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Merci aux membres du comité Arnaud, Hervé, Camille ,Sophie, Fanny, Christophe, ma grande amie Laurence et Marion (et tous les autres membres d'Agir Pour Ingrid).

Un gros merci à mes collègues d'Arcachon.
Ma très patiente et sensible directrice Sabine, mes adorables collègues Audrey et Sandra et ma petite Soeur Christelle et à l'ensemble du personnel du SIBA ainsi qu'aux élus du Bassin d'Arcachon et de Gironde.

Et aussi merci de vous avoir croisé vos chemins (spirituellement) Fabrice, Mélanie et Lorenzo et mon plus profond respect à vous Ingrid Betancourt. Nous devons continuer, vivre c’est s’engager

Encore un grand merci pour Sabine, Christelle et laurence, sans ma "maman", ma "petite soeur" et ma "jumelle" je n'aurais pas pu faire cela, vous m'avez donner un équilibre et vous m'avez rattraper quand j'ai perdu le cap, sans vous je n'aurais pas pu me relever aussi rapidement, ce comité m'a permis de faire de très belle rencontre de voir de belle personne.

Dans chacune de vous je retrouve de la dignité, du courage et la determination, les valeurs d'une certaine personne...

Merci Sabine, j'attends tes récits...
Merci Christelle, je reçois ta gentillesse...
Merci Laurence, je t'attends...

bonne route à tous, ce fut un beau moment...

Mais nous avons un nouveau combat

13 mai 2008

Ingrid Betancourt : la médiation très stratégique de l'Équateur

Le Point.fr

C'est une visite qualifiée "de la plus haute importance" par le comité de soutien à Ingrid Betancourt . Rafael Correa, président de l'Équateur, est reçu par Nicolas Sarkozy ce mardi. L'objectif de la rencontre ? "Évoquer les relations entre l'Équateur et la France [...] et plus particulièrement la situation des otages détenus par les Farc en Colombie, dont notre compatriote Mme Ingrid Betancourt", selon un communiqué diffusé par l'Élysée. L'Équateur se hisse donc au rang d'interlocuteur officiel de la France dans le délicat dossier des otages détenus en Colombie. Un rôle que ce petit État d'Amérique latine (la moitié de la surface de la France) doit désormais assumer au grand jour, après l'avoir tenu discrètement, en coulisse, durant des années. Explications. Liens entre l'Équateur et les Farc Le 1er mars dernier, l'armée colombienne bombarde un campement des Farc situé sur le territoire équatorien. L'objectif ? Abattre Raul Reyes , le numéro 2 et principal interlocuteur de la guérilla avec la communauté internationale. La cible est atteinte, avec, à la clé, cette conséquence immédiate : l'interruption de toutes les négociations en cours pour la libération d'otages. L'incursion colombienne provoque ainsi une crise diplomatique sans précédent entre, d'un côté, la Colombie, et de l'autre, le Venezuela et l'Équateur. Bogota prône la méthode musclée pour venir à bout des Farc, tandis que Caracas et Quito se montrent idéologiquement proches de ses revendications. Pour justifier l'opération militaire, la Colombie accuse l'Équateur d'entretenir des liens avec les Farc. Des accusations rejetées en bloc par Rafael Correa, qui garantit à la communauté internationale que son pays "n'est pas un sanctuaire du groupe guérillero". Des documents retrouvés dans l'ordinateur de Raul Reyes prouvent toutefois l'existence de liens entre le gouvernement équatorien et la guérilla, mais Correa dément, et "se moque de ces documents". Il estime qu'ils ont été "manipulés" pour lui "nuire". Libération avortée Pourtant, dans le même temps, Rafael Correa reconnaît que son pays était au coeur des négociations avec les Farc en février dernier, et qu'il était " sur le point d'obtenir la libération d'Ingrid Betancourt quand le camp de Raul Reyes a été bombardé". La thèse d'une libération alors imminente de l'otage franco-colombienne, via l'Équateur, en mars, semble aujourd'hui acquise. Des documents retrouvés dans l'ordinateur de l'ex numéro deux des Farc évoquent des négociations en ce sens. Bernard Kouchner, qui avait d'ailleurs rencontré Rafael Correa lors de sa tournée en Amérique latine, fin avril, l'a lui-même reconnu . Reste que la médiation équatorienne n'est pas sans contrepartie. Le président Correa profite en effet de sa tournée européenne (Paris n'est qu'une étape) pour solliciter une aide économique en faveur du "Plan Équateur", un plan bâti pour sécuriser la zone frontalière avec la Colombie, conçu pour faire contrepoids au "Plan Colombie", une aide financière et un appui militaire des États-Unis à la Colombie. Une nouvelle preuve, s'il en est, qu'Ingrid Betancourt est d'abord l'otage des enjeux géopolitiques d'une Amérique latine en pleine recomposition.

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