La Presse canadienne - 22 mars
QUITO, Equateur — Le président de l'Equateur Rafael Correa a menacé samedi la Colombie d'une nouvelle "offensive diplomatique" si la mort du citoyen équatorien Franklin Aizalia lors de l'attaque d'un campement des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) sur le sol équatorien au début du mois, était confirmée, ce qui viendrait contrarier la reprise des relations diplomatiques entre les deux pays après la crise déclenchée par l'incident du 1er mars.
"Il reste beaucoup de choses à faire", a déclaré Correa lors de son programme radiophonique samedi, en allusion aux allégations des parents d'Aizalia selon lesquelles un cadavre initialement identifié comme étant celui du guérillero Julian Conrado serait en fait celui de leur fils, un serrurier porté disparu depuis plus de trois semaines.
Les membres de la famille du disparu fondent leur version des faits sur des photographies parues dans la presse. Ils se rendront lundi en Colombie pour identifier le corps.
S'il s'avère qu'ils ont raison, il s'agirait de "l'assassinat d'un Equatorien sur le sol équatorien par des forces étrangères", ce qui, a estimé Rafael Correa, serait "extrêmement grave".
"Dans ce cas, alors oui, nous entamerons une offensive diplomatique très forte parce que nous ne laisserons pas cet assassinat impuni", a-t-il ajouté.
Correa a appelé l'Organisation des Etats américains (OEA) à "agir avec fermeté" si l'identification du corps se révèle concluante.
L'attaque de l'armée colombienne en territoire équatorien le 1er mars dernier avait fait 26 morts, dont quatre étudiants mexicains et un soldat colombien. Trois femmes avaient par ailleurs été blessées dans l'opération. Elles sont toujours hospitalisées à l'Hôpital militaire de Quito.
Cette attaque dans laquelle a été tué le n2 des FARC Raul Reyes, avait déclenché une crise diplomatique sans précédent entre la Colombie, l'Equateur et le Venezuela.
"Il reste beaucoup de choses à faire", a déclaré Correa lors de son programme radiophonique samedi, en allusion aux allégations des parents d'Aizalia selon lesquelles un cadavre initialement identifié comme étant celui du guérillero Julian Conrado serait en fait celui de leur fils, un serrurier porté disparu depuis plus de trois semaines.
Les membres de la famille du disparu fondent leur version des faits sur des photographies parues dans la presse. Ils se rendront lundi en Colombie pour identifier le corps.
S'il s'avère qu'ils ont raison, il s'agirait de "l'assassinat d'un Equatorien sur le sol équatorien par des forces étrangères", ce qui, a estimé Rafael Correa, serait "extrêmement grave".
"Dans ce cas, alors oui, nous entamerons une offensive diplomatique très forte parce que nous ne laisserons pas cet assassinat impuni", a-t-il ajouté.
Correa a appelé l'Organisation des Etats américains (OEA) à "agir avec fermeté" si l'identification du corps se révèle concluante.
L'attaque de l'armée colombienne en territoire équatorien le 1er mars dernier avait fait 26 morts, dont quatre étudiants mexicains et un soldat colombien. Trois femmes avaient par ailleurs été blessées dans l'opération. Elles sont toujours hospitalisées à l'Hôpital militaire de Quito.
Cette attaque dans laquelle a été tué le n2 des FARC Raul Reyes, avait déclenché une crise diplomatique sans précédent entre la Colombie, l'Equateur et le Venezuela.
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