L'ex-sénateur colombien Luis Eladio Perez, libéré le 27 février par la guérilla colombienne des Farc, a affirmé que la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt était découragée et allait "très mal", dans une interview au quotidien brésilien O Globo publiée aujourd'hui.
"Elle va très mal. Je l'ai vue quelques minutes quand on me conduisait vers la liberté. Elle était extrêmement faible, maigre. Et le pire : sans force morale pour continuer. Elle sait qu'elle peut être la dernière à être libérée et cela l'angoisse énormément", a confié Perez.
Perez, qui est resté sept ans otage des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) dont quatre en compagnie d'Ingrid Betancourt, a raconté être resté seul pendant deux ans aux mains des Farc avant d'être intégré à d'autres groupes d'otages.
"Les premières personnes que j'ai rencontrées furent Ingrid et Clara Rojas (ex-otage libérée en janvier et ex-assistante de Betancourt). Nous nous étions déjà connus au Sénat et nous nous sommes liés d'amitié. Une vraie complicité s'est aussi établie pour nous défendre", a ajouté M. Perez.
"Un jour, nous avons essayé de nous échapper et nous avons été capturés. La répression a été très dure. Ils nous laissaient enchaînés tout le temps à un arbre. Ils nous punissaient. Surtout Ingrid. Comme elle est la plus connue, c'est elle qui se trouve dans les pires conditions", a estimé l'ex-sénateur.
Certains guérilleros ont même "tenté d'abuser sexuellement d'Ingrid Betancourt", a-t-il affirmé sans autres précisions.
"J'ai toujours essayer de la protéger et de faire en sorte qu'ils la respectent. J'ai connu beaucoup de difficultés à cause de cela. Mais elle (Ingrid) aussi m'a aidé", a poursuivi M. Perez.
"Quand j'ai eu un infarctus et trois comas diabétiques, elle s'est occupée de moi", a-t-il souligné.
Capturée le 23 février 2002, Ingrid Betancourt fait partie d'un groupe de 39 otages dont les Farc proposent la libération, en échange de celle de 500 guérilleros emprisonnés.
"Elle va très mal. Je l'ai vue quelques minutes quand on me conduisait vers la liberté. Elle était extrêmement faible, maigre. Et le pire : sans force morale pour continuer. Elle sait qu'elle peut être la dernière à être libérée et cela l'angoisse énormément", a confié Perez.
Perez, qui est resté sept ans otage des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) dont quatre en compagnie d'Ingrid Betancourt, a raconté être resté seul pendant deux ans aux mains des Farc avant d'être intégré à d'autres groupes d'otages.
"Les premières personnes que j'ai rencontrées furent Ingrid et Clara Rojas (ex-otage libérée en janvier et ex-assistante de Betancourt). Nous nous étions déjà connus au Sénat et nous nous sommes liés d'amitié. Une vraie complicité s'est aussi établie pour nous défendre", a ajouté M. Perez.
"Un jour, nous avons essayé de nous échapper et nous avons été capturés. La répression a été très dure. Ils nous laissaient enchaînés tout le temps à un arbre. Ils nous punissaient. Surtout Ingrid. Comme elle est la plus connue, c'est elle qui se trouve dans les pires conditions", a estimé l'ex-sénateur.
Certains guérilleros ont même "tenté d'abuser sexuellement d'Ingrid Betancourt", a-t-il affirmé sans autres précisions.
"J'ai toujours essayer de la protéger et de faire en sorte qu'ils la respectent. J'ai connu beaucoup de difficultés à cause de cela. Mais elle (Ingrid) aussi m'a aidé", a poursuivi M. Perez.
"Quand j'ai eu un infarctus et trois comas diabétiques, elle s'est occupée de moi", a-t-il souligné.
Capturée le 23 février 2002, Ingrid Betancourt fait partie d'un groupe de 39 otages dont les Farc proposent la libération, en échange de celle de 500 guérilleros emprisonnés.
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