http://www.agirpouringrid.com/

Nouveau blog
http://agiravecingrid-aquitaine.blogspot.com/

Merci aux membres du comité Arnaud, Hervé, Camille ,Sophie, Fanny, Christophe, ma grande amie Laurence et Marion (et tous les autres membres d'Agir Pour Ingrid).

Un gros merci à mes collègues d'Arcachon.
Ma très patiente et sensible directrice Sabine, mes adorables collègues Audrey et Sandra et ma petite Soeur Christelle et à l'ensemble du personnel du SIBA ainsi qu'aux élus du Bassin d'Arcachon et de Gironde.

Et aussi merci de vous avoir croisé vos chemins (spirituellement) Fabrice, Mélanie et Lorenzo et mon plus profond respect à vous Ingrid Betancourt. Nous devons continuer, vivre c’est s’engager

Encore un grand merci pour Sabine, Christelle et laurence, sans ma "maman", ma "petite soeur" et ma "jumelle" je n'aurais pas pu faire cela, vous m'avez donner un équilibre et vous m'avez rattraper quand j'ai perdu le cap, sans vous je n'aurais pas pu me relever aussi rapidement, ce comité m'a permis de faire de très belle rencontre de voir de belle personne.

Dans chacune de vous je retrouve de la dignité, du courage et la determination, les valeurs d'une certaine personne...

Merci Sabine, j'attends tes récits...
Merci Christelle, je reçois ta gentillesse...
Merci Laurence, je t'attends...

bonne route à tous, ce fut un beau moment...

Mais nous avons un nouveau combat

30 juillet 2008

Guillermo Javier Solórzano, 1 an, 1 mois et 26 jours de captivité

Libération-30 juillet 2008.


Le commandant de Florida aurait dû se faire moins d’amis. Avant son enlèvement dans cette région montagneuse du sud-ouest de la Colombie, l’officier, spécialisé dans la police de proximité, s’était gagné l’estime de la population. Des plus pauvres d’abord, grâce aux médecins et aux clowns qu’il amenait dans les quartiers déshérités. Mais aussi des notables, comme le commerçant Humberto Loaiza, qui l’a invité, ce soir de juin 2007, dans un restaurant en zone rurale. Tout déplacement hors de la ville est risqué. Les Farc font des descentes depuis la cordillère toute proche, dans une zone qu’elles jugent stratégique : elles exigent depuis des années le retrait des troupes de Florida et de la commune voisine de Pradera pour y négocier l’échange des otages contre leurs prisonniers. Solórzano aurait pu décliner l’invitation, sans l’insistance de sa fille de 7 ans, attirée par la promesse d’une piscine. «Ne te sens pas coupable», lui a-t-il dit depuis, dans une preuve de vie. Les invités étaient en maillot de bain quand des hommes armés ont sauté les clôtures. Ils venaient chercher le commerçant pour en tirer une rançon, et ont profité de l’aubaine pour embarquer le policier. Loaiza a été libéré six mois plus tard. Solórzano, lui, lit et relit la Bible dans un recoin de cordillère.