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Merci aux membres du comité Arnaud, Hervé, Camille ,Sophie, Fanny, Christophe, ma grande amie Laurence et Marion (et tous les autres membres d'Agir Pour Ingrid).

Un gros merci à mes collègues d'Arcachon.
Ma très patiente et sensible directrice Sabine, mes adorables collègues Audrey et Sandra et ma petite Soeur Christelle et à l'ensemble du personnel du SIBA ainsi qu'aux élus du Bassin d'Arcachon et de Gironde.

Et aussi merci de vous avoir croisé vos chemins (spirituellement) Fabrice, Mélanie et Lorenzo et mon plus profond respect à vous Ingrid Betancourt. Nous devons continuer, vivre c’est s’engager

Encore un grand merci pour Sabine, Christelle et laurence, sans ma "maman", ma "petite soeur" et ma "jumelle" je n'aurais pas pu faire cela, vous m'avez donner un équilibre et vous m'avez rattraper quand j'ai perdu le cap, sans vous je n'aurais pas pu me relever aussi rapidement, ce comité m'a permis de faire de très belle rencontre de voir de belle personne.

Dans chacune de vous je retrouve de la dignité, du courage et la determination, les valeurs d'une certaine personne...

Merci Sabine, j'attends tes récits...
Merci Christelle, je reçois ta gentillesse...
Merci Laurence, je t'attends...

bonne route à tous, ce fut un beau moment...

Mais nous avons un nouveau combat

9 mars 2008

Chávez demande à Marulanda de libérer Ingrid Betancourt

A l'occasion de la journée Internationale de la Femme, le président vénézuélien a demandé au chef des FARC la libération d'Ingrid Betancourt. Il a souligné le résultat obtrenu lors du Sommet de Rio tenu vendredi, où selon lui seul l'empire américain a été mis en échec. Il a aussi annoncé le retrait des troupes, déployés à la frontière colombienne durant la crise.
Le président du Vénézuéla, Hugo Chávez, a demandé ce samedi au commandant en chef des Forces Armées Révolutionnaires de la Colombie (FARC), Manuel Marulanda, de permettre la libération de l'ex candidate à la présidentielle colombienne, Ingrid Betancourt.
"Depuis ici j'envoie une demande Manuel Marulanda : libère Ingrid, en ce Jour International de la Femme demande expressément, au nom des femmes vénézuéliennes, des femmes colombiennes, au nom de Yolanda (Pulecio, mère d'Ingrid)", a exprimé le chef de l'état, à l'occasion de la journée Internationale de la Femme, à Caracas en présence de la mère d'Ingrid Betancourt et de la sénatrice colombienne Piedad Cordoba.
"Marulanda je te demande quand tu disposeras des conditions nécessaires, que tu libères Ingrid Betancourt, c'est la seule femme qui reste entre les mains des FARC, il n'y a aucune raison pour la maintenir dans la forêt", a t-il souligné.
L'empire américain a été mis en échec.
En soulignant les résultats du Sommet de Rio, qui s'était tenu vendredi à Saint-Domingue, Chávez a assuré que "ce qui est grand, c'est la mise en échec de l'empire américain".
Le mandataire vénézuélien a rejoint le chef cubain, Fidel Castro, qui dans sa réflexion publiée ce samedi, intitulée "le seul perdant", souligne que l'impérialisme américain a perdu par "KO" avec l'accord obtenu vendredi entre les gouvernements Équateur, le Nicaragua, la Colombie et du Vénézuéla.
"C'est lui qui a été mis en échec d'hier", a dit Chávez. "Parce que personne ne doute et personne ne doit douter que l'empire cherche chaque jour à élaborer des plans, en perpétrant différents types d' actions, pour essayer de freiner le processus de changement en Amérique latine et empêcher la véritable union entre nos peuples", a t-il souligné.
"Nous avons démontré à l'empire américain et à ses agents dans ces terres qu'il n'y a pas seulement Cuba qui soit disposée à faire face aux volontés de l'empire, que Vénézuéla n'est pas seul plus disposé à faire face à ces intimidations de l'empire. Nous démontrons que nous sommes capables et que nous pouvons nous mettre debout".
Yolanda Pulecio : Je me sentait "parfaitement menacée" par le gouvernement colombien
Yolanda Pulecio, mère de l'ex candidate à la présidentielle colombienne retenue par les FARC, Ingrid Betancourt, a remercié pour "l' occasion" que lui a offerte le président Chávez pour s'adresser à l'auditoire et elle a félicité "de tout coeur" les femmes vénézuéliennes à leur tour.
"Je sais que chacune de vous, qu'elles soient mères ou non, comprennent la situation que j'ai dû vivre", a t-elle affirmé.
Pulecio a remercié le président Chávez pour sa gestions en vue de la libération de sa fille, Ingrid Betancourt, et a assuré que durant six années "elle a demandé" au président de la Colombie, Álvaro Uribe, qui l'aide "à l'heure de la situation tellement difficile que vit la Colombie".
"Je me sentais parfaitement menacée, je ne savais plus où m'adresser quand j'ai eu l'appui de votre président. Depuis le premier jour où je suis venu converser avec lui j'ai senti toute la qualité humaine qu'il a, sa solidarité, et il avait promis de m'aider et il m' a aidé, il a aidé à toutes les familles des otages colombiens ", a t-elle assuré.
La mère d'Ingrid Betancourt a remercié Chávez et la sénatrice colombienne Piedad Cordoba, puisque " car grâce à eux sept personnes ont été libérées, et je demande à Dieu tous les jours, je lui demande qu'il vous aide et que la guérilla libère ma fille".
"Vous connaissez toute sa situation. Elle est malade, elle est très faible. Je ne veux pas vous rendre tristes avec ce sujet, je ne veux pas, la seule chose que je veux, c'est que vous n'ayez jamais à vivre une chose semblable, à vous qui jouissez de vos enfants, de votre toit, que vous jouissiez de tout de ce que vous avez aujourd'hui, et se rendent compte réellement de de ce qu'elles ont, parce il y a des choses de la vie et l'on ne se rend pas compte ", a t-elle assurée.
"Je les remercie dans l'âme pour leurs manifestations, et je sais que vous êtes solidaires avec moi", a ajouté Pulecio.
Piété Cordoba : "Je ne me reposerai pas tant que je n'obtiendrai pas la paix en colombie"
La sénatrice Piedad Cordoba a entamé ses mots en remerciant "de tout coeur" le président Chávez pour "son apport" et pour "pour l'accompagnement de tout le pays à contribuer à dépasser le drame énorme que vit la Colombie, ma Patrie".
"Je veux dire au peuple vénézuélien, à ces femmes qui ont la chance et la possibilité de construire un Vénézuéla différent, un Vénézuéla qui jouit aujourd'hui de nouvelles dispositions et pas seulement la Constitution, mais aussi cette démocratie contruite à travers la V République, ils peuvent dire qu'on peut, que des avancées peuvent être obtenues, qu'en effet il peut y avoir une Révolution, qu'il peut y avoir transformation, qu'en effet il y a changement, qu'en effet il y a le socialisme", a t-elle assuré.
Cordoba a aussi demandé des "excuses" au mandataire vénézuélien pour "l'avoir embarqué" dans "une tâche tellement difficile face au conflit colombien".
"Je savais que c'était difficile, et face à ces difficultés je lui ai demandé qu'il m'aide, mais jamais je n'aurai pensé que celà allait lui enlever tant de moments de tranquillité, tant l'approche est compliqué, tant de préoccupations, mais, pardessus tout, je sais aussi que sa solidarité, son affection, son amour, sa foi, son espoir, sa lutte pour la justice, son amour pour la paix en Colombie, font qu'il se soit entièrement consacré à nous aider", a t-elle affirmé.
"Aujourd'hui, nous combattons pour la liberté d'Ingrid et de beaucoup d'autres, mais il y a aussi dans mon pays beaucoup de prisonniers politiques, des victimes de la persécution de l'État, et des victimes de l'inégalité, de l'injustice et de l'incomprensión", a ajouté Cordoba.
La sénatrice colombienne a assuré qu'elle ne se reposerai pas tant qu'elle n'obtiendra pas la paix en colombie, l'égalité et que "puisse voir le jour une colombie, différente, différente, la Colombie de l'inclusion, la Colombie sans déplacés, une Colombie sans disparues, sans pauvreté, sans injustice".
"La Colombie où les hommes et les femmes qui devraient être dans les écoles, dans les universités, construire la paix, la Patrie, ne soient plus obligés d'être dans la forêt reclus dans des conditions cruelles mais, comme nos frères, contribuent aussi à cette Révolution qui unifie l'Amérique latine avec le socialisme et qu'au sein de l'Amérique latine il y aussi la Colombie et que la Colombie fait aussi partie de l'Amérique latine", a conclu Cordoba.

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