des raisons humanitaires".
Sous les ovations de l'hémicycle, de nombreux eurodéputés ont brandi, à l'initiative des Verts, des portraits de l'ancienne candidate écologiste à la présidentielle colombienne avec les mentions "Ingrid libre" et "Preuve de vie, preuve d'urgence".
L'ancien sénateur colombien Luis Eladio Perez, libéré le 27 février par les FARC, a affirmé mardi que la Franco-Colombienne était découragée et allait "très mal". Capturée le 23 février 2002, Ingrid Betancourt fait partie d'un groupe de 39 otages dont la guerilla propose la libération, en échange de celle de 500 miliciens emprisonnés.

11 mars 2008

Ingrid va "trés mal"

L'ex-sénateur colombien Luis Eladio Perez, libéré le 27 février par la guérilla colombienne des Farc, a affirmé que la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt était découragée et allait "très mal", dans une interview au quotidien brésilien O Globo publiée aujourd'hui.
"Elle va très mal. Je l'ai vue quelques minutes quand on me conduisait vers la liberté. Elle était extrêmement faible, maigre. Et le pire : sans force morale pour continuer. Elle sait qu'elle peut être la dernière à être libérée et cela l'angoisse énormément", a confié Perez.
Perez, qui est resté sept ans otage des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) dont quatre en compagnie d'Ingrid Betancourt, a raconté être resté seul pendant deux ans aux mains des Farc avant d'être intégré à d'autres groupes d'otages.
"Les premières personnes que j'ai rencontrées furent Ingrid et Clara Rojas (ex-otage libérée en janvier et ex-assistante de Betancourt). Nous nous étions déjà connus au Sénat et nous nous sommes liés d'amitié. Une vraie complicité s'est aussi établie pour nous défendre", a ajouté M. Perez.
"Un jour, nous avons essayé de nous échapper et nous avons été capturés. La répression a été très dure. Ils nous laissaient enchaînés tout le temps à un arbre. Ils nous punissaient. Surtout Ingrid. Comme elle est la plus connue, c'est elle qui se trouve dans les pires conditions", a estimé l'ex-sénateur.
Certains guérilleros ont même "tenté d'abuser sexuellement d'Ingrid Betancourt", a-t-il affirmé sans autres précisions.
"J'ai toujours essayer de la protéger et de faire en sorte qu'ils la respectent. J'ai connu beaucoup de difficultés à cause de cela. Mais elle (Ingrid) aussi m'a aidé", a poursuivi M. Perez.
"Quand j'ai eu un infarctus et trois comas diabétiques, elle s'est occupée de moi", a-t-il souligné.
Capturée le 23 février 2002, Ingrid Betancourt fait partie d'un groupe de 39 otages dont les Farc proposent la libération, en échange de celle de 500 guérilleros emprisonnés.

Otages des Farc: les preuves de vie de 9 militaires et policiers remises au Venezuela


BOGOTA (AFP) - Les familles de neuf militaires et policiers colombiens pris en otages ont reçu lundi à Bogota des preuves de vie, remises par les guérilleros des Farc (marxiste) au gouvernement du Venezuela.
A la demande du président Hugo Chavez, la sénatrice colombienne Piedad Cordoba a distribué dans une maison du sud de Bogota des vidéos et du courrier aux familles des otages dont certains sont prisonniers depuis plus de dix ans.
Auparavant, Mme Cordoba avait donné à Caracas au "marcheur pour la paix" Gustavo Moncayo, une preuve de vie de son fils, le sous-officier Pablo Moncayo, détenu depuis le 20 décembre 1997.
"Le plus important est de continuer à travailler pour un échange humanitaire, le plus rapidement possible et qu'il ouvre la porte au processus de paix en Colombie", a déclaré Mme Cordoba à un groupe de journalistes.
Mme Cordoba a également remercié la guérilla "pour avoir fait parvenir ces preuves de vie depuis jeudi dernier" et indiqué qu'elle poursuivra ses efforts pour obtenir la libération de l'otage franco-colombienne Ingrid Betancourt, prisonnière depuis plus de 6 ans.
Selon le ministre vénézuélien de l'Intérieur, Ramon Rodriguez Chacin, certaines des preuves de vie ont été enregistrées le 15 décembre 2007 et d'autres cette année.
Mme Cordoba a également annoncé lundi qu'elle entamerait une tournée en Amérique latine et en Europe pour promouvoir le projet d'un échange entre une quarantaine d'otages dits "politiques" des Farc, dont Mme Betancourt et trois Américains, contre quelque 500 guérilleros emprisonnés par les autorités en Colombie.

9 mars 2008

Chávez demande à Marulanda de libérer Ingrid Betancourt

A l'occasion de la journée Internationale de la Femme, le président vénézuélien a demandé au chef des FARC la libération d'Ingrid Betancourt. Il a souligné le résultat obtrenu lors du Sommet de Rio tenu vendredi, où selon lui seul l'empire américain a été mis en échec. Il a aussi annoncé le retrait des troupes, déployés à la frontière colombienne durant la crise.
Le président du Vénézuéla, Hugo Chávez, a demandé ce samedi au commandant en chef des Forces Armées Révolutionnaires de la Colombie (FARC), Manuel Marulanda, de permettre la libération de l'ex candidate à la présidentielle colombienne, Ingrid Betancourt.
"Depuis ici j'envoie une demande Manuel Marulanda : libère Ingrid, en ce Jour International de la Femme demande expressément, au nom des femmes vénézuéliennes, des femmes colombiennes, au nom de Yolanda (Pulecio, mère d'Ingrid)", a exprimé le chef de l'état, à l'occasion de la journée Internationale de la Femme, à Caracas en présence de la mère d'Ingrid Betancourt et de la sénatrice colombienne Piedad Cordoba.
"Marulanda je te demande quand tu disposeras des conditions nécessaires, que tu libères Ingrid Betancourt, c'est la seule femme qui reste entre les mains des FARC, il n'y a aucune raison pour la maintenir dans la forêt", a t-il souligné.
L'empire américain a été mis en échec.
En soulignant les résultats du Sommet de Rio, qui s'était tenu vendredi à Saint-Domingue, Chávez a assuré que "ce qui est grand, c'est la mise en échec de l'empire américain".
Le mandataire vénézuélien a rejoint le chef cubain, Fidel Castro, qui dans sa réflexion publiée ce samedi, intitulée "le seul perdant", souligne que l'impérialisme américain a perdu par "KO" avec l'accord obtenu vendredi entre les gouvernements Équateur, le Nicaragua, la Colombie et du Vénézuéla.
"C'est lui qui a été mis en échec d'hier", a dit Chávez. "Parce que personne ne doute et personne ne doit douter que l'empire cherche chaque jour à élaborer des plans, en perpétrant différents types d' actions, pour essayer de freiner le processus de changement en Amérique latine et empêcher la véritable union entre nos peuples", a t-il souligné.
"Nous avons démontré à l'empire américain et à ses agents dans ces terres qu'il n'y a pas seulement Cuba qui soit disposée à faire face aux volontés de l'empire, que Vénézuéla n'est pas seul plus disposé à faire face à ces intimidations de l'empire. Nous démontrons que nous sommes capables et que nous pouvons nous mettre debout".
Yolanda Pulecio : Je me sentait "parfaitement menacée" par le gouvernement colombien
Yolanda Pulecio, mère de l'ex candidate à la présidentielle colombienne retenue par les FARC, Ingrid Betancourt, a remercié pour "l' occasion" que lui a offerte le président Chávez pour s'adresser à l'auditoire et elle a félicité "de tout coeur" les femmes vénézuéliennes à leur tour.
"Je sais que chacune de vous, qu'elles soient mères ou non, comprennent la situation que j'ai dû vivre", a t-elle affirmé.
Pulecio a remercié le président Chávez pour sa gestions en vue de la libération de sa fille, Ingrid Betancourt, et a assuré que durant six années "elle a demandé" au président de la Colombie, Álvaro Uribe, qui l'aide "à l'heure de la situation tellement difficile que vit la Colombie".
"Je me sentais parfaitement menacée, je ne savais plus où m'adresser quand j'ai eu l'appui de votre président. Depuis le premier jour où je suis venu converser avec lui j'ai senti toute la qualité humaine qu'il a, sa solidarité, et il avait promis de m'aider et il m' a aidé, il a aidé à toutes les familles des otages colombiens ", a t-elle assuré.
La mère d'Ingrid Betancourt a remercié Chávez et la sénatrice colombienne Piedad Cordoba, puisque " car grâce à eux sept personnes ont été libérées, et je demande à Dieu tous les jours, je lui demande qu'il vous aide et que la guérilla libère ma fille".
"Vous connaissez toute sa situation. Elle est malade, elle est très faible. Je ne veux pas vous rendre tristes avec ce sujet, je ne veux pas, la seule chose que je veux, c'est que vous n'ayez jamais à vivre une chose semblable, à vous qui jouissez de vos enfants, de votre toit, que vous jouissiez de tout de ce que vous avez aujourd'hui, et se rendent compte réellement de de ce qu'elles ont, parce il y a des choses de la vie et l'on ne se rend pas compte ", a t-elle assurée.
"Je les remercie dans l'âme pour leurs manifestations, et je sais que vous êtes solidaires avec moi", a ajouté Pulecio.
Piété Cordoba : "Je ne me reposerai pas tant que je n'obtiendrai pas la paix en colombie"
La sénatrice Piedad Cordoba a entamé ses mots en remerciant "de tout coeur" le président Chávez pour "son apport" et pour "pour l'accompagnement de tout le pays à contribuer à dépasser le drame énorme que vit la Colombie, ma Patrie".
"Je veux dire au peuple vénézuélien, à ces femmes qui ont la chance et la possibilité de construire un Vénézuéla différent, un Vénézuéla qui jouit aujourd'hui de nouvelles dispositions et pas seulement la Constitution, mais aussi cette démocratie contruite à travers la V République, ils peuvent dire qu'on peut, que des avancées peuvent être obtenues, qu'en effet il peut y avoir une Révolution, qu'il peut y avoir transformation, qu'en effet il y a changement, qu'en effet il y a le socialisme", a t-elle assuré.
Cordoba a aussi demandé des "excuses" au mandataire vénézuélien pour "l'avoir embarqué" dans "une tâche tellement difficile face au conflit colombien".
"Je savais que c'était difficile, et face à ces difficultés je lui ai demandé qu'il m'aide, mais jamais je n'aurai pensé que celà allait lui enlever tant de moments de tranquillité, tant l'approche est compliqué, tant de préoccupations, mais, pardessus tout, je sais aussi que sa solidarité, son affection, son amour, sa foi, son espoir, sa lutte pour la justice, son amour pour la paix en Colombie, font qu'il se soit entièrement consacré à nous aider", a t-elle affirmé.
"Aujourd'hui, nous combattons pour la liberté d'Ingrid et de beaucoup d'autres, mais il y a aussi dans mon pays beaucoup de prisonniers politiques, des victimes de la persécution de l'État, et des victimes de l'inégalité, de l'injustice et de l'incomprensión", a ajouté Cordoba.
La sénatrice colombienne a assuré qu'elle ne se reposerai pas tant qu'elle n'obtiendra pas la paix en colombie, l'égalité et que "puisse voir le jour une colombie, différente, différente, la Colombie de l'inclusion, la Colombie sans déplacés, une Colombie sans disparues, sans pauvreté, sans injustice".
"La Colombie où les hommes et les femmes qui devraient être dans les écoles, dans les universités, construire la paix, la Patrie, ne soient plus obligés d'être dans la forêt reclus dans des conditions cruelles mais, comme nos frères, contribuent aussi à cette Révolution qui unifie l'Amérique latine avec le socialisme et qu'au sein de l'Amérique latine il y aussi la Colombie et que la Colombie fait aussi partie de l'Amérique latine", a conclu Cordoba.

Chávez demande à Marulanda de libérer Ingrid Betancourt

A l'occasion de la journée Internationale de la Femme, le président vénézuélien a demandé au chef des FARC la libération d'Ingrid Betancourt. Il a souligné le résultat obtrenu lors du Sommet de Rio tenu vendredi, où selon lui seul l'empire américain a été mis en échec. Il a aussi annoncé le retrait des troupes, déployés à la frontière colombienne durant la crise.
Le président du Vénézuéla, Hugo Chávez, a demandé ce samedi au commandant en chef des Forces Armées Révolutionnaires de la Colombie (FARC), Manuel Marulanda, de permettre la libération de l'ex candidate à la présidentielle colombienne, Ingrid Betancourt.
"Depuis ici j'envoie une demande Manuel Marulanda : libère Ingrid, en ce Jour International de la Femme demande expressément, au nom des femmes vénézuéliennes, des femmes colombiennes, au nom de Yolanda (Pulecio, mère d'Ingrid)", a exprimé le chef de l'état, à l'occasion de la journée Internationale de la Femme, à Caracas en présence de la mère d'Ingrid Betancourt et de la sénatrice colombienne Piedad Cordoba.
"Marulanda je te demande quand tu disposeras des conditions nécessaires, que tu libères Ingrid Betancourt, c'est la seule femme qui reste entre les mains des FARC, il n'y a aucune raison pour la maintenir dans la forêt", a t-il souligné.
L'empire américain a été mis en échec.
En soulignant les résultats du Sommet de Rio, qui s'était tenu vendredi à Saint-Domingue, Chávez a assuré que "ce qui est grand, c'est la mise en échec de l'empire américain".
Le mandataire vénézuélien a rejoint le chef cubain, Fidel Castro, qui dans sa réflexion publiée ce samedi, intitulée "le seul perdant", souligne que l'impérialisme américain a perdu par "KO" avec l'accord obtenu vendredi entre les gouvernements Équateur, le Nicaragua, la Colombie et du Vénézuéla.
"C'est lui qui a été mis en échec d'hier", a dit Chávez. "Parce que personne ne doute et personne ne doit douter que l'empire cherche chaque jour à élaborer des plans, en perpétrant différents types d' actions, pour essayer de freiner le processus de changement en Amérique latine et empêcher la véritable union entre nos peuples", a t-il souligné.
"Nous avons démontré à l'empire américain et à ses agents dans ces terres qu'il n'y a pas seulement Cuba qui soit disposée à faire face aux volontés de l'empire, que Vénézuéla n'est pas seul plus disposé à faire face à ces intimidations de l'empire. Nous démontrons que nous sommes capables et que nous pouvons nous mettre debout".
Yolanda Pulecio : Je me sentait "parfaitement menacée" par le gouvernement colombien
Yolanda Pulecio, mère de l'ex candidate à la présidentielle colombienne retenue par les FARC, Ingrid Betancourt, a remercié pour "l' occasion" que lui a offerte le président Chávez pour s'adresser à l'auditoire et elle a félicité "de tout coeur" les femmes vénézuéliennes à leur tour.
"Je sais que chacune de vous, qu'elles soient mères ou non, comprennent la situation que j'ai dû vivre", a t-elle affirmé.
Pulecio a remercié le président Chávez pour sa gestions en vue de la libération de sa fille, Ingrid Betancourt, et a assuré que durant six années "elle a demandé" au président de la Colombie, Álvaro Uribe, qui l'aide "à l'heure de la situation tellement difficile que vit la Colombie".
"Je me sentais parfaitement menacée, je ne savais plus où m'adresser quand j'ai eu l'appui de votre président. Depuis le premier jour où je suis venu converser avec lui j'ai senti toute la qualité humaine qu'il a, sa solidarité, et il avait promis de m'aider et il m' a aidé, il a aidé à toutes les familles des otages colombiens ", a t-elle assuré.
La mère d'Ingrid Betancourt a remercié Chávez et la sénatrice colombienne Piedad Cordoba, puisque " car grâce à eux sept personnes ont été libérées, et je demande à Dieu tous les jours, je lui demande qu'il vous aide et que la guérilla libère ma fille".
"Vous connaissez toute sa situation. Elle est malade, elle est très faible. Je ne veux pas vous rendre tristes avec ce sujet, je ne veux pas, la seule chose que je veux, c'est que vous n'ayez jamais à vivre une chose semblable, à vous qui jouissez de vos enfants, de votre toit, que vous jouissiez de tout de ce que vous avez aujourd'hui, et se rendent compte réellement de de ce qu'elles ont, parce il y a des choses de la vie et l'on ne se rend pas compte ", a t-elle assurée.
"Je les remercie dans l'âme pour leurs manifestations, et je sais que vous êtes solidaires avec moi", a ajouté Pulecio.
Piété Cordoba : "Je ne me reposerai pas tant que je n'obtiendrai pas la paix en colombie"
La sénatrice Piedad Cordoba a entamé ses mots en remerciant "de tout coeur" le président Chávez pour "son apport" et pour "pour l'accompagnement de tout le pays à contribuer à dépasser le drame énorme que vit la Colombie, ma Patrie".
"Je veux dire au peuple vénézuélien, à ces femmes qui ont la chance et la possibilité de construire un Vénézuéla différent, un Vénézuéla qui jouit aujourd'hui de nouvelles dispositions et pas seulement la Constitution, mais aussi cette démocratie contruite à travers la V République, ils peuvent dire qu'on peut, que des avancées peuvent être obtenues, qu'en effet il peut y avoir une Révolution, qu'il peut y avoir transformation, qu'en effet il y a changement, qu'en effet il y a le socialisme", a t-elle assuré.
Cordoba a aussi demandé des "excuses" au mandataire vénézuélien pour "l'avoir embarqué" dans "une tâche tellement difficile face au conflit colombien".
"Je savais que c'était difficile, et face à ces difficultés je lui ai demandé qu'il m'aide, mais jamais je n'aurai pensé que celà allait lui enlever tant de moments de tranquillité, tant l'approche est compliqué, tant de préoccupations, mais, pardessus tout, je sais aussi que sa solidarité, son affection, son amour, sa foi, son espoir, sa lutte pour la justice, son amour pour la paix en Colombie, font qu'il se soit entièrement consacré à nous aider", a t-elle affirmé.
"Aujourd'hui, nous combattons pour la liberté d'Ingrid et de beaucoup d'autres, mais il y a aussi dans mon pays beaucoup de prisonniers politiques, des victimes de la persécution de l'État, et des victimes de l'inégalité, de l'injustice et de l'incomprensión", a ajouté Cordoba.
La sénatrice colombienne a assuré qu'elle ne se reposerai pas tant qu'elle n'obtiendra pas la paix en colombie, l'égalité et que "puisse voir le jour une colombie, différente, différente, la Colombie de l'inclusion, la Colombie sans déplacés, une Colombie sans disparues, sans pauvreté, sans injustice".
"La Colombie où les hommes et les femmes qui devraient être dans les écoles, dans les universités, construire la paix, la Patrie, ne soient plus obligés d'être dans la forêt reclus dans des conditions cruelles mais, comme nos frères, contribuent aussi à cette Révolution qui unifie l'Amérique latine avec le socialisme et qu'au sein de l'Amérique latine il y aussi la Colombie et que la Colombie fait aussi partie de l'Amérique latine", a conclu Cordoba.