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Merci aux membres du comité Arnaud, Hervé, Camille ,Sophie, Fanny, Christophe, ma grande amie Laurence et Marion (et tous les autres membres d'Agir Pour Ingrid).

Un gros merci à mes collègues d'Arcachon.
Ma très patiente et sensible directrice Sabine, mes adorables collègues Audrey et Sandra et ma petite Soeur Christelle et à l'ensemble du personnel du SIBA ainsi qu'aux élus du Bassin d'Arcachon et de Gironde.

Et aussi merci de vous avoir croisé vos chemins (spirituellement) Fabrice, Mélanie et Lorenzo et mon plus profond respect à vous Ingrid Betancourt. Nous devons continuer, vivre c’est s’engager

Encore un grand merci pour Sabine, Christelle et laurence, sans ma "maman", ma "petite soeur" et ma "jumelle" je n'aurais pas pu faire cela, vous m'avez donner un équilibre et vous m'avez rattraper quand j'ai perdu le cap, sans vous je n'aurais pas pu me relever aussi rapidement, ce comité m'a permis de faire de très belle rencontre de voir de belle personne.

Dans chacune de vous je retrouve de la dignité, du courage et la determination, les valeurs d'une certaine personne...

Merci Sabine, j'attends tes récits...
Merci Christelle, je reçois ta gentillesse...
Merci Laurence, je t'attends...

bonne route à tous, ce fut un beau moment...

Mais nous avons un nouveau combat

5 février 2008

Manifestation contre les Farc le 4 février 2008 à Cali (Colombie)

BOGOTA (AFP) - Plus de deux millions de personnes ont manifesté lundi en Colombie et plusieurs milliers à travers le monde pour dire "non aux Farc" et dénoncer la violence et les prises d'otages auxquelles se livrent les rebelles marxistes.
Quelque 1.125.000 personnes ont défilé à Bogota, selon les chiffres de la police indiqués par le maire Samuel Rojas. Ils étaient 500.0000 dans les rues de Medellin (nord-ouest) et 500.000 à Cali (sud-ouest), selon ces deux municipalités.
Les manifestants, vêtus de chemises blanches, ont scandé des slogans hostiles à la guérilla, "Non aux prises d'otages", "Les Farc, ça suffit" ou encore "Plus de Farc".
Des rassemblements étaient convoqués dans environ 160 villes à travers le monde, dont 40 en Colombie, par des organisations se disant indépendantes.
Cette mobilisation, la plus importante jamais organisée contre les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), a obtenu le soutien actif des autorités colombiennes et a été coordonnée à l'étranger par les ambassades.
"Aujourd'hui les citoyens croient davantage à l'Etat, croient davantage à l'armée", a déclaré le président Alvaro Uribe à la chaîne de télévision privée Caracol.
Le gouvernement, qui s'est efforcé de transformer ces marches en plébiscite en faveur de sa politique de fermeté contre la guérilla, avait lancé ces derniers jours des appels constants à manifester massivement.
Depuis plus d'une semaine, les ministres et les médias mobilisaient les Colombiens. Les télévisions diffusaient en boucle des images d'otages derrière des barbelés dans des camps des Farc.
"A la marche!", titrait lundi à la une le quotidien national El Tiempo.
Certains dirigeants de groupes paramilitaires d'extrême droite ont également appelé depuis les prisons où ils sont incarcérés à participer à ces défilés.
Les élèves des collèges et les fonctionnaires ont été autorisés à ne pas se rendre en classe ou au travail pour manifester contre la guérilla marxiste.
A Madrid, aux Etats-Unis, au Canada, au Japon, au Venezuela et dans de nombreux autres pays, les ambassades colombiennes ont appelé leurs ressortissants à manifester.
A Paris, environ 200 personnes, en majorité colombiennes, ont aussi manifesté contre la guérilla, qui détient quelque 700 otages dont la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt. Sa famille et ses comités de soutien ont vivement critiqué ce rassemblement.
"Nous dénonçons une manipulation. C'est une marche de propagande qui, sous couvert d'être contre les Farc, est complètement organisée par le gouvernement", a dénoncé la soeur de l'otage, Astrid Betancourt. Elle "vise à appuyer (...) le recours à la force" pour libérer les otages, a-t-elle ajouté.
Les familles d'otages et des groupes de gauche ont refusé de s'associer à ce mouvement et se sont retrouvées dans une église de la capitale colombienne.
L'Union syndicale ouvrière (gauche) a annoncé dans un communiqué qu'elle ne participerait pas aux manifestations. "Non à la marche de la haine, de l'intolérance promue par le gouvernement guerrier" d'Alvaro Uribe, déclarait la centrale syndicale.
"Que vous participiez à cette marche ou que vous n'y participiez pas ne change rien", affirmait, sceptique, l'écrivain et journaliste Antonio Caballero. Selon lui, le débat sur la participation à cette marche a principalement servi "à diviser" le principal parti de gauche colombien, le Pôle démocratique.
Dimanche, les Farc ont annoncé une nouvelle libération de trois otages en Colombie.
Dans un communiqué publié par l'agence Anncol, proche de la guérilla, la direction des Farc se dit prête à libérer unilatéralement trois ex-parlementaires capturés en 2001 et faisant partie du groupe de 43 otages dits "politiques" que les rebelles proposent d'échanger contre 500 de leurs guérilleros emprisonnés.
Les Farc, en rébellion depuis 1964 contre les autorités, comptent 17.000 combattants.

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