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Nouveau blog
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Merci aux membres du comité Arnaud, Hervé, Camille ,Sophie, Fanny, Christophe, ma grande amie Laurence et Marion (et tous les autres membres d'Agir Pour Ingrid).

Un gros merci à mes collègues d'Arcachon.
Ma très patiente et sensible directrice Sabine, mes adorables collègues Audrey et Sandra et ma petite Soeur Christelle et à l'ensemble du personnel du SIBA ainsi qu'aux élus du Bassin d'Arcachon et de Gironde.

Et aussi merci de vous avoir croisé vos chemins (spirituellement) Fabrice, Mélanie et Lorenzo et mon plus profond respect à vous Ingrid Betancourt. Nous devons continuer, vivre c’est s’engager

Encore un grand merci pour Sabine, Christelle et laurence, sans ma "maman", ma "petite soeur" et ma "jumelle" je n'aurais pas pu faire cela, vous m'avez donner un équilibre et vous m'avez rattraper quand j'ai perdu le cap, sans vous je n'aurais pas pu me relever aussi rapidement, ce comité m'a permis de faire de très belle rencontre de voir de belle personne.

Dans chacune de vous je retrouve de la dignité, du courage et la determination, les valeurs d'une certaine personne...

Merci Sabine, j'attends tes récits...
Merci Christelle, je reçois ta gentillesse...
Merci Laurence, je t'attends...

bonne route à tous, ce fut un beau moment...

Mais nous avons un nouveau combat

8 février 2008

La mère d'Ingrid Betancourt critique Bogota pour son refus de négocier avec les FARC

La mère d'Ingrid Betancourt, Yolanda Pulecio, en visite en Italie où elle doit rencontrer le pape, a appelé mardi à un changement de gouvernement en Colombie, critiquant vivement le président Alvaro Uribe pour son refus de négocier avec la guérilla des FARC en vue de la libération des otages.
Mme Pulecio a expliqué qu'elle demanderait à Benoît XVI, qu'elle rencontre mercredi, de prier pour un miracle: "Dieu veuille que le gouvernement change, c'est le miracle que je vais lui demander. Je lui demanderai aussi un autre miracle de la part de la guérilla. Je pense que le pape va m'aider à demander à Dieu qu'il change cette situation", a-t-elle déclaré.
Au cours d'une conférence de presse conjointe avec le maire de Rome Walter Veltroni, elle a expliqué avoir reçu plus de soutien de la part des pays européens et latino-américains que du gouvernement d'Alvaro Uribe: "je suis venue en Italie pour qu'on continue à lui réclamer de changer d'attitude, pour qu'on ne continue pas d'opération militaires pour libérer les otages, ce qui met leur vie en danger", a-t-elle déclaré. "La solution, pas seulement pour les otages, mais pour la paix, doit se rechercher au travers du dialogue".
Yolanda Pulecio a en revanche salué le rôle du président vénézuélien Hugo Chavez, dont la médiation a déjà permis la libération de plusieurs otages, dont Clara Rojas, la directrice de campagne de sa fille Ingrid. "Son appui a été très important pour nous, il nous a aidés avec sincérité, une grande compréhension de la situation et une grande solidarité", a ajouté Mme Pulecio, les larmes aux yeux en évoquant sa souffrance à la réception des dernières preuves de vie d'Ingrid Betancourt.

7 février 2008

La mère d'Ingrid Betancourt reçue par Benoît XVI

CITE DU VATICAN - Le pape Benoît XVI a reçu mercredi la mère d'Ingrid Betancourt, Yolanda Pulecio, et lui a dit prier pour l'ex-candidate écologiste à la présidentielle colombienne, otage de la guérilla des FARC depuis février 2002.
Le souverain pontife a eu un court entretien avec Yolanda Pulecio à l'issue de son audience hebdomadaire au Vatican. Tout de noir vêtue, la mère de l'otage était en larmes.
"Dès que je lui ai dit que j'étais la mère d'Ingrid Betancourt, il m'a répondu: 'je prie beaucoup pour cet enfant, je sais dans quelle difficulté elle se trouve"', a-t-elle ensuite déclaré.
Mme Pulecio a demandé au pape de prier pour la liberté des centaines d'otages détenus par les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC). Elle a également exprimé le souhait que le président colombien Alvaro Uribe accepte de négocier avec cette guérilla et renonce à toute opération militaire qui mettrait en danger la vie des otages.
"J'espère qu'Uribe cherchera à faire libérer tous les otages par le dialogue, pas par les armes", a-t-elle ajouté, sans renouveler l'appel lancé la veille en faveur d'un changement de gouvernement en Colombie.
Elle a également rencontré le ministre italien des Affaires étrangères Massimo D'Alema. Ce dernier lui a dit qu'il espérait que "les raisons humanitaires l'emporteront" et qu'Ingrid Betancourt reviendra bientôt parmi les siens, selon un communiqué diffusé dans la soirée par le ministère des Affaires étrangères. Il l'a assurée que l'Italie oeuvrerait pour promouvoir une "solution non-violente au drame des enlèvements en Colombie", précise le communiqué.
Mardi, lors d'une conférence de presse conjointe avec le maire de Rome Walter Veltroni, elle avait expliqué avoir reçu plus de soutien des pays européens et latino-américains que du gouvernement d'Alvaro Uribe: "je suis venue en Italie pour qu'on continue à lui réclamer de changer d'attitude, pour qu'on ne continue pas d'opération militaires pour libérer les otages, ce qui met leur vie en danger", avait-elle souligné. "La solution, pas seulement pour les otages, mais pour la paix, doit se rechercher au travers du dialogue."

6 février 2008

Notre position face à cette tragédie

Nous sommes convaincus que la situation en Colombie ne pourra évoluer que grâce à une médiation internationale facilitant la négociation d’un accord humanitaire entre le gouvernement colombien et les FARC (Forces Armées Révolutionnaires de Colombie).
L’accord humanitaire est la seule solution viable pour ramener les otages vivants ; les sauvetages militaires étant synonyme d’assassinats des otages par les FARC.
Seule une stratégie de non-violence permettra à la Colombie de sortir de l’impasse politique dans laquelle elle se trouve actuellement.
Ingrid étant franco-colombienne, nous considérons que la France et son gouvernement se doivent de tenir un rôle particulier dans la médiation internationale. Nous luttons pour cela avec les seules armes dont nous disposons, une forte mobilisation citoyenne qui dépend de vous !

Bassin d'Arcachon

Les dix communes du bassin d'Arcachon soutiennent Ingrid BETANCOURT.
-Lège-Cap Ferret
-Arès
-Lanton
-Gujan-Mestras
-La Teste de Buch
-Arcachon
-Le Teich
-Biganos
-Andernos-les-bains
-Audenge
La Cobas et Le SIBA participent aussi à ce formidable élan de solidarité
Ces dix communes représentent 80 000 habitants.
Les pétitions sont ou seront dans toutes les mairies et à dispostion des citoyens.
Le totalité du personnel du SIBA a signé la pétition.

5 février 2008

Manifestation contre les Farc le 4 février 2008 à Cali (Colombie)

BOGOTA (AFP) - Plus de deux millions de personnes ont manifesté lundi en Colombie et plusieurs milliers à travers le monde pour dire "non aux Farc" et dénoncer la violence et les prises d'otages auxquelles se livrent les rebelles marxistes.
Quelque 1.125.000 personnes ont défilé à Bogota, selon les chiffres de la police indiqués par le maire Samuel Rojas. Ils étaient 500.0000 dans les rues de Medellin (nord-ouest) et 500.000 à Cali (sud-ouest), selon ces deux municipalités.
Les manifestants, vêtus de chemises blanches, ont scandé des slogans hostiles à la guérilla, "Non aux prises d'otages", "Les Farc, ça suffit" ou encore "Plus de Farc".
Des rassemblements étaient convoqués dans environ 160 villes à travers le monde, dont 40 en Colombie, par des organisations se disant indépendantes.
Cette mobilisation, la plus importante jamais organisée contre les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), a obtenu le soutien actif des autorités colombiennes et a été coordonnée à l'étranger par les ambassades.
"Aujourd'hui les citoyens croient davantage à l'Etat, croient davantage à l'armée", a déclaré le président Alvaro Uribe à la chaîne de télévision privée Caracol.
Le gouvernement, qui s'est efforcé de transformer ces marches en plébiscite en faveur de sa politique de fermeté contre la guérilla, avait lancé ces derniers jours des appels constants à manifester massivement.
Depuis plus d'une semaine, les ministres et les médias mobilisaient les Colombiens. Les télévisions diffusaient en boucle des images d'otages derrière des barbelés dans des camps des Farc.
"A la marche!", titrait lundi à la une le quotidien national El Tiempo.
Certains dirigeants de groupes paramilitaires d'extrême droite ont également appelé depuis les prisons où ils sont incarcérés à participer à ces défilés.
Les élèves des collèges et les fonctionnaires ont été autorisés à ne pas se rendre en classe ou au travail pour manifester contre la guérilla marxiste.
A Madrid, aux Etats-Unis, au Canada, au Japon, au Venezuela et dans de nombreux autres pays, les ambassades colombiennes ont appelé leurs ressortissants à manifester.
A Paris, environ 200 personnes, en majorité colombiennes, ont aussi manifesté contre la guérilla, qui détient quelque 700 otages dont la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt. Sa famille et ses comités de soutien ont vivement critiqué ce rassemblement.
"Nous dénonçons une manipulation. C'est une marche de propagande qui, sous couvert d'être contre les Farc, est complètement organisée par le gouvernement", a dénoncé la soeur de l'otage, Astrid Betancourt. Elle "vise à appuyer (...) le recours à la force" pour libérer les otages, a-t-elle ajouté.
Les familles d'otages et des groupes de gauche ont refusé de s'associer à ce mouvement et se sont retrouvées dans une église de la capitale colombienne.
L'Union syndicale ouvrière (gauche) a annoncé dans un communiqué qu'elle ne participerait pas aux manifestations. "Non à la marche de la haine, de l'intolérance promue par le gouvernement guerrier" d'Alvaro Uribe, déclarait la centrale syndicale.
"Que vous participiez à cette marche ou que vous n'y participiez pas ne change rien", affirmait, sceptique, l'écrivain et journaliste Antonio Caballero. Selon lui, le débat sur la participation à cette marche a principalement servi "à diviser" le principal parti de gauche colombien, le Pôle démocratique.
Dimanche, les Farc ont annoncé une nouvelle libération de trois otages en Colombie.
Dans un communiqué publié par l'agence Anncol, proche de la guérilla, la direction des Farc se dit prête à libérer unilatéralement trois ex-parlementaires capturés en 2001 et faisant partie du groupe de 43 otages dits "politiques" que les rebelles proposent d'échanger contre 500 de leurs guérilleros emprisonnés.
Les Farc, en rébellion depuis 1964 contre les autorités, comptent 17.000 combattants.

Une nouvelle libération d'otages des Farc en préparation

CARACAS (Reuters) - Le président vénézuélien Hugo Chavez a annoncé lundi que son gouvernement avait entamé les préparatifs en vue d'une opération visant à secourir trois otages détenus par les rebelles colombiens des Farc, suscitant l'espoir que d'autres captifs soient également libérés.
Les Farc ont indiqué au cours du week-end qu'ils allaient libérer trois personnalités politiques colombiennes ayant des problèmes de santé et les remettre à Chavez ou à un représentant de ce dernier, après la médiation du dirigeant vénézuélien qui a permis la libération de deux otages le mois dernier.
Le président colombien Alvaro Uribe a approuvé cette mission d'évacuation malgré un différend diplomatique avec Chavez, qui accuse Uribe, allié de la Maison blanche, de comploter avec Washington en vue d'attaquer le Venezuela.
"Nous sommes heureux d'entendre cette annonce des Farc et nous avons déjà commencé à établir des contacts et à opérer des mouvements", a déclaré Chavez lors d'un discours télévisé, sans préciser quand débuterait l'opération.
Des membres des familles des trois otages - Gloria Polanco de Losada, Luis Eladio Perez et Orlando Beltran, tous détenus depuis plus de six ans - sont arrivés lundi à Caracas dans l'espoir de retourner chez eux avec leurs proches.

4 février 2008

Manifestations anti-FARC en Colombie

BOGOTA - Des milliers de personnes portant des T-shirts blancs ont défilé lundi dans des grandes villes de Colombie demandant aux FARC de cesser la pratique des enlèvements et de libérer tous leurs otages.
L'idée de ce mouvement est née il y a moins d'un mois sur le site Internet de réseau social Facebook: des manifestations pour dénoncer les agissements des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC). Près de 100.000 personnes dans 165 villes du monde ont confirmé sur Facebook leur participation au mouvement.
Mais les manifestations, organisées sous le slogan "Assez d'enlèvements! Assez de mensonges! Assez de morts! Non aux FARC!", se sont concentrées principalement dans des villes d'Amérique latine.
A Bogota, un long cortège de manifestants a défilé dans la principale artère de la ville au cri de "liberté! liberté!". Selon le maire de la capitale colombienne, Samuel Moreno, les autorités s'attendaient à ce que la manifestation dans la capitale colombienne réunisse 500.000 personnes.
Les chaînes de télévision colombiennes ont bouleversé leurs programmes pour retransmettre en direct les images des différentes marches dans le pays.
Au Venezuela voisin, où le président Hugo Chavez a endossé un rôle majeur dans les négociations sur la libération des otages, 3.000 personnes vêtues d'un T-shirt blanc portant le message "plus d'enlèvements, plus de morts" ont défilé à Caracas.
En Argentine, plusieurs centaines de personnes ont défilé en direction de l'ambassade de Colombie à Buenos Aires pour demander aux FARC de cesser les prises d'otage. Au Mexique, quelque 200 personnes agitant des drapeaux colombiens se sont rassemblées à Mexico.
Mais l'initiative a mis au jour de profondes divisions entre les Colombiens sur la manière de mettre fin à un conflit qui dure depuis plusieurs décennies entre le gouvernement de Bogota et la guérilla d'extrême gauche.
De nombreuses familles d'otages -qui pour certains sont retenus prisonniers depuis plus de 10 ans-craignent qu'une telle provocation envers les FARC ne mette leurs proches en danger.
Les FARC ont libéré deux otages, Clara Rojas, l'ex-directrice de campagne de l'otage franco-colombienne Ingrid Bétancourt, et l'ex-parlementaire Consuelo Gonzalez de Perdomo, mais les nouvelles des autres otages apportées par les deux femmes sous forme de lettres et de photos ne sont pas rassurantes. Elles font état de l'affaiblissement des séquestrés sous l'effet conjugué des maladies et des privations, dans des camps entourés de fils barbelés au cour de la jungle.
Les FARC voient dans la manifestation une tentative visant à soutenir leur ennemi, le président colombien Alvaro Uribe.
"Si la souffrance de ceux qui sont en captivité est prolongée de manière injustifiée (...), c'est à cause de l'intransigeance inhumaine et de la fierté mal placée du président Uribe", ont déclaré les dirigeants des FARC dans un communiqué publié vendredi.
Source : La Presse Canadienne

Betancourt: manifestation anti-Farc à Paris, vives critiques de la famille

Environ 200 personnes, en majorité colombiennes, ont manifesté lundi à Paris contre la guérilla des Farc qui détient des centaines d'otages dont la Franco-colombienne Ingrid Betancourt, sa famille et ses comités de soutien se désolidarisant du rassemblement.
"Las Farc son terroristas" (les Farc sont des terroristes), scandaient les manifestants, répondant à un appel du groupe "No Mas Farc" (plus jamais les Farc), créé depuis quelques mois en France.
La manifestation, à laquelle participait l'ambassadeur de Colombie en France Fernando Cepeda Ulloa, intervenait au moment où plusieurs rassemblements contre la rébellion marxiste étaient prévus, à l'initiative de Bogota, dans 40 villes de Colombie et de nombreuses capitales dans le monde.
Les organisateurs ont, eux, toutefois souligné qu'ils n'étaient "ni pour, ni contre" le gouvernement colombien.
Le président français Nicolas Sarkozy, qui a fait de la libération d'Ingrid Betancourt l'une de ses priorités, "doit comprendre que les Farc sont des terroristes et qu'on ne peut pas négocier avec eux car ils ne tiennent pas parole", a affirmé à l'AFP une manifestante, Luz Villamizar.
La famille d'Ingrid Betancourt, enlevée en février 2002, s'est elle clairement désolidarisée de l'initiative.
"Nous dénonçons une manipulation. C'est une marche de propagande qui sous couvert d'être contre les Farc est complètement organisée par le gouvernement", a déclaré la soeur de l'otage, Astrid Betancourt.
Elle "vise à appuyer (...) le recours à la force" pour libérer les otages, a-t-elle ajouté, soulignant qu'à Bogota "toutes les familles des séquestrés vont se retrouver dans une église et pas dans la marche organisée par le gouvernement".
Le Comité de soutien à Ingrid Betancourt (CSIB), proche des enfants de l'otage, a aussi jugé cette initiative "inquiétante" pour les otages.
"On ne s'associera jamais à une manifestation qui n'est pas en faveur d'un accord humanitaire", a souligné son porte-parole Hervé Marro.
Les Farc, en rébellion depuis 1964 contre les autorités colombiennes ont annoncé dimanche la libération de trois otages. Les guérilleros entendent échanger une quarantaine d'otages contre 500 des leurs.

3 février 2008

Reportage BFM TV

BOGOTA (AFP) — Les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc-guérilla marxiste) vont libérer de "manière unilatérale" trois nouveaux otages, des ex-parlementaires, a annoncé samedi soir la chaîne de télévision colombienne Noticias Uno (privée).
La chaîne de télévision qui a indiqué avoir reçu un communiqué du groupe rebelle, a précisé que 3 des 43 otages qu'il détient seront libérés compte tenu de "l'état de santé" de ces prisonniers.
Les trois prisonniers qui vont être libérés, selon la même source, sont les ex-parlementaires Luis Eliado Perez (compagnon d'une des tentatives d'évasion d'Ingrid BETANCOURT), Gloria Polanco et Orlando Beltran, tous les trois pris en otages en 2001.
Le communiqué du Secrétariat des Farc (organe dirigeant), précise Noticias Uno, souligne qu'il s'agit d'une "décision unilatérale" prise par la guérilla, une "conséquence directe des efforts réalistes du président Chavez et d'autres pays amis dans la recherche de solutions pacifiques à la crise humanitaire et au conflit".

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Dari Conde Rubio capturée

BOGOTA (Reuters) - Une responsable des Farc, Dari Conde Rubio, alias "Doris Adriana", recherchée par les États-Unis pour l'enlèvement de trois ressortissants américains et pour trafic de cocaïne, a été capturée par l'armée colombienne près de la frontière du Venezuela.
L'armée a précisé que cette arrestation était un nouveau coup porté aux Forces armées révolutionnaires de Colombie, dont trois hauts responsables ont été tués ou capturés en un an.
Rubio est accusée d'avoir participé à l'enlèvement des Américains Marc Gonsalves, Keith Stansell et Thomas Howes, pris en otages par les Farc après la chute de leur avion lors d'une mission anti-drogue au-dessus de la jungle en 2003.
"Elle a participé au trafic de drogue et récemment elle était à la frontière entre la Colombie et le Venezuela pour collecter des armes et des munitions", a affirmé le gé néral Mario Montoya, commandant de l'armée colombienne, à la radio.
Lundi dernier, un ancien dirigeant des Farc a été condamné par un tribunal américain à 60 ans de prison, dans le cadre de l'enquête sur l'enlèvement des trois Américains il y a cinq ans.
Ricardo Palmera, 56 ans, était le plus haut responsable de la guérilla marxiste colombienne à être jugé aux États-Unis.
DES CENTAINES D'OTAGES
Connu aussi sous le nom de Simon Trinidad, il avait été arrêté en Équateur, puis extradé de Colombie aux États-Unis en décembre 2004. Ancien banquier issu de la haute société colombienne, il avait épousé la cause radicale à la suite d'une campagne d'assassinats visant l'extrême gauche dans les années 1980.
Les autorités colombiennes ont ordonné la semaine dernière à l'armée d'encercler les camps où les rebelles retiennent des centaines d'otages.
Une fois que l'armée aura repéré ces camps et les aura encerclés en établissant un périmètre de sécurité, une commission internationale sera chargée de négocier avec la guérilla marxiste pour obtenir la libération des otages, a déclaré le président Alvaro Uribe.
Les détracteurs de ce projet soulignent que les Farc pourraient exécuter des otages, notamment la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt et les trois Américains si les militaires s'approchent trop près de leurs camps.
Le président colombien a rétabli ce mois-ci la médiation de la France, de l'Espagne et de la Suisse en vue d'obtenir la libération des 44 otages "politiques" des Farc, dont Ingrid Betancourt.
Il a accepté de démilitariser une zone de 150 km2 où aucun homme en armes ne serait autorisé à rentrer et où des observateurs internationaux seraient déployés. Il refuse en revanche d'accéder à la principale revendication des rebelles : la création d'une zone démilitarisée de 780 km2 près de Cali.

La négociation rien que la négociation

Une messe était donnée à Notre-Dame de Paris, samedi 2 février à 18H30 : elle était donnée à l’attention d’Ingrid Betancourt et des otages de Colombie.
Nous considérons depuis toujours que la seule voie viable pour les otages reste la négociation et l’accord humanitaire. En ce sens, les interventions militaires font courir un risque énorme à la survie des otages.
Cette messe fut aussi l’occasion de réaffirmer notre soutien à l’initiative qui consiste à mettre en avant l’intervention de l’Eglise en tant médiateur et facilitateur afin de trouver une solution pacifique à cette cause.
Pour ces mêmes raisons, nous ne participerons pas à la manifestation du 4 février, trop prompte à dénoncer les FARC sans envisager d’accord humanitaire et donc sans se soucier du dégât collatéral que seraient alors les otages.
Tout comme le peuple colombien, nous rejetons l’attitude, le comportement et les pratiques des FARC. Mais quand bien même ils ne sont qu’horreur et inhumanité, il nous semble essentiel d’entamer des négociations avec eux pour récupérer les otages avant qu’il ne soit trop tard.

Appels à manifester : critiques des Farc

Les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) ont critiqué les appels à manifester contre la guérilla, afin d'exiger la libération de ses otages, dans un message publié par l'Agence bolivarienne de presse. "La consigne (de la manifestation) devrait être : pour un échange humanitaire et la paix en Colombie", selon ce texte signé par Ivan Marquez et Rodriguo Granda, deux dirigeants de la guérilla marxiste.Les Farc, qui proposent de relâcher 43 otages, dont la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt, en échange de 500 guérilleros emprisonnés, ont dénoncé l'"intransigeance inhumaine" du président colombien Alvaro Uribe, réaffirmant leur soutien à la médiation de son homologue vénézuélien Hugo Chavez."Si la souffrance de la captivité s'est prolongée de façon injustifiable (...), c'est à cause de l'intransigeance inhumaine et l'orgueil vain du président Uribe qui s'est en plus moqué de toutes les médiations et a donné un coup de pied à la plus efficace, celle du président Chavez", affirme le texte.La guérilla accuse en outre le pouvoir d'être derrière l'appel à manifester lundi contre les Farc, lancé sur internet par des jeunes Colombiens qui se présentent comme indépendants.

Colombie: les Farc vont libérer trois nouveaux otages

Les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc-guérilla marxiste) vont libérer de "manière unilatérale" trois nouveaux otages, des ex-parlementaires, a annoncé samedi soir la chaîne de télévision colombienne Noticias Uno (privée).
la chaîne de télévision qui a indiqué avoir reçu un communiqué du groupe rebelle, a précisé que 3 des 43 otages qu'il détient seront libérés compte tenu de "l'état de santé" de ces prisonniers.
Les trois prisonniers qui vont être libérés, selon la même source, sont les ex-parlementaires Luis Eliado Perez, Gloria Polanco et Orlando Beltran, tous les trois pris en otages en 2001.
Le communiqué du Secrétariat des Farc (organe dirigeant), précise Noticias Uno, souligne qu'il s'agit d'une "décision unilatérale" prise par la guérilla, une "conséquence directe des efforts réalistes du président Chavez et d'autres pays amis dans la recherche de solutions pacifiques à la crise humanitaire et au conflit".
Les rebelles, selon le communiqué, souhaitent que le président Hugo Chavez et Mme Cordoba facilitent les opérations de libération des trois otages. "Nous demandons au président Hugo Chavez et à la sénatrice (colombienne d'opposition) Piedad Cordoba qu'ils recoivent personnellement ou par l'intermédiaire de délégués, en territoire colombien, les parlementaires", selon le communiqué.
Deux autres ex-otages, Clara Rojas, la collaboratrice d'Ingrid Betancourt, et la parlementaire Consuelo Gonzalez, ont été libérées par les Farc le 10 janvier à la suite de la médiation du président Chavez et de Mme Cordoba.
Les Farc souhaitent échanger 43 otages dont trois Américains et la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt contre 500 de leurs guérilleros détenus en Colombie.