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Merci aux membres du comité Arnaud, Hervé, Camille ,Sophie, Fanny, Christophe, ma grande amie Laurence et Marion (et tous les autres membres d'Agir Pour Ingrid).

Un gros merci à mes collègues d'Arcachon.
Ma très patiente et sensible directrice Sabine, mes adorables collègues Audrey et Sandra et ma petite Soeur Christelle et à l'ensemble du personnel du SIBA ainsi qu'aux élus du Bassin d'Arcachon et de Gironde.

Et aussi merci de vous avoir croisé vos chemins (spirituellement) Fabrice, Mélanie et Lorenzo et mon plus profond respect à vous Ingrid Betancourt. Nous devons continuer, vivre c’est s’engager

Encore un grand merci pour Sabine, Christelle et laurence, sans ma "maman", ma "petite soeur" et ma "jumelle" je n'aurais pas pu faire cela, vous m'avez donner un équilibre et vous m'avez rattraper quand j'ai perdu le cap, sans vous je n'aurais pas pu me relever aussi rapidement, ce comité m'a permis de faire de très belle rencontre de voir de belle personne.

Dans chacune de vous je retrouve de la dignité, du courage et la determination, les valeurs d'une certaine personne...

Merci Sabine, j'attends tes récits...
Merci Christelle, je reçois ta gentillesse...
Merci Laurence, je t'attends...

bonne route à tous, ce fut un beau moment...

Mais nous avons un nouveau combat

15 mars 2008

Les otages colombiens restent au cœur des tensions

Alors que le président équatorien repousse à une date ultérieure la reprise des relations diplomatiques entre Quito et Bogota, le président vénézuélien Hugo Chavez tente d’amadouer son homologue colombien Alvaro Uribe. Les deux hommes ont eu une conversation téléphonique au cours de la journée du 13 mars 2008. Cette conversation confirme l’accalmie entre les deux hommes et entre les deux pays. Le 8 mars, à l’occasion du sommet du groupe de Rio, à Saint-Domingue, les deux chefs d’Etat, ainsi que leur homologue équatorien Rafael Correa, avaient décidé d’enterrer la hache de guerre. Le conflit était né du bombardement le 1er mars 2008, d’un camp de la guérilla des Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC). Ce camp était situé en territoire équatorien. Au cours du bombardement, le numéro deux des FARC, Raul Reyes, avait été tué.

La conversation téléphonique entre Alvaro Uribe et Hugo Chavez vise à rassurer ceux que les embrassades de Saint Domingue, le 1er mars, n’avaient pas rassurés. Au cours de leur entretien téléphonique, les deux dirigeants se sont mis d’accord pour lutter contre les groupes violents. Ils ont aussi prévu d’organiser une réunion. Pour l’instant, le climat des relations entre le Venezuela et la Colombie semble s’apaiser.
On n’en n’est pas encore là pour ce qui est du dialogue entre Bogota et Quito. Dans la capitale équatorienne, on a fait savoir que les rétablissements des relations diplomatiques prendraient « un peu de temps ». On avait bien remarqué, à Saint Domingue, que Rafael Correa n’avait accepté que du bout des lèvres les excuses d’Alvaro Uribe et sa promesse de ne plus violer le territoire équatorien. Depuis, les informations qui ont filtré de Colombie n’ont fait qu’accroître le malaise équatorien. Sur la base des informations obtenues par les services de renseignement colombiens, les autorités de Bogota ont en effet laissé entendre que les liens entre Quito et la direction des FARC étaient très étroits. D’un côté, les FARC auraient installé huit camps militaires en territoire équatorien, non loin de la frontière colombienne. Elles auraient reçu des livraisons de matériel militaire de la part de l’armée équatorienne. De l’autre côté, le président Rafael Correa aurait reçu une aide financière des FARC pour payer sa campagne électorale, fin 2006.


Des soldats équatoriens tués ou séquestrés par les FARC


Bien entendu, les Equatoriens s’offusquent de ces accusations et accusent Bogota de mener une campagne médiatique contre eux. Les autorités équatoriennes font valoir qu’elles font des efforts très importants pour assurer la surveillance de la frontière avec la Colombie. Le quart de l’armée de terre équatorienne est déployée dans cette zone. Ce qui coûte cent millions de dollars au budget équatorien tous les ans. Des soldats sont régulièrement tués ou séquestrés par les FARC. Et des centaines de milliers de civils colombiens, fuyant la violence de leur pays, sont réfugiés en Equateur.
Au cœur des relations entre les trois pays en cause, Venezuela, Equateur et Colombie, se trouve le sort des otages colombiens. Bien évidemment, le froid entre la Colombie et ses deux voisins a perturbé d’éventuelles tractations pour la libération des dizaines de personnes séquestrées, dont Ingrid Betancourt. Pourtant, les déclarations et les informations autour de ce dossier continuent à affluer. Ainsi, le Haut-commissaire colombien pour la Paix, Luis Carlos Restrepo, a rappelé que Bogota était disposé à libérer des guérilleros des FARC accusés de violations de droits de l’homme si cette mesure pouvait contribuer à la libération d’otages. Cette ouverture avait déjà été faite par le président Uribe au mois de mai 2007. Mais c’est encore loin de ce que réclament les FARC. Selon les informations trouvées dans l’un des ordinateurs de Raul Reyes, le numéro 2 de la guérilla mort le 1er mars lors du bombardement colombien, les FARC ont mis au point un plan en cinq points qui aboutiraient à la libération des otages. Les deux premières étapes auraient été constituées par la libération de deux groupes d’otages, dont Clara Rojas et Consuelo Gonzalez. Les autres étapes sont constituées de points qu’Alvaro Uribe a jusqu’à présent toujours refusés. A savoir la reconnaissance des FARC comme un groupe belligérant et non plus terroriste. Second point, la démilitarisation d’une zone de 800 kilomètres carrés dans le sud de la Colombie, pour abriter des négociations.


Uribe : 82% d’opinions favorables

Le Président Alvaro Uribe est certainement enclin à maintenir son intransigeant refus. L’opinion colombienne est en effet massivement derrière lui. Les derniers sondages lui accordent 82% d’opinions favorables. Les citoyens colombiens semblent penser que la stratégie de répression du président Uribe est couronnée d’efficacité et que les FARC sont au bord de la débandade. Ce point de vue n’est pas partagé par l’ancien Haut-commissaire à la Paix, Camilo Gomez Alzate. A ce poste dans les années 1990, sous l’autorité du président Andres Pastrana, et donc responsable d’interminables et vaines négociations avec la guérilla, Camilo Gomez Alzate affirme que les échecs militaires subis par les FARC n’entraineront pas forcément la libération des otages. Selon les propos de ce haut fonctionnaire colombien recueillis par Radio Caracol, « même avec une pression maximale, les FARC ne subissent rien. La réalité est une chose et ce qu’ils ressentent, une autre. Voilà quarante ans qu’ils sont cachés dans le maquis. Ils croient qu’ils peuvent y rester éternellement. » Une analyse pessimiste mais réaliste.

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