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Merci aux membres du comité Arnaud, Hervé, Camille ,Sophie, Fanny, Christophe, ma grande amie Laurence et Marion (et tous les autres membres d'Agir Pour Ingrid).

Un gros merci à mes collègues d'Arcachon.
Ma très patiente et sensible directrice Sabine, mes adorables collègues Audrey et Sandra et ma petite Soeur Christelle et à l'ensemble du personnel du SIBA ainsi qu'aux élus du Bassin d'Arcachon et de Gironde.

Et aussi merci de vous avoir croisé vos chemins (spirituellement) Fabrice, Mélanie et Lorenzo et mon plus profond respect à vous Ingrid Betancourt. Nous devons continuer, vivre c’est s’engager

Encore un grand merci pour Sabine, Christelle et laurence, sans ma "maman", ma "petite soeur" et ma "jumelle" je n'aurais pas pu faire cela, vous m'avez donner un équilibre et vous m'avez rattraper quand j'ai perdu le cap, sans vous je n'aurais pas pu me relever aussi rapidement, ce comité m'a permis de faire de très belle rencontre de voir de belle personne.

Dans chacune de vous je retrouve de la dignité, du courage et la determination, les valeurs d'une certaine personne...

Merci Sabine, j'attends tes récits...
Merci Christelle, je reçois ta gentillesse...
Merci Laurence, je t'attends...

bonne route à tous, ce fut un beau moment...

Mais nous avons un nouveau combat

17 mars 2008

Ingrid Betancourt : la face méconnue d'une détention

Le Figaro : Par Maria Fernanda Gonzalez, chercheur du Ceditec, université de Paris-XII
Selon un récent sondage de l'hebdomadaire El Tiempo , Ingrid Betancourt est, avec 71 % d'opinions favorables, la personnalité politique la plus populaire en Colombie, après le président Alvaro Uribe, mais loin devant les candidats à la présidentielle pour 2010. Les images de sa détention montrant la barbarie à laquelle elle est confrontée et la mobilisation de l'opinion en faveur d'un échange humanitaire, expliquent le regain de popularité en Colombie d'Ingrid Betancourt, dont la personnalité était fort controversée au moment de son enlèvement.
Les inquiétudes que suscite son état de santé, au vu des dernières «preuves de vie» qui nous sont parvenues de la jungle, priment par-dessus tout. Mais le sondage d' El Tiempo et le témoignage de Luis Eladio Perez, un de ses compagnons de détention récemment libéré, nous incitent à nous demander si la Franco-Colombienne, une fois libre, pourrait représenter une option politique en Colombie.
Ancien parlementaire, Luis Eladio Perez a partagé une grande partie de sa captivité avec Ingrid Betancourt. Il nous apporte un message inédit. Il va jusqu'à dire que, si Ingrid est libérée, elle sera un jour présidente de la Colombie. Sa détention lui aurait donné une vision globale des principaux enjeux pouvant mener à une pacification du pays. Malgré ses épreuves, malgré l'humiliation qu'elle subit depuis plus de six ans, Ingrid reconnaît que la seule issue au conflit armé passera par une solution négociée.
Perez affirme qu'Ingrid Betancourt s'est enrichie d'une sensibilité sociale unique pendant ses années de captivité. Il nous apprend que l'otage a consigné ses réflexions dans un document qu'elle conserve précieusement comme une plate-forme politique. Son programme serait très différend des postulats politiques traditionnels. Au cours de sa détention, elle a compris qu'il y a deux pays : une Colombie urbaine et riche, face à une autre Colombie, celle de la misère. Avec une vision quelque peu romantique, elle a élaboré un programme de paix : un projet politique qui met en avant la réalité de la Colombie oubliée et maltraitée par la violence. Il répond à une seule question : comment peut-on reconstruire un pays avec une politique sociale cohérente et soutenue dans le temps ?
Est-il réaliste de concevoir une candidature d'Ingrid Betancourt à la présidentielle dans un pays où l'opinion se déporte de plus en plus à droite et où la popularité d'un président à la «main dure » est de plus en plus grande ? Sans doute le succès du président Uribe auprès des Colombiens n'a qu'une seule cause : l'existence des Farc et le désespoir d'une opinion publique, fatiguée de la guerre et saturée de violence.
Après six ans de détention, Perez croit à une inflexion de la stratégie militaire des Farc. Il est convaincu que la guérilla a évolué et qu'elle considère la solution négociée comme une option importante. Cette solution devra passer par un échange humanitaire et aboutir à une reconstruction sociale, politique et économique du pays. Ingrid, sans rejeter l'option militaire, intègre dans son programme la réalité de l'autre Colombie. Sans doute devra-t-elle concilier sa popularité internationale avec son programme politique et avec le projet de paix, affirme l'ancien otage. Perez, qui représente peut-être un dernier espoir pour la Franco-Colombienne, exposera cette semaine ses propositions au président Sarkozy. L'ancien otage cherche une formule visant à déclencher un processus de libération de tous les séquestrés, avec la collaboration du président vénézuélien Hugo Chavez et l'accord du président colombien.
Bien qu'il se garde de dévoiler ses propositions avant de les présenter mardi à l'Élysée, celles-ci comporteraient trois éléments qui pourraient peser sur la guérilla en vue d'une négociation politique ultérieure : la reconnaissance politique des Farc, l'élimination de la guérilla de la liste des organisations terroristes et une proposition d'asile permettant l'accueil des guérilleros sur le territoire français.
Le travail de Chavez et son rapprochement idéologique avec les Farc, la disponibilité du président Sarkozy à négocier un éventuel retrait de la guérilla de la liste des organisations terroristes et l'éventualité d'un accueil en France de certains guérilleros : tout cela pourrait mettre fin au calvaire de la Franco-Colombienne. Il reste que la position du gouvernement colombien sera fondamentale pour donner vie à cette proposition.

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