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Merci aux membres du comité Arnaud, Hervé, Camille ,Sophie, Fanny, Christophe, ma grande amie Laurence et Marion (et tous les autres membres d'Agir Pour Ingrid).

Un gros merci à mes collègues d'Arcachon.
Ma très patiente et sensible directrice Sabine, mes adorables collègues Audrey et Sandra et ma petite Soeur Christelle et à l'ensemble du personnel du SIBA ainsi qu'aux élus du Bassin d'Arcachon et de Gironde.

Et aussi merci de vous avoir croisé vos chemins (spirituellement) Fabrice, Mélanie et Lorenzo et mon plus profond respect à vous Ingrid Betancourt. Nous devons continuer, vivre c’est s’engager

Encore un grand merci pour Sabine, Christelle et laurence, sans ma "maman", ma "petite soeur" et ma "jumelle" je n'aurais pas pu faire cela, vous m'avez donner un équilibre et vous m'avez rattraper quand j'ai perdu le cap, sans vous je n'aurais pas pu me relever aussi rapidement, ce comité m'a permis de faire de très belle rencontre de voir de belle personne.

Dans chacune de vous je retrouve de la dignité, du courage et la determination, les valeurs d'une certaine personne...

Merci Sabine, j'attends tes récits...
Merci Christelle, je reçois ta gentillesse...
Merci Laurence, je t'attends...

bonne route à tous, ce fut un beau moment...

Mais nous avons un nouveau combat

10 mai 2008

La vérité colombienne....

Détenu pendant huit ans, de novembre 1998 à avril 2006, par les FARC colombiennes, le sous-lieutenant John Pinchao est l’un des deux otages à avoir réussi à s’évader de la jungle. Ce livre poignant et intense est le premier témoignage sur les conditions de détention des otages des FARC. Il raconte de façon très détaillée la vie de ces femmes et de ces hommes, luttant pour leur survie et leur dignité, forcés à marcher des heures dans une jungle inhospitalière, vivant parqués dans des abris de fortune, enchaînés pendant la nuit et même parfois le jour, forcés à dormir à même le sol sur des bâches en plastiques, rongés par les insectes, n’ayant pas accès à une alimentation décente et encore moins aux médicaments. Policier de profession, homme d’origine modeste, John Pinchao a croisé pendant sa détention des centaines d’otages, dont Ingrid Betancourt avec qui il a passé trois ans et dont il était un des plus proches confidents. Plusieurs chapitres du livre lui sont consacrés. Ils racontent notamment sa tentative d’évasion, les punitions qui lui ont été infligées après son échec, ses relations avec les autres prisonniers ainsi qu’avec ses geôliers. Ce livre raconte également la vie de ces femmes et de ces hommes, souvent jeunes et pauvres, qui se sont enrôlés dans les FARC pour échapper à la misère et qui finalement ne vivent pas mieux que leurs otages, étant en plus astreints à des règles très stricts. Témoignage unique, palpitant et angoissant à la fois, Évadé de l’enfer raconte huit ans d’errance dans la jungle, jusqu’à ce jour où l’auteur réussit à s’enfuir, après avoir minutieusement préparé son évasion. Livré à lui-même, poursuivi par ses geôliers, il parviendra à gagner la liberté après dix sept jours extrêmes de survie dans l’enfer vert. John Pinchao a dédié son livre à Ingrid Betancourt pour qui il voue une grande admiration, un livre de combat qui milite pour sa libération comme celle de tous les otages emprisonnés.

Le petit Emmanuel et sa mère,

BOGOTA, 10 mai 2008 (LatinReporters.com) - Les premières photos à visage découvert du petit Emmanuel, avec sa mère Clara Rojas, ex-otage de la guérilla marxiste des FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie), sont publiées dans le numéro daté du 7 au 20 mai 2008 de la revue colombienne Jet-set.
L'avocate Clara Rojas et Ingrid Betancourt, à l'époque candidates respectives à la vice-présidence et à la présidence de la Colombie pour le parti écologiste Verde Oxígeno (Oxygène vert), furent enlevées ensemble par les FARC le 23 février 2002 dans le sud de la Colombie alors qu'elles étaient en campagne pour l'élection présidentielle.Séquestrée pendant près de six ans, Clara Rojas a été libérée le 10 janvier 2008. Ingrid Betancourt, elle, demeure à ce jour aux mains de la guérilla. Si Ingrid est devenue le symbole international de la souffrance de centaines d'otages, Clara est célèbre pour avoir enfanté Emmanuel dans un camp de la guérilla après une relation consentie avec un guérillero dont on ignore le nom et le sort. Arraché à sa mère par les FARC et confié à un villageois sympathisant des rebelles, Emmanuel fut pris en charge par les services colombiens de la protection de l'enfance suite à une hospitalisation qui donna l'alerte sur son cas. Les FARC tentèrent en vain de le récupérer pour le livrer en même temps que sa mère et jouir ainsi du plus fort impact médiatique possible lors d'une libération d'otages organisée avec le président vénézuélien Hugo Chavez, allié déclaré des insurgés marxistes colombiens.Le drame d'Emmanuel et la tentative de l'utiliser politiquement dégradèrent fortement l'image des FARC au sein de l'opinion internationale. Des tests ADN confirmèrent que le garçonnet, qui aura 4 ans le 20 juillet prochain, est le fils de Clara Rojas.

9 mai 2008

Ingrid Betancourt la Don Quichotte de Colombie

Radio Canada novembre 2001

Alors candidate à l'élection présidentielle de son pays,Ingrid Betancourt a été enlevée en février par les Forces armées révolutionnaires de Colombie. Elle lutte depuis des années contre la corruption et la mainmise des barons de la drogue colombiens. Le reportage que nous avons diffusé en novembre dernier trace le portrait de cette femme de courage.

Ingrid Betancourt a de l'ambition. Elle veut devenir présidente de la Colombie. Ses objectifs sont à la mesure de ses convictions. Son cheval de bataille: la corruption et le trafic de la cocaïne qui dévastent le pays. Entre les miliciens d'extrême droite et les guérilleros de gauche, la Colombie est en proie à une guerre civile meurtrière où les joueurs se battent pour les revenus du narcotrafic. Ingrid Betancourt se dresse pour mettre fin à la terreur qu'instaurent les narcotrafiquants. Si une partie de ceux contre qui elle se bat ont des mitraillettes, ses armes à elle sont ses convictions. Elle veut mettre un terme au cycle de la violence qui déchire son pays. Au péril de sa vie.

Depuis 50 ans se joue un conflit meurtrier avec, en toile de fond, la corruption et le narcotrafic. Bilan du conflit: 200 000 morts, plus de deux millions de personnes déplacées et des milliers d'enlèvements par an depuis 1964.

Le gouvernement contrôle à peine la moitié du territoire. Le reste du pays est aux mains de milices de droite ou de mouvements de guérilla qui se font la guerre pour le partage des revenus du narcotrafic: des milliards de dollars en retombées. Et des pertes en vies humaines qui se chiffrent chaque année par milliers. Malgré l'état de guerre quasi permanent, et malgré les détracteurs du processus de paix, le président Andres Pastrana continue à croire à la négociation avec la guerilla.

Avec l'aide des États-Unis, le gouvernement colombien a instauré, au coût de plus de 7 milliards de dollars américains, le Plan Colombia, pour inciter les paysans à abandonner la culture de la coca. Il leur offre une aide spéciale pour qu'ils se tournent vers des cultures de substitution comme celle de la banane ou d'autres denrées rentables. Même s'il a multiplié ses efforts, le gouvernement n'est pas parvenu ses fins. Dans un pays pauvre, les revenus du coca sont difficiles à remplacer: la plante peut produire jusqu'à quatre récoltes de feuilles de coca pas an, revendues jusqu'à 1000 $ canadiens chacune. Puis, l'aide se fait attendre.

Le ton était donné pour sa campagne: Ingrid Betancourt venait de démissionner du sénat pour se lancer dans la course à la présidence. Pour l'instant, elle ne figure même pas dans les intentions de vote. Mais, chaque fois qu'elle s'est par le passé présentée à une élection, c'était comme cela et, pourtant, elle est sortie gagnante.

Fille d'un ancien ministre et d'une collaboratrice d'un ancien candidat à la présidence assassiné, elle est une politicienne redoutable et radicale qui n'a pas peur de se battre contre la corruption et le narcotrafic. Au péril de sa vie, car d'autres avant elle ont payé de leur vie leur engagement pour le changement. Elle-même a déjà été victime d'un attentat et se déplace maintenant en jeep blindé avec des gardes du corps armés.

7 mai 2008

Ingrid Betancourt, libérée "très vite" ?

L'otage franco-colombienne Ingrid Betancourt, aux mains de la guérilla des Farc depuis plus de six ans, pourrait être rapidement libérée "car les Farc sont désormais pressées" d'obtenir une reconnaissance politique, estime l'ex-otage et ancien sénateur colombien Luis Eladio Perez."Ingrid va sortir très vite car les Farc sont désormais pressées. Elles ne veulent plus faire partie des groupes terroristes de la communauté européenne", affirme Luis Eladio Perez, dans un entretien au magazine français VSD.Le président français Nicolas Sarkozy qui a fait de la libération d'Ingrid Betancourt une cause nationale "va présider l'Union européenne et il n'y a pas de meilleure occasion pour les Farc qui savent qu'il sera celui qui sollicitera la suspension des sanctions menées contre elles", assure M. Perez.
Source : AFP

4 mai 2008

Ingrid Betancourt honorée par les Verts

Ingrid Betancourt a été "élue à l'unanimité présidente d'honneur des Verts mondiaux" lors du congrès des Verts mondiaux (87 pays représentés) qui s'est réuni à Sao Paulo (Brésil), ont annoncé dimanche les Verts ."Sur proposition de Denis Baupin et des Verts français, Ingrid Betancourt a été élue à l'unanimité présidente d'honneur des Verts mondiaux", a affirmé le communiqué.Ingrid Betancourt est otage depuis février 2002 des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC, marxiste), en lutte contre les autorités colombiennes