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Merci aux membres du comité Arnaud, Hervé, Camille ,Sophie, Fanny, Christophe, ma grande amie Laurence et Marion (et tous les autres membres d'Agir Pour Ingrid).

Un gros merci à mes collègues d'Arcachon.
Ma très patiente et sensible directrice Sabine, mes adorables collègues Audrey et Sandra et ma petite Soeur Christelle et à l'ensemble du personnel du SIBA ainsi qu'aux élus du Bassin d'Arcachon et de Gironde.

Et aussi merci de vous avoir croisé vos chemins (spirituellement) Fabrice, Mélanie et Lorenzo et mon plus profond respect à vous Ingrid Betancourt. Nous devons continuer, vivre c’est s’engager

Encore un grand merci pour Sabine, Christelle et laurence, sans ma "maman", ma "petite soeur" et ma "jumelle" je n'aurais pas pu faire cela, vous m'avez donner un équilibre et vous m'avez rattraper quand j'ai perdu le cap, sans vous je n'aurais pas pu me relever aussi rapidement, ce comité m'a permis de faire de très belle rencontre de voir de belle personne.

Dans chacune de vous je retrouve de la dignité, du courage et la determination, les valeurs d'une certaine personne...

Merci Sabine, j'attends tes récits...
Merci Christelle, je reçois ta gentillesse...
Merci Laurence, je t'attends...

bonne route à tous, ce fut un beau moment...

Mais nous avons un nouveau combat

29 mars 2008

L'ex-mari d'Ingrid Betancourt craint qu'"elle soit déjà morte"

Après les déclarations des autorité colombiennes sur la santé "extrêmement fragile" de l'otage franco-colombienne", Fabrice Delloye se demande si Bogota ne dispose pas "d'informations que nous n'avons pas et s'ils ne sont pas en train d'ouvrir le parapluie"
Ingrid Betancourt (Reuters)
L'ex-mari d'Ingrid Betancourt, Fabrice Delloye, a déclaré samedi 29 mars, craindre que l'otage franco-colombienne "soit en train de mourir, ou soit déjà morte", après des déclarations alarmistes de Bogota sur son état de santé."J'ai peur qu'Ingrid Betancourt soit en train de mourir ou soit déjà morte. Ce qui m'angoisse le plus, c'est la déclaration du gouvernement colombien, je me demande s'ils ne disposent pas d'informations que nous n'avons pas et s'ils ne sont pas en train d'ouvrir le parapluie", a dit Fabrice Delloye."Une ouverture"Le gouvernement colombien a affirmé jeudi soir que si Ingrid Betancourt, qui souffre d'une hépatite B récurrente, était libérée, il était prêt à un accord humanitaire et à "réduire au minimum" ses exigences pour relâcher des guérilleros des Farc."Nous voulons interpréter les déclarations de Bogota comme une ouverture", a déclaré Olivier Roubi le vice-président de la FICIB (Fédération internationale des comités de soutien à Ingrid Betancourt) espérant que le président colombien Alvaro Uribe "ne ferait rien pour contrer certaines initiatives en cours" pour la libération de l'otage. Il a notamment fait référence au plan récemment présenté à Paris par l'ex-otage et ancien sénateur Luis Eladio Perez, où la France joue un rôle "crucial", notamment pour l'échange de prisonniers.Ingrid Betancourt est très maladeLa santé d'Ingrid Betancourt, prisonnière de la guérilla colombienne depuis six ans, est "extrêmement fragile", a estimé vendredi une source officielle colombienne."Selon des informations de la police, de l'armée et du ministère de la Défense, nous avons établi qu'Ingrid Betancourt est très malade et que son état de santé est extrêmement fragile", a indiqué cette source à l'AFP.

Communication du haut commissaire pour la Paix colombien, Luis Carlos Restrepo, le 27 mars 2008

Le point.fr - 29 mars 2008
Traduction et adaptation par Cyriel Martin

"Depuis que nous avons eu connaissance des preuves de vie de Mme Ingrid Betancourt, à la fin de l'année dernière, nous sommes très préoccupés par son état de santé.
Les informations qui nous ont été transmises par le docteur Luis Eladio Pérez, et les rumeurs qui ont circulé les jours derniers, confirmées aujourd'hui pleinement par le Défenseur du peuple Volmar Perez, ne laissent plus aucun doute quant à l'état de santé délicat de Mme Ingrid Betancourt.
Par conséquent, le gouvernement s'est uni aux appels nationaux et internationaux pour que sa vie soit sauvée. Nous ne pouvons pas prendre de risque, il n'y a plus de temps à perdre.
Pour ces raisons, après plusieurs réunions, le président de la République vient de signer un décret réglementaire, qui nous permet de mettre en oeuvre un mécanisme exceptionnel et immédiat pour l'accord humanitaire. La seule condition requise pour que se réalise l'accord humanitaire est la libération des prisonniers.
Il suffit que le groupe armé [les Farc] libère les otages, et le gouvernement sollicitera de manière immédiate auprès des autorités judiciaires compétentes la suspension conditionnelle de leur peine [...] Le nombre de guérilleros concernés sera convenu ultérieurement.
Je vais lire la partie résolutive du décret qui entre en vigueur à partir de cet instant.
Décret numéro 888 du 27 mars 2008 Article premier : par effet du présent décret, un accord humanitaire aura lieu dès que le groupe armé en marge de la loi libérera la ou les personnes qu'il retient en otage (s).
Article second : le président de la République ou son délégué, le haut commissaire pour la Paix, enverra aux autorités compétentes les noms des guérilleros emprisonnés, dont le nombre aura été convenu, pour solliciter la suspension conditionnelle de leur peine [...] Un article final dit expressément qu'il est de l'intérêt supérieur de la paix que toutes les procédures liées à ce décret soient traitées en priorité.
Je crois alors que de cette manière est établi le support juridique pour un accord humanitaire, et que nous avons réduit au maximum les exigences.
Il suffit, simplement, que Mme Ingrid Betancourt soit libérée de manière immédiate pour que nous considérions que l'accord humanitaire est effectif et que nous puissions mettre en oeuvre les suspensions de peine [...]
Notre intérêt, évidemment, en premier lieu, est la santé de Mme Ingrid Betancourt. Mais nous croyons que ce mécanisme permet également, de manière immédiate, la libération des autres otages en mauvais état de santé, et, en général, de la totalité des otages que les Farc ont en leur pouvoir.
Nous espérons donc que désormais la libération de Mme Ingrid Betancourt se concrétise et soit le plus rapide possible [...]"

Betancourt : Bogotá veut un échange-express

Michel TAILLE - samedi 29 mars 2008 - ouest France
L'otage franco-colombienne serait en très mauvaise santé. Le gouvernement colombien demande aux Farc de la relâcher contre la libération de guérilleros.
L'état de santé d'Ingrid Betancourt « préoccupe » le pouvoir colombien. C'est ce qui aurait motivé Bogotá à proposer, jeudi soir, un échange de prisonniers simplifié aux ravisseurs des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc). Le Haut-Commissaire à la Paix Luis Carlos Restrepo a présenté un décret autorisant la libé- ration de guérilleros détenus par l'État, aussitôt après la libération d'un ou plusieurs otages. Celle, « immédiate, d'Ingrid Betancourt serait suffisante ».
Soignée dans des dispensaires ?
Des nouvelles alarmantes étaient parvenues en matinée sur son sort. Selon Vólmar Pérez, médiateur pour les droits de l'homme, Ingrid Betancourt aurait été vue dans des dispensaires du Guaviare, courant février, affectée par une hépatite et une maladie de peau. Un prêtre de cette région de jungle a précisé, hier, que 200 à 300 guérilleros ont alors encerclé un centre de santé pour y soigner une femme qui avait « perdu l'envie de vivre ».
L'information inquiète les proches de l'ex-sénatrice, qui accueillent la proposition du pouvoir avec circonspection. Son ex-mari, Fabrice Delloye, craignait, hier, une manoeuvre du gouvernement pour se laver les mains en cas de décès de l'otage.
Depuis la mort de leur porte-parole Raul Reyes, tué par l'armée colombienne le 1er mars, les Farc restent muettes sur le sort de leurs captifs. Le président vénézuélien Hugo Chavez, qui a obtenu six libérations depuis janvier, dit avoir perdu tout contact.
En théorie, les Farc exigent toujours que l'armée retire ses troupes d'un territoire de 780 km2, pour y négocier la libération de leur quarantaine d'otages politiques et militaires. Le décret de jeudi soir est loin de ce scénario. Il ne dit pas si les Farc pourront choisir les guérilleros libérés, et prévoit pour certains d'entre eux, non un élargissement, mais une simple « peine alternative ».

28 mars 2008

Le président colombien appelle les Farc à libérer Ingrid Betancourt

BOGOTA, 28 mars 2008 (AFP)
Le président de la Colombie, Alvaro Uribe, a appelé vendredi les Farc à libérer Ingrid Betancourt, suite à l’offre de son gouvernement de relâcher des guérilleros en échange de cet otage.
"J’appelle aujourd’hui ceux qui retiennent madame Ingrid Betancourt et les autres otages à la libérer. Qu’ils apportent cette grande contribution au pays et répondent à ce cris du coeur des Colombiens", a lancé M. Uribe. Le président colombien a rappelé, au cours d’un discours public, que les autorités offraient aux guérilleros repentis des mesures de clémence, ainsi qu’une récompense financière. Cette déclaration intervient alors que se multiplient les informations alarmantes concernant l’état de santé de l’ancienne candidate à la présidence, qui possède aussi la nationalité française. Les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) réclament la libération de quelque 500 guérilleros en échange de celle d’un groupe de 39 otages, dont Ingrid Betancourt, séquestrée depuis février 2002.

Il faut "s'acharner" pour faire libérer Ingrid Betancourt (Kouchner)

BRDO PRI KRANJU (Slovénie), 28 mars 2008 (AFP)
Le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner, espérant que les "mauvaises nouvelles" sur la santé d’Ingrid Betancourt étaient fausses, a appelé vendredi à "s’acharner" pour faire libérer l’otage de la guérilla colombienne des Farc.
L’offre du gouvernement colombien de faciliter la libération de guérilleros emprisonnés, si Ingrid Betancourt était relâchée par les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), est "très importante" et ce "n’est pas la dernière chance", a-t-il déclaré. "Nous allons voir. En ce moment, il y a un bruit de fonds et des rapports d’initiative qui sont convergents, donc il faut s’acharner, c’est essentiel car les nouvelles sur l’état de santé d’Ingrid Betancourt sont des mauvaises nouvelles", a-t-il continué lors d’une conférence de presse en marge d’une réunion avec ses homologues européens à Brdo pri Kranju (Slovénie). "Nous allons nous acharner jusqu’à la libération des otages", a encore martelé le ministre. L’inquiétude autour du sort d’Ingrid Betancourt a été relancée cette semaine par les déclarations d’un fonctionnaire colombien, selon qui l’otage souffre d’hépatite et se trouve dans un état de santé "très délicat". Un prêtre catholique a confirmé vendredi qu’elle avait été soignée dans un poste médical rural, entourée d’un "cordon de sécurité" formé par plus de 200 guérilleros, dans la région de Guaviare (sud-est). Ces nouvelles "sont-elles crédibles’ J’espère que non, j’espère qu’elles ne sont pas médicalement justes. J’espère que ça ne s’aggrave pas", a ajouté vendredi M. Kouchner. "Je ne sais pas si la maladie dont elle souffre est réelle, je ne sais pas si elle est épuisée comme on le dit, mais c’est une urgence humanitaire, une urgence humaine, et une urgence politique", a-t-il ajouté.

La Colombie propose un échange aux Farc pour libérer Ingrid Betancourt

La Colombie propose de libérer sans délai plusieurs centaines de guérilleros en échange de la libération d'Ingrid Betancourt, selon un décret signé jeudi soir par le président Alvaro Uribe.
"Les bases juridiques d'un échange humanitaire sont jetées et nous avons réduit autant que possible les exigences", a déclaré Luis Carlos Restrepo, haut commissaire colombien à la paix. "Le gouvernement s'est joint à l'appel national et international pour sauver Ingrid Betancourt. Nous ne pouvons pas courir de risques dans cette affaire et il n'y a plus de temps à perdre."
Le médiateur colombien des droits de l'homme a confirmé jeudi que la sénatrice franco-colombienne était gravement malade, atteinte du virus de l'hépatite B et souffrant de malnutrition.

24 mars 2008

FARC: un ex-otage veut soumettre un plan de libération des otages à Washington

Nouvel obs - 24 mars
L'ancien sénateur colombien Luis Eladio Pérez, ex-otage des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), va solliciter une rencontre avec le gouvernement américain dans le cadre du plan de libération des otages de la guérilla marxiste souhaité par le président français Nicolas Sarkozy.
L'épouse de l'ex-parlementaire colombien, Angela de Pérez, a déclaré dimanche au journal télévisé de la chaîne RCN que "l'entrevue avec le gouvernement américain est en train d'être négociée via l'ambassade des Etats-Unis. Nous attendons seulement que Monsieur l'ambassadeur nous dise quel va être le calendrier", a-t-elle dit.
Resté prisonnier des FARC, dans la jungle, pendant six ans, Pérez a élaboré un plan de libération des otages qu'il a soumis à Nicolas Sarkozy. Celui-ci a multiplié les appels aux FARC pour obtenir notamment la libération de la Franco-Colombienne Ingrid Bétancourt aux mains de la guérilla colombienne depuis plus de six ans et que l'on dit en très mauvaise santé.
Trois Américains, Marc Gonsalves, Thomas Howes et Keith Stansell comptent également parmi les otages des FARC depuis le 13 février 2003, jour où leur avion s'est écrasé dans la jungle. Ces trois ressortissants américains sont importants pour les FARC car ils pourraient servir de monnaie d'échange pour obtenir la libération de deux guérilleros des FARC qui ont été jugés aux Etats-Unis et purgent aujourd'hui des peines de prison dans des geôles américaines.
Entre autres points, le plan de M. Pérez prévoit d'accorder un statut politique aux FARC, de procéder à un échange direct guérilleros contre otages à la demande de la France, en Martinique ou en Guyane française, et de retirer les FARC de la; liste des organisations terroristes de l'Union européenne.
Pérez et trois autres de ses compagnons d'infortune ont été remis par les FARC au ministre de l'Intérieur du Venezuela le 27 février dernier. Ramon Rodriguez Garcia les a ensuite conduits à Caracas en hélicoptère.
L'ex-parlementaire s'est engagé à lutter pour la libération des autres otages des FARC et il semble persuadé que Sarkozy est une pièce maîtresse dans la réussite d'un accord humanitaire

23 mars 2008

Les relations entre l'Équateur et la Colombie pourraient empirer

La Presse canadienne - 22 mars
QUITO, Equateur — Le président de l'Equateur Rafael Correa a menacé samedi la Colombie d'une nouvelle "offensive diplomatique" si la mort du citoyen équatorien Franklin Aizalia lors de l'attaque d'un campement des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) sur le sol équatorien au début du mois, était confirmée, ce qui viendrait contrarier la reprise des relations diplomatiques entre les deux pays après la crise déclenchée par l'incident du 1er mars.
"Il reste beaucoup de choses à faire", a déclaré Correa lors de son programme radiophonique samedi, en allusion aux allégations des parents d'Aizalia selon lesquelles un cadavre initialement identifié comme étant celui du guérillero Julian Conrado serait en fait celui de leur fils, un serrurier porté disparu depuis plus de trois semaines.
Les membres de la famille du disparu fondent leur version des faits sur des photographies parues dans la presse. Ils se rendront lundi en Colombie pour identifier le corps.
S'il s'avère qu'ils ont raison, il s'agirait de "l'assassinat d'un Equatorien sur le sol équatorien par des forces étrangères", ce qui, a estimé Rafael Correa, serait "extrêmement grave".
"Dans ce cas, alors oui, nous entamerons une offensive diplomatique très forte parce que nous ne laisserons pas cet assassinat impuni", a-t-il ajouté.
Correa a appelé l'Organisation des Etats américains (OEA) à "agir avec fermeté" si l'identification du corps se révèle concluante.
L'attaque de l'armée colombienne en territoire équatorien le 1er mars dernier avait fait 26 morts, dont quatre étudiants mexicains et un soldat colombien. Trois femmes avaient par ailleurs été blessées dans l'opération. Elles sont toujours hospitalisées à l'Hôpital militaire de Quito.
Cette attaque dans laquelle a été tué le n2 des FARC Raul Reyes, avait déclenché une crise diplomatique sans précédent entre la Colombie, l'Equateur et le Venezuela.

Ingrid Betancourt pourrait être libérée en territoire français

TeleSUR _ 22/03/08
L'ex candidate à la présidentielle colombienne Ingrid Betancourt, également de nationalité française, pourrait être libérée en France, comme l'informe ce samedi à radio Caracol de Bogota, qui cite un article du journal argentin Clarín.
Selon Caracol, cette proposition a été porté au président français Nicolás Sarkozy, par l'ex sénateur Luis Eladio Pérez, qui avance un plan pour concrétiser l'échange humanitaire en Colombie.
Ce plan d'échange se produirait en Guyane française ou en Martinique, deux territoires français de l'outre-mer, et est déjà en connaissance des FARC.
Dans ce processus d'échange, le président Sarkozy est disposé à donner un traitement « différent » aux FARC, ajoute le rapport, qui ne spécifie pas s'il s'agit d'accorder le statut de belligérance à la guérilla.
Cette semaine l'ex sénateur Luis Eladio Pérez, discutera de cette proposition avec les présidents du Vénézuéla, Hugo Chavez, et de la Colombie, Álvaro Uribe, pour conclure les derniers détails.