PARIS (Reuters) - Les contacts avec la guérilla des Farc, qui détiennent des centaines d'otages en Colombie dont Ingrid Betancourt, sont rompus depuis la mort, le 1er mars, de Raul Reyes, n° 2 du mouvement colombien, déclare au Monde le président équatorien Rafael Correa.
"Nous étions sur le point d'obtenir (la libération d'Ingrid Betancourt) quand le camp de Raul Reyes a été bombardé. Je ne sais pas s'il allait tenir parole, mais il avait annoncé la libération de deux otages en mars, dont Mme Betancourt. La France le savait", dit-il dans un entretien publié dans l'édition de mardi du quotidien français.
Rafael Correa est attendu mardi à Paris où il doit notamment rencontrer le président français Nicolas Sarkozy, qui a juré d'obtenir la libération de l'otage franco-colombienne détenue dans la jungle colombienne depuis 2002.
"La France sait que nous sommes prêts à poursuivre nos efforts en faveur de la libération des otages. Malheureusement, depuis la mort de Raul Reyes, tous les contacts avec la direction des Farc ont été perdus", ajoute-t-il.
L'attaque avait été menée en territoire équatorien par l'armée colombienne. Nicolas Sarkozy s'est depuis adressé solennellement au chef des Farc dans une allocution télévisée et a envoyé une mission sur place en avril, en vain.
Rafael Correa évoque comme moyen de mettre fin à la crise une forme de reconnaissance des Forces armées révolutionnaires de Colombie, actuellement classées comme organisation terroriste par les Etats-Unis et l'Union européenne. La France, qui assumera le 1er juillet la présidence de l'UE, serait d'accord à certaines conditions.
"Si les Farc, qui ont une armée organisée et contrôlent une partie du territoire, cessent leurs actions terroristes, s'ils cessent les prises d'otages, s'ils respectent le droit humanitaire, nous pourrons les reconnaître comme interlocuteur pour négocier la paix. La France a exactement la même position que l'Equateur", affirme-t-il.
Le chef de l'Etat équatorien dément par ailleurs les affirmations de la presse espagnole selon laquelle des documents censés provenir de l'ordinateur de Reyes montreraient qu'il a reçu de l'argent des Farc pour sa campagne électorale en 2006.
"Je me moque de ces documents et de ce qu'en pensent les Etats-Unis, Interpol et la Colombie", dit-il.
Rafael Correa est attendu mardi à Paris où il doit notamment rencontrer le président français Nicolas Sarkozy, qui a juré d'obtenir la libération de l'otage franco-colombienne détenue dans la jungle colombienne depuis 2002.
"La France sait que nous sommes prêts à poursuivre nos efforts en faveur de la libération des otages. Malheureusement, depuis la mort de Raul Reyes, tous les contacts avec la direction des Farc ont été perdus", ajoute-t-il.
L'attaque avait été menée en territoire équatorien par l'armée colombienne. Nicolas Sarkozy s'est depuis adressé solennellement au chef des Farc dans une allocution télévisée et a envoyé une mission sur place en avril, en vain.
Rafael Correa évoque comme moyen de mettre fin à la crise une forme de reconnaissance des Forces armées révolutionnaires de Colombie, actuellement classées comme organisation terroriste par les Etats-Unis et l'Union européenne. La France, qui assumera le 1er juillet la présidence de l'UE, serait d'accord à certaines conditions.
"Si les Farc, qui ont une armée organisée et contrôlent une partie du territoire, cessent leurs actions terroristes, s'ils cessent les prises d'otages, s'ils respectent le droit humanitaire, nous pourrons les reconnaître comme interlocuteur pour négocier la paix. La France a exactement la même position que l'Equateur", affirme-t-il.
Le chef de l'Etat équatorien dément par ailleurs les affirmations de la presse espagnole selon laquelle des documents censés provenir de l'ordinateur de Reyes montreraient qu'il a reçu de l'argent des Farc pour sa campagne électorale en 2006.
"Je me moque de ces documents et de ce qu'en pensent les Etats-Unis, Interpol et la Colombie", dit-il.
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