Le président équatorien Rafael Correa a reçu le soutien de Nicolas Sarkozy mardi à Paris, réaffirmant qu'il était "disposé à prêter le territoire équatorien" pour faciliter la libération d'otages de la guérilla colombienne des Farc, dont fait partie Ingrid Betancourt.
Le président Nicolas Sarkozy, qui a fait de la libération de la Franco-colombienne une priorité, "a remercié le président Correa pour ses efforts humanitaires et pour sa volonté constante d'oeuvrer" pour la libération des otages, a indiqué l'Elysée après un entretien entre les deux dirigeants.
M. Correa a souligné être venu défendre toute "solution pacifique" pour une libération des otages et la fin du conflit en Colombie, lors d'une tournée européenne qui l'a mené à Madrid et Bruxelles, avant le sommet UE-Amérique latine à Lima en fin de semaine.
"S'il faut prêter le territoire équatorien pour la libération des otages, nous sommes disposés à le faire", a déclaré en français M. Correa au cours d'une conférence à l'Institut des sciences politiques de Paris.
"Il faut rappeler que parmi les otages en Colombie figurent également des Equatoriens" et des ressortissants d'autres pays, a affirmé M. Correa, faisant référence aux plus de 3.000 otages retenus par les guérillas marxistes, les groupes paramilitaires d'extrême droite et les bandes criminelles.
M. Sarkozy a plaidé de son coté "pour l'apaisement et le dialogue dans la région", après la mort du numéro 2 des Farc Raul Reyes, tué dans un raid colombien en Equateur, qui a stoppé les négociations en vue d'une libération des otages. Cette incursion a provoqué une grave crise entre l'Equateur soutenu par le Venezuela et la Colombie, alliée des Etats-Unis.
M. Sarkozy a toutefois rappelé que "chaque Etat a le droit au respect de sa sécurité, mais aussi de sa souveraineté", selon la présidence.
Il "s'est dit prêt, à titre bilatéral et dans le cadre de l'Union européenne, à apporter son soutien au +plan Ecuador+" qui comprend notamment une aide au développement économique et social de la zone frontalière de l'Equateur avec la Colombie.
De son côté, Rafael Correa s'est dit "tout à fait prêt à reprendre les relations avec la Colombie, mais à partir du moment ou son gouvernement cessera de nous calomnier et dira la vérité".
Bogota accuse le Venezuela et l'Equateur de soutenir la guérilla des Farc, classées terroristes par les Etats-Unis et l'Union européenne depuis 2002, ce que récusent Quito et Caracas.
M. Correa a dit espérer "rétablir le contact" rapidement avec les Farc mais uniquement en vue d'une libération des otages, ajoutant que "si le contact est rétabli d'abord par le Venezuela, tant mieux".
Le président vénézuélien Hugo Chavez a obtenu au début de l'année la libération de six otages dont Clara Rojas, ancienne compagne de captivité d'Ingrid Betancourt.
Le président Nicolas Sarkozy, qui a fait de la libération de la Franco-colombienne une priorité, "a remercié le président Correa pour ses efforts humanitaires et pour sa volonté constante d'oeuvrer" pour la libération des otages, a indiqué l'Elysée après un entretien entre les deux dirigeants.
M. Correa a souligné être venu défendre toute "solution pacifique" pour une libération des otages et la fin du conflit en Colombie, lors d'une tournée européenne qui l'a mené à Madrid et Bruxelles, avant le sommet UE-Amérique latine à Lima en fin de semaine.
"S'il faut prêter le territoire équatorien pour la libération des otages, nous sommes disposés à le faire", a déclaré en français M. Correa au cours d'une conférence à l'Institut des sciences politiques de Paris.
"Il faut rappeler que parmi les otages en Colombie figurent également des Equatoriens" et des ressortissants d'autres pays, a affirmé M. Correa, faisant référence aux plus de 3.000 otages retenus par les guérillas marxistes, les groupes paramilitaires d'extrême droite et les bandes criminelles.
M. Sarkozy a plaidé de son coté "pour l'apaisement et le dialogue dans la région", après la mort du numéro 2 des Farc Raul Reyes, tué dans un raid colombien en Equateur, qui a stoppé les négociations en vue d'une libération des otages. Cette incursion a provoqué une grave crise entre l'Equateur soutenu par le Venezuela et la Colombie, alliée des Etats-Unis.
M. Sarkozy a toutefois rappelé que "chaque Etat a le droit au respect de sa sécurité, mais aussi de sa souveraineté", selon la présidence.
Il "s'est dit prêt, à titre bilatéral et dans le cadre de l'Union européenne, à apporter son soutien au +plan Ecuador+" qui comprend notamment une aide au développement économique et social de la zone frontalière de l'Equateur avec la Colombie.
De son côté, Rafael Correa s'est dit "tout à fait prêt à reprendre les relations avec la Colombie, mais à partir du moment ou son gouvernement cessera de nous calomnier et dira la vérité".
Bogota accuse le Venezuela et l'Equateur de soutenir la guérilla des Farc, classées terroristes par les Etats-Unis et l'Union européenne depuis 2002, ce que récusent Quito et Caracas.
M. Correa a dit espérer "rétablir le contact" rapidement avec les Farc mais uniquement en vue d'une libération des otages, ajoutant que "si le contact est rétabli d'abord par le Venezuela, tant mieux".
Le président vénézuélien Hugo Chavez a obtenu au début de l'année la libération de six otages dont Clara Rojas, ancienne compagne de captivité d'Ingrid Betancourt.
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