Traduction et adaptation par Cyriel Martin
"Depuis que nous avons eu connaissance des preuves de vie de Mme Ingrid Betancourt, à la fin de l'année dernière, nous sommes très préoccupés par son état de santé.
Les informations qui nous ont été transmises par le docteur Luis Eladio Pérez, et les rumeurs qui ont circulé les jours derniers, confirmées aujourd'hui pleinement par le Défenseur du peuple Volmar Perez, ne laissent plus aucun doute quant à l'état de santé délicat de Mme Ingrid Betancourt.
Par conséquent, le gouvernement s'est uni aux appels nationaux et internationaux pour que sa vie soit sauvée. Nous ne pouvons pas prendre de risque, il n'y a plus de temps à perdre.
Pour ces raisons, après plusieurs réunions, le président de la République vient de signer un décret réglementaire, qui nous permet de mettre en oeuvre un mécanisme exceptionnel et immédiat pour l'accord humanitaire. La seule condition requise pour que se réalise l'accord humanitaire est la libération des prisonniers.
Il suffit que le groupe armé [les Farc] libère les otages, et le gouvernement sollicitera de manière immédiate auprès des autorités judiciaires compétentes la suspension conditionnelle de leur peine [...] Le nombre de guérilleros concernés sera convenu ultérieurement.
Je vais lire la partie résolutive du décret qui entre en vigueur à partir de cet instant.
Décret numéro 888 du 27 mars 2008 Article premier : par effet du présent décret, un accord humanitaire aura lieu dès que le groupe armé en marge de la loi libérera la ou les personnes qu'il retient en otage (s).
Article second : le président de la République ou son délégué, le haut commissaire pour la Paix, enverra aux autorités compétentes les noms des guérilleros emprisonnés, dont le nombre aura été convenu, pour solliciter la suspension conditionnelle de leur peine [...] Un article final dit expressément qu'il est de l'intérêt supérieur de la paix que toutes les procédures liées à ce décret soient traitées en priorité.
Je crois alors que de cette manière est établi le support juridique pour un accord humanitaire, et que nous avons réduit au maximum les exigences.
Il suffit, simplement, que Mme Ingrid Betancourt soit libérée de manière immédiate pour que nous considérions que l'accord humanitaire est effectif et que nous puissions mettre en oeuvre les suspensions de peine [...]
Notre intérêt, évidemment, en premier lieu, est la santé de Mme Ingrid Betancourt. Mais nous croyons que ce mécanisme permet également, de manière immédiate, la libération des autres otages en mauvais état de santé, et, en général, de la totalité des otages que les Farc ont en leur pouvoir.
Nous espérons donc que désormais la libération de Mme Ingrid Betancourt se concrétise et soit le plus rapide possible [...]"
"Depuis que nous avons eu connaissance des preuves de vie de Mme Ingrid Betancourt, à la fin de l'année dernière, nous sommes très préoccupés par son état de santé.
Les informations qui nous ont été transmises par le docteur Luis Eladio Pérez, et les rumeurs qui ont circulé les jours derniers, confirmées aujourd'hui pleinement par le Défenseur du peuple Volmar Perez, ne laissent plus aucun doute quant à l'état de santé délicat de Mme Ingrid Betancourt.
Par conséquent, le gouvernement s'est uni aux appels nationaux et internationaux pour que sa vie soit sauvée. Nous ne pouvons pas prendre de risque, il n'y a plus de temps à perdre.
Pour ces raisons, après plusieurs réunions, le président de la République vient de signer un décret réglementaire, qui nous permet de mettre en oeuvre un mécanisme exceptionnel et immédiat pour l'accord humanitaire. La seule condition requise pour que se réalise l'accord humanitaire est la libération des prisonniers.
Il suffit que le groupe armé [les Farc] libère les otages, et le gouvernement sollicitera de manière immédiate auprès des autorités judiciaires compétentes la suspension conditionnelle de leur peine [...] Le nombre de guérilleros concernés sera convenu ultérieurement.
Je vais lire la partie résolutive du décret qui entre en vigueur à partir de cet instant.
Décret numéro 888 du 27 mars 2008 Article premier : par effet du présent décret, un accord humanitaire aura lieu dès que le groupe armé en marge de la loi libérera la ou les personnes qu'il retient en otage (s).
Article second : le président de la République ou son délégué, le haut commissaire pour la Paix, enverra aux autorités compétentes les noms des guérilleros emprisonnés, dont le nombre aura été convenu, pour solliciter la suspension conditionnelle de leur peine [...] Un article final dit expressément qu'il est de l'intérêt supérieur de la paix que toutes les procédures liées à ce décret soient traitées en priorité.
Je crois alors que de cette manière est établi le support juridique pour un accord humanitaire, et que nous avons réduit au maximum les exigences.
Il suffit, simplement, que Mme Ingrid Betancourt soit libérée de manière immédiate pour que nous considérions que l'accord humanitaire est effectif et que nous puissions mettre en oeuvre les suspensions de peine [...]
Notre intérêt, évidemment, en premier lieu, est la santé de Mme Ingrid Betancourt. Mais nous croyons que ce mécanisme permet également, de manière immédiate, la libération des autres otages en mauvais état de santé, et, en général, de la totalité des otages que les Farc ont en leur pouvoir.
Nous espérons donc que désormais la libération de Mme Ingrid Betancourt se concrétise et soit le plus rapide possible [...]"
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