Une messe était donnée à Notre-Dame de Paris, samedi 2 février à 18H30 : elle était donnée à l’attention d’Ingrid Betancourt et des otages de Colombie.
Nous considérons depuis toujours que la seule voie viable pour les otages reste la négociation et l’accord humanitaire. En ce sens, les interventions militaires font courir un risque énorme à la survie des otages.
Cette messe fut aussi l’occasion de réaffirmer notre soutien à l’initiative qui consiste à mettre en avant l’intervention de l’Eglise en tant médiateur et facilitateur afin de trouver une solution pacifique à cette cause.
Pour ces mêmes raisons, nous ne participerons pas à la manifestation du 4 février, trop prompte à dénoncer les FARC sans envisager d’accord humanitaire et donc sans se soucier du dégât collatéral que seraient alors les otages.
Tout comme le peuple colombien, nous rejetons l’attitude, le comportement et les pratiques des FARC. Mais quand bien même ils ne sont qu’horreur et inhumanité, il nous semble essentiel d’entamer des négociations avec eux pour récupérer les otages avant qu’il ne soit trop tard.
3 février 2008
La négociation rien que la négociation
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