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Merci aux membres du comité Arnaud, Hervé, Camille ,Sophie, Fanny, Christophe, ma grande amie Laurence et Marion (et tous les autres membres d'Agir Pour Ingrid).

Un gros merci à mes collègues d'Arcachon.
Ma très patiente et sensible directrice Sabine, mes adorables collègues Audrey et Sandra et ma petite Soeur Christelle et à l'ensemble du personnel du SIBA ainsi qu'aux élus du Bassin d'Arcachon et de Gironde.

Et aussi merci de vous avoir croisé vos chemins (spirituellement) Fabrice, Mélanie et Lorenzo et mon plus profond respect à vous Ingrid Betancourt. Nous devons continuer, vivre c’est s’engager

Encore un grand merci pour Sabine, Christelle et laurence, sans ma "maman", ma "petite soeur" et ma "jumelle" je n'aurais pas pu faire cela, vous m'avez donner un équilibre et vous m'avez rattraper quand j'ai perdu le cap, sans vous je n'aurais pas pu me relever aussi rapidement, ce comité m'a permis de faire de très belle rencontre de voir de belle personne.

Dans chacune de vous je retrouve de la dignité, du courage et la determination, les valeurs d'une certaine personne...

Merci Sabine, j'attends tes récits...
Merci Christelle, je reçois ta gentillesse...
Merci Laurence, je t'attends...

bonne route à tous, ce fut un beau moment...

Mais nous avons un nouveau combat

14 mai 2008

Pérou: François Fillon évoquera le dossier Ingrid Betancourt

Le sort d'Ingrid Betancourt et des otages de Colombie sera abordé entre François Fillon et ses interlocuteurs sud-américains lors de la courte visite du Premier ministre français vendredi au Pérou, a-t-on appris auprès de son entourage. Le chef du gouvernement passera une dizaine d'heures à Lima, où se tient le Ve sommet Union européenne-Amérique latine et Caraïbes. "Il est évident que le dossier Betancourt sera abordé", précisait en début de semaine un conseiller de Matignon. "Il s'agit de mobiliser les pays du sous-continent pour faire aboutir l'idée d'une solution humanitaire". Le président colombien Alvaro Uribe devrait être présent à Lima mais la participation du Vénézuélien Hugo Chavez, qui a joué les médiateurs dans le dossier des otages de Colombie, restait incertaine mercredi matin. Selon son entourage, François Fillon devrait avoir une demi-douzaine d'entretiens bilatéraux à Lima, notamment avec le président Alan Garcia. Une soixantaine de dirigeants sont attendus dans la capitale andine, parmi lesquels le président de la Commission européenne José Manuel Barroso, le Slovène Janez Jansa, actuel président de l'UE, la chancelière allemande Angela Merkel et le président du gouvernement espagnol José Luis Rodriguez Zapatero, dont le pays accueillera en 2010 le prochain sommet Union européenne-Amérique latine.

Hommage à Ingrid Betancourt à Cannes

Un portrait d'Ingrid Betancourt, otage de la guérilla colombienne des Farc depuis plus de six ans, a été installé pour la quatrième année consécutive sur la façade principale du palais des Festival de Cannes.Le festival a choisi une photo où Mme Betancourt apparaît souriante, une main sous le menton et fixant l'objectif. L'affiche rappelle, par une légende en lettres rouges, que l'otage franco-colombien est détenu depuis février 2002.L'affiche est installée près des célèbres marches rouges que fouleront à partir de mercredi de nombreuses personnalités devant les caméras du monde entier.Depuis 2005, le Festival de Cannes entend marquer ainsi sa solidarité avec l'otage.Ingrid Betancourt fait partie des 39 otages que la guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) considère comme des "prisonniers politiques" et qu'elle entend échanger contre 500 guérilleros emprisonnés.

Betancourt: Correa propose l'Equateur pour une libération

PARIS (AFP)

Le président équatorien Rafael Correa a reçu le soutien de Nicolas Sarkozy mardi à Paris, réaffirmant qu'il était "disposé à prêter le territoire équatorien" pour faciliter la libération d'otages de la guérilla colombienne des Farc, dont fait partie Ingrid Betancourt.
Le président Nicolas Sarkozy, qui a fait de la libération de la Franco-colombienne une priorité, "a remercié le président Correa pour ses efforts humanitaires et pour sa volonté constante d'oeuvrer" pour la libération des otages, a indiqué l'Elysée après un entretien entre les deux dirigeants.
M. Correa a souligné être venu défendre toute "solution pacifique" pour une libération des otages et la fin du conflit en Colombie, lors d'une tournée européenne qui l'a mené à Madrid et Bruxelles, avant le sommet UE-Amérique latine à Lima en fin de semaine.
"S'il faut prêter le territoire équatorien pour la libération des otages, nous sommes disposés à le faire", a déclaré en français M. Correa au cours d'une conférence à l'Institut des sciences politiques de Paris.
"Il faut rappeler que parmi les otages en Colombie figurent également des Equatoriens" et des ressortissants d'autres pays, a affirmé M. Correa, faisant référence aux plus de 3.000 otages retenus par les guérillas marxistes, les groupes paramilitaires d'extrême droite et les bandes criminelles.
M. Sarkozy a plaidé de son coté "pour l'apaisement et le dialogue dans la région", après la mort du numéro 2 des Farc Raul Reyes, tué dans un raid colombien en Equateur, qui a stoppé les négociations en vue d'une libération des otages. Cette incursion a provoqué une grave crise entre l'Equateur soutenu par le Venezuela et la Colombie, alliée des Etats-Unis.
M. Sarkozy a toutefois rappelé que "chaque Etat a le droit au respect de sa sécurité, mais aussi de sa souveraineté", selon la présidence.
Il "s'est dit prêt, à titre bilatéral et dans le cadre de l'Union européenne, à apporter son soutien au +plan Ecuador+" qui comprend notamment une aide au développement économique et social de la zone frontalière de l'Equateur avec la Colombie.
De son côté, Rafael Correa s'est dit "tout à fait prêt à reprendre les relations avec la Colombie, mais à partir du moment ou son gouvernement cessera de nous calomnier et dira la vérité".
Bogota accuse le Venezuela et l'Equateur de soutenir la guérilla des Farc, classées terroristes par les Etats-Unis et l'Union européenne depuis 2002, ce que récusent Quito et Caracas.
M. Correa a dit espérer "rétablir le contact" rapidement avec les Farc mais uniquement en vue d'une libération des otages, ajoutant que "si le contact est rétabli d'abord par le Venezuela, tant mieux".
Le président vénézuélien Hugo Chavez a obtenu au début de l'année la libération de six otages dont Clara Rojas, ancienne compagne de captivité d'Ingrid Betancourt.

13 mai 2008

Ingrid Betancourt : la médiation très stratégique de l'Équateur

Le Point.fr

C'est une visite qualifiée "de la plus haute importance" par le comité de soutien à Ingrid Betancourt . Rafael Correa, président de l'Équateur, est reçu par Nicolas Sarkozy ce mardi. L'objectif de la rencontre ? "Évoquer les relations entre l'Équateur et la France [...] et plus particulièrement la situation des otages détenus par les Farc en Colombie, dont notre compatriote Mme Ingrid Betancourt", selon un communiqué diffusé par l'Élysée. L'Équateur se hisse donc au rang d'interlocuteur officiel de la France dans le délicat dossier des otages détenus en Colombie. Un rôle que ce petit État d'Amérique latine (la moitié de la surface de la France) doit désormais assumer au grand jour, après l'avoir tenu discrètement, en coulisse, durant des années. Explications. Liens entre l'Équateur et les Farc Le 1er mars dernier, l'armée colombienne bombarde un campement des Farc situé sur le territoire équatorien. L'objectif ? Abattre Raul Reyes , le numéro 2 et principal interlocuteur de la guérilla avec la communauté internationale. La cible est atteinte, avec, à la clé, cette conséquence immédiate : l'interruption de toutes les négociations en cours pour la libération d'otages. L'incursion colombienne provoque ainsi une crise diplomatique sans précédent entre, d'un côté, la Colombie, et de l'autre, le Venezuela et l'Équateur. Bogota prône la méthode musclée pour venir à bout des Farc, tandis que Caracas et Quito se montrent idéologiquement proches de ses revendications. Pour justifier l'opération militaire, la Colombie accuse l'Équateur d'entretenir des liens avec les Farc. Des accusations rejetées en bloc par Rafael Correa, qui garantit à la communauté internationale que son pays "n'est pas un sanctuaire du groupe guérillero". Des documents retrouvés dans l'ordinateur de Raul Reyes prouvent toutefois l'existence de liens entre le gouvernement équatorien et la guérilla, mais Correa dément, et "se moque de ces documents". Il estime qu'ils ont été "manipulés" pour lui "nuire". Libération avortée Pourtant, dans le même temps, Rafael Correa reconnaît que son pays était au coeur des négociations avec les Farc en février dernier, et qu'il était " sur le point d'obtenir la libération d'Ingrid Betancourt quand le camp de Raul Reyes a été bombardé". La thèse d'une libération alors imminente de l'otage franco-colombienne, via l'Équateur, en mars, semble aujourd'hui acquise. Des documents retrouvés dans l'ordinateur de l'ex numéro deux des Farc évoquent des négociations en ce sens. Bernard Kouchner, qui avait d'ailleurs rencontré Rafael Correa lors de sa tournée en Amérique latine, fin avril, l'a lui-même reconnu . Reste que la médiation équatorienne n'est pas sans contrepartie. Le président Correa profite en effet de sa tournée européenne (Paris n'est qu'une étape) pour solliciter une aide économique en faveur du "Plan Équateur", un plan bâti pour sécuriser la zone frontalière avec la Colombie, conçu pour faire contrepoids au "Plan Colombie", une aide financière et un appui militaire des États-Unis à la Colombie. Une nouvelle preuve, s'il en est, qu'Ingrid Betancourt est d'abord l'otage des enjeux géopolitiques d'une Amérique latine en pleine recomposition.

12 mai 2008

Quito dit ne plus être en contact avec les Farc depuis un mois

PARIS (Reuters) - Les contacts avec la guérilla des Farc, qui détiennent des centaines d'otages en Colombie dont Ingrid Betancourt, sont rompus depuis la mort, le 1er mars, de Raul Reyes, n° 2 du mouvement colombien, déclare au Monde le président équatorien Rafael Correa.

"Nous étions sur le point d'obtenir (la libération d'Ingrid Betancourt) quand le camp de Raul Reyes a été bombardé. Je ne sais pas s'il allait tenir parole, mais il avait annoncé la libération de deux otages en mars, dont Mme Betancourt. La France le savait", dit-il dans un entretien publié dans l'édition de mardi du quotidien français.
Rafael Correa est attendu mardi à Paris où il doit notamment rencontrer le président français Nicolas Sarkozy, qui a juré d'obtenir la libération de l'otage franco-colombienne détenue dans la jungle colombienne depuis 2002.
"La France sait que nous sommes prêts à poursuivre nos efforts en faveur de la libération des otages. Malheureusement, depuis la mort de Raul Reyes, tous les contacts avec la direction des Farc ont été perdus", ajoute-t-il.
L'attaque avait été menée en territoire équatorien par l'armée colombienne. Nicolas Sarkozy s'est depuis adressé solennellement au chef des Farc dans une allocution télévisée et a envoyé une mission sur place en avril, en vain.
Rafael Correa évoque comme moyen de mettre fin à la crise une forme de reconnaissance des Forces armées révolutionnaires de Colombie, actuellement classées comme organisation terroriste par les Etats-Unis et l'Union européenne. La France, qui assumera le 1er juillet la présidence de l'UE, serait d'accord à certaines conditions.
"Si les Farc, qui ont une armée organisée et contrôlent une partie du territoire, cessent leurs actions terroristes, s'ils cessent les prises d'otages, s'ils respectent le droit humanitaire, nous pourrons les reconnaître comme interlocuteur pour négocier la paix. La France a exactement la même position que l'Equateur", affirme-t-il.
Le chef de l'Etat équatorien dément par ailleurs les affirmations de la presse espagnole selon laquelle des documents censés provenir de l'ordinateur de Reyes montreraient qu'il a reçu de l'argent des Farc pour sa campagne électorale en 2006.
"Je me moque de ces documents et de ce qu'en pensent les Etats-Unis, Interpol et la Colombie", dit-il.

Otages en Colombie: "contacts perdus" avec les Farc, dit le président équatorien

PARIS (AFP) — Tous les contacts noués avec les Farc en Colombie pour une libération de l'otage Ingrid Betancourt ont "été perdus" avec la mort en mars du numéro deux de la guérilla, a expliqué le président de l'Equateur Rafael Correa au quotidien français Le Monde.
Le président Correa a expliqué que l'Equateur était "sur le point" d'obtenir la libération de Mme Betancourt "quand le camp de Raul Reyes (numéro 2 des Farc) a été bombardé", le 1er mars, lors d'une incursion militaire colombienne en territoire équatorien.
"Je ne sais pas s'il allait tenir parole, mais il avait annoncé la libération de deux otages en mars, dont Mme Betancourt. La France le savait. Et la France sait que nous sommes prêts à poursuivre nos efforts en faveur de la libération des otages", explique M. Correa dans son entretien au Monde.
"Malheureusement, depuis la mort de Raul Reyes, tous les contacts avec la direction des Farc ont été perdus", ajoute-t-il.
Un comité de soutien en France à l'otage franco-colombienne Ingrid Betancourt a demandé lundi à la chancelière allemande Angela Merkel d'évoquer le sort des otages en Colombie et "d'apporter son aide" à leur libération lors de sa visite dans ce pays et de ses rencontres avec le président Alvaro Uribe et le ministre des Affaires étrangères Fernando Araujo prévues les 17 et 18 mai.
La France avait envoyé un avion médicalisé en Colombie début avril pour secourir Mme Betancourt, ex-candidate à la présidentielle, détenue depuis plus de 6 ans, mais s'est heurté à une fin de non-recevoir des Farc.
Paris est actuellement peu optimiste sur les chances d'une libération à court terme de Mme Betancourt.
M. Correa effectue cette semaine une tournée en Europe, en Espagne, à Bruxelles et France, où il arrivera mardi.
M. Correa a été accusé par la Colombie de complaisance envers les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc). Les relations entre l'Equateur et la Colombie sont très tendues depuis l'attaque du camp de M. Reyes.
"En Amérique latine, l'Equateur a remporté la bataille diplomatique contre la Colombie", a assuré M. Correa. "En revanche, l'Europe a assumé une position très proche de celle des Etats-Unis. La désinformation a fait des siennes", a-t-il affirmé.
Pour le président équatorien, "L'Equateur n'est pas un acteur du conflit colombien, il en est une victime".
"Ne comptez jamais sur nous pour la guerre", ajoute-t-il.

Le président équatorien entame sa tournée en Europe

QUITO, 11 mai (Xinhua)


Le président équatorien, Rafael Correa, a entamé dimanche sa tournée européenne de quatre jours qui le conduira en Espagne, en Belgique et en France, les otages des guérilleros et la crise diplomatique équatorio-colombienne se situant en tête de liste de son agenda.
Accompagné par des ministres de son cabinet, dont la ministre des Relations extérieures, Maria Isabel Salvador, ainsi que d'autres importants responsables, M. Correa s'entretiendra avec le Premier ministre espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, le président français, Nicolas Sarkozy, et le chef de la diplomatie de l'Union européenne, Javier Solana.
La tournée de M. Correa vise à lutter contre la présumée campagne de médias lancée par la Colombie contre ce pays latino- américain. La Colombie a accusé M. Correa d'avoir des liens avec les guérilleros des Forces armées révolutionnaires de la Colombie (FARC).
L'Equateur a rompu ses relations diplomatiques avec la Colombie le 3 mars, deux jours après que cette dernière eut violé la souveraineté équatorienne et tué le dirigeant des FARC, Raul Reyes, lors d'une incursion militaire transfrontalière.
Lors de sa visite en France, M. Correa a prévu de rencontrer la famille de la citoyenne franco-colombienne Ingrid Betancourt, retenue captive par les FARC depuis 2002. Il y a une semaine, M. Correa avait indiqué qu'il fournirait son aide au président français pour favoriser la libération de Mme Betancourt.