BOGOTA - Des milliers de personnes portant des T-shirts blancs ont défilé lundi dans des grandes villes de Colombie demandant aux FARC de cesser la pratique des enlèvements et de libérer tous leurs otages.
L'idée de ce mouvement est née il y a moins d'un mois sur le site Internet de réseau social Facebook: des manifestations pour dénoncer les agissements des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC). Près de 100.000 personnes dans 165 villes du monde ont confirmé sur Facebook leur participation au mouvement.
Mais les manifestations, organisées sous le slogan "Assez d'enlèvements! Assez de mensonges! Assez de morts! Non aux FARC!", se sont concentrées principalement dans des villes d'Amérique latine.
A Bogota, un long cortège de manifestants a défilé dans la principale artère de la ville au cri de "liberté! liberté!". Selon le maire de la capitale colombienne, Samuel Moreno, les autorités s'attendaient à ce que la manifestation dans la capitale colombienne réunisse 500.000 personnes.
Les chaînes de télévision colombiennes ont bouleversé leurs programmes pour retransmettre en direct les images des différentes marches dans le pays.
Au Venezuela voisin, où le président Hugo Chavez a endossé un rôle majeur dans les négociations sur la libération des otages, 3.000 personnes vêtues d'un T-shirt blanc portant le message "plus d'enlèvements, plus de morts" ont défilé à Caracas.
En Argentine, plusieurs centaines de personnes ont défilé en direction de l'ambassade de Colombie à Buenos Aires pour demander aux FARC de cesser les prises d'otage. Au Mexique, quelque 200 personnes agitant des drapeaux colombiens se sont rassemblées à Mexico.
Mais l'initiative a mis au jour de profondes divisions entre les Colombiens sur la manière de mettre fin à un conflit qui dure depuis plusieurs décennies entre le gouvernement de Bogota et la guérilla d'extrême gauche.
De nombreuses familles d'otages -qui pour certains sont retenus prisonniers depuis plus de 10 ans-craignent qu'une telle provocation envers les FARC ne mette leurs proches en danger.
Les FARC ont libéré deux otages, Clara Rojas, l'ex-directrice de campagne de l'otage franco-colombienne Ingrid Bétancourt, et l'ex-parlementaire Consuelo Gonzalez de Perdomo, mais les nouvelles des autres otages apportées par les deux femmes sous forme de lettres et de photos ne sont pas rassurantes. Elles font état de l'affaiblissement des séquestrés sous l'effet conjugué des maladies et des privations, dans des camps entourés de fils barbelés au cour de la jungle.
Les FARC voient dans la manifestation une tentative visant à soutenir leur ennemi, le président colombien Alvaro Uribe.
"Si la souffrance de ceux qui sont en captivité est prolongée de manière injustifiée (...), c'est à cause de l'intransigeance inhumaine et de la fierté mal placée du président Uribe", ont déclaré les dirigeants des FARC dans un communiqué publié vendredi.
L'idée de ce mouvement est née il y a moins d'un mois sur le site Internet de réseau social Facebook: des manifestations pour dénoncer les agissements des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC). Près de 100.000 personnes dans 165 villes du monde ont confirmé sur Facebook leur participation au mouvement.
Mais les manifestations, organisées sous le slogan "Assez d'enlèvements! Assez de mensonges! Assez de morts! Non aux FARC!", se sont concentrées principalement dans des villes d'Amérique latine.
A Bogota, un long cortège de manifestants a défilé dans la principale artère de la ville au cri de "liberté! liberté!". Selon le maire de la capitale colombienne, Samuel Moreno, les autorités s'attendaient à ce que la manifestation dans la capitale colombienne réunisse 500.000 personnes.
Les chaînes de télévision colombiennes ont bouleversé leurs programmes pour retransmettre en direct les images des différentes marches dans le pays.
Au Venezuela voisin, où le président Hugo Chavez a endossé un rôle majeur dans les négociations sur la libération des otages, 3.000 personnes vêtues d'un T-shirt blanc portant le message "plus d'enlèvements, plus de morts" ont défilé à Caracas.
En Argentine, plusieurs centaines de personnes ont défilé en direction de l'ambassade de Colombie à Buenos Aires pour demander aux FARC de cesser les prises d'otage. Au Mexique, quelque 200 personnes agitant des drapeaux colombiens se sont rassemblées à Mexico.
Mais l'initiative a mis au jour de profondes divisions entre les Colombiens sur la manière de mettre fin à un conflit qui dure depuis plusieurs décennies entre le gouvernement de Bogota et la guérilla d'extrême gauche.
De nombreuses familles d'otages -qui pour certains sont retenus prisonniers depuis plus de 10 ans-craignent qu'une telle provocation envers les FARC ne mette leurs proches en danger.
Les FARC ont libéré deux otages, Clara Rojas, l'ex-directrice de campagne de l'otage franco-colombienne Ingrid Bétancourt, et l'ex-parlementaire Consuelo Gonzalez de Perdomo, mais les nouvelles des autres otages apportées par les deux femmes sous forme de lettres et de photos ne sont pas rassurantes. Elles font état de l'affaiblissement des séquestrés sous l'effet conjugué des maladies et des privations, dans des camps entourés de fils barbelés au cour de la jungle.
Les FARC voient dans la manifestation une tentative visant à soutenir leur ennemi, le président colombien Alvaro Uribe.
"Si la souffrance de ceux qui sont en captivité est prolongée de manière injustifiée (...), c'est à cause de l'intransigeance inhumaine et de la fierté mal placée du président Uribe", ont déclaré les dirigeants des FARC dans un communiqué publié vendredi.
Source : La Presse Canadienne
Contact : agirpouringrid@voila.fr
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire