CITE DU VATICAN - Le pape Benoît XVI a reçu mercredi la mère d'Ingrid Betancourt, Yolanda Pulecio, et lui a dit prier pour l'ex-candidate écologiste à la présidentielle colombienne, otage de la guérilla des FARC depuis février 2002.
Le souverain pontife a eu un court entretien avec Yolanda Pulecio à l'issue de son audience hebdomadaire au Vatican. Tout de noir vêtue, la mère de l'otage était en larmes.
"Dès que je lui ai dit que j'étais la mère d'Ingrid Betancourt, il m'a répondu: 'je prie beaucoup pour cet enfant, je sais dans quelle difficulté elle se trouve"', a-t-elle ensuite déclaré.
Mme Pulecio a demandé au pape de prier pour la liberté des centaines d'otages détenus par les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC). Elle a également exprimé le souhait que le président colombien Alvaro Uribe accepte de négocier avec cette guérilla et renonce à toute opération militaire qui mettrait en danger la vie des otages.
"J'espère qu'Uribe cherchera à faire libérer tous les otages par le dialogue, pas par les armes", a-t-elle ajouté, sans renouveler l'appel lancé la veille en faveur d'un changement de gouvernement en Colombie.
Elle a également rencontré le ministre italien des Affaires étrangères Massimo D'Alema. Ce dernier lui a dit qu'il espérait que "les raisons humanitaires l'emporteront" et qu'Ingrid Betancourt reviendra bientôt parmi les siens, selon un communiqué diffusé dans la soirée par le ministère des Affaires étrangères. Il l'a assurée que l'Italie oeuvrerait pour promouvoir une "solution non-violente au drame des enlèvements en Colombie", précise le communiqué.
Mardi, lors d'une conférence de presse conjointe avec le maire de Rome Walter Veltroni, elle avait expliqué avoir reçu plus de soutien des pays européens et latino-américains que du gouvernement d'Alvaro Uribe: "je suis venue en Italie pour qu'on continue à lui réclamer de changer d'attitude, pour qu'on ne continue pas d'opération militaires pour libérer les otages, ce qui met leur vie en danger", avait-elle souligné. "La solution, pas seulement pour les otages, mais pour la paix, doit se rechercher au travers du dialogue."
7 février 2008
La mère d'Ingrid Betancourt reçue par Benoît XVI
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