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Merci aux membres du comité Arnaud, Hervé, Camille ,Sophie, Fanny, Christophe, ma grande amie Laurence et Marion (et tous les autres membres d'Agir Pour Ingrid).

Un gros merci à mes collègues d'Arcachon.
Ma très patiente et sensible directrice Sabine, mes adorables collègues Audrey et Sandra et ma petite Soeur Christelle et à l'ensemble du personnel du SIBA ainsi qu'aux élus du Bassin d'Arcachon et de Gironde.

Et aussi merci de vous avoir croisé vos chemins (spirituellement) Fabrice, Mélanie et Lorenzo et mon plus profond respect à vous Ingrid Betancourt. Nous devons continuer, vivre c’est s’engager

Encore un grand merci pour Sabine, Christelle et laurence, sans ma "maman", ma "petite soeur" et ma "jumelle" je n'aurais pas pu faire cela, vous m'avez donner un équilibre et vous m'avez rattraper quand j'ai perdu le cap, sans vous je n'aurais pas pu me relever aussi rapidement, ce comité m'a permis de faire de très belle rencontre de voir de belle personne.

Dans chacune de vous je retrouve de la dignité, du courage et la determination, les valeurs d'une certaine personne...

Merci Sabine, j'attends tes récits...
Merci Christelle, je reçois ta gentillesse...
Merci Laurence, je t'attends...

bonne route à tous, ce fut un beau moment...

Mais nous avons un nouveau combat

9 mai 2008

Ingrid Betancourt la Don Quichotte de Colombie

Radio Canada novembre 2001

Alors candidate à l'élection présidentielle de son pays,Ingrid Betancourt a été enlevée en février par les Forces armées révolutionnaires de Colombie. Elle lutte depuis des années contre la corruption et la mainmise des barons de la drogue colombiens. Le reportage que nous avons diffusé en novembre dernier trace le portrait de cette femme de courage.

Ingrid Betancourt a de l'ambition. Elle veut devenir présidente de la Colombie. Ses objectifs sont à la mesure de ses convictions. Son cheval de bataille: la corruption et le trafic de la cocaïne qui dévastent le pays. Entre les miliciens d'extrême droite et les guérilleros de gauche, la Colombie est en proie à une guerre civile meurtrière où les joueurs se battent pour les revenus du narcotrafic. Ingrid Betancourt se dresse pour mettre fin à la terreur qu'instaurent les narcotrafiquants. Si une partie de ceux contre qui elle se bat ont des mitraillettes, ses armes à elle sont ses convictions. Elle veut mettre un terme au cycle de la violence qui déchire son pays. Au péril de sa vie.

Depuis 50 ans se joue un conflit meurtrier avec, en toile de fond, la corruption et le narcotrafic. Bilan du conflit: 200 000 morts, plus de deux millions de personnes déplacées et des milliers d'enlèvements par an depuis 1964.

Le gouvernement contrôle à peine la moitié du territoire. Le reste du pays est aux mains de milices de droite ou de mouvements de guérilla qui se font la guerre pour le partage des revenus du narcotrafic: des milliards de dollars en retombées. Et des pertes en vies humaines qui se chiffrent chaque année par milliers. Malgré l'état de guerre quasi permanent, et malgré les détracteurs du processus de paix, le président Andres Pastrana continue à croire à la négociation avec la guerilla.

Avec l'aide des États-Unis, le gouvernement colombien a instauré, au coût de plus de 7 milliards de dollars américains, le Plan Colombia, pour inciter les paysans à abandonner la culture de la coca. Il leur offre une aide spéciale pour qu'ils se tournent vers des cultures de substitution comme celle de la banane ou d'autres denrées rentables. Même s'il a multiplié ses efforts, le gouvernement n'est pas parvenu ses fins. Dans un pays pauvre, les revenus du coca sont difficiles à remplacer: la plante peut produire jusqu'à quatre récoltes de feuilles de coca pas an, revendues jusqu'à 1000 $ canadiens chacune. Puis, l'aide se fait attendre.

Le ton était donné pour sa campagne: Ingrid Betancourt venait de démissionner du sénat pour se lancer dans la course à la présidence. Pour l'instant, elle ne figure même pas dans les intentions de vote. Mais, chaque fois qu'elle s'est par le passé présentée à une élection, c'était comme cela et, pourtant, elle est sortie gagnante.

Fille d'un ancien ministre et d'une collaboratrice d'un ancien candidat à la présidence assassiné, elle est une politicienne redoutable et radicale qui n'a pas peur de se battre contre la corruption et le narcotrafic. Au péril de sa vie, car d'autres avant elle ont payé de leur vie leur engagement pour le changement. Elle-même a déjà été victime d'un attentat et se déplace maintenant en jeep blindé avec des gardes du corps armés.

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