L'Equateur a démantelé 117 bases de la guérilla colombienne des Farc installées sur son territoire, a affirmé vendredi à Madrid son ambassadeur en Espagne, en réponse à un article du quotidien espagnol El Pais accusant son pays de négocier avec les Farc et d'y abriter des camps.
"Nous avons démantelé 117 camps des Farc (Forces armées révolutionnaires de Colombie), dont 47 l'an dernier», a déclaré l'ambassadeur d'Equateur, Issa Obando lors d'une conférence de presse à Madrid.
El Pais a assuré mercredi que les Farc disposaient de «huit bases stables en Equateur», dans la zone du fleuves San Miguel et qu'elles entretenaient des discussions «au plus haut niveau» avec le gouvernement équatorien.
Le journal se basait sur le contenu des ordinateurs de Raul Reyes, le numéro deux des Farc, tué le 1er mars par l'armée colombienne en territoire équatorien près de la frontière entre les deux pays, et sur le témoignage d'un ex-membre de la sécurité de Raul Reyes.
Le gouvernement équatorien avait menacé mercredi de porter plainte contre El Pais, mais son ambassadeur en Espagne a assuré vendredi n'avoir encore reçu aucune consigne en ce sens.
Il a précisé avoir envoyé une lettre de protestation au journal espagnol qui se serait engagé à la publier.
L'armée et la police équatorienne «ont détruit de l'armement et des laboratoires de cocaïne dans le secteur» mentionné par El Pais, a assuré M. Obando.
«Nous sommes des victimes du conflit» en Colombie, a-t-il souligné, affirmant que des soldats équatoriens avaient été tués lors d'affrontements avec les Farc.
L'Equateur «souhaite que ce conflit trouve une issue, mais n'est pas prêt à permettre que ses conséquences s'étendent au territoire équatorien», a-t-il souligné.
Les présidents équatorien Rafael Correa et colombien Alvaro Uribe ont annoncé vendredi dernier la fin de la crise en Amérique latine provoquée par une incursion colombienne contre une base des Farc en territoire équatorien, au cours de laquelle le numéro deux de la guerilla, Raul reyes avait été tué.
"Nous avons démantelé 117 camps des Farc (Forces armées révolutionnaires de Colombie), dont 47 l'an dernier», a déclaré l'ambassadeur d'Equateur, Issa Obando lors d'une conférence de presse à Madrid.
El Pais a assuré mercredi que les Farc disposaient de «huit bases stables en Equateur», dans la zone du fleuves San Miguel et qu'elles entretenaient des discussions «au plus haut niveau» avec le gouvernement équatorien.
Le journal se basait sur le contenu des ordinateurs de Raul Reyes, le numéro deux des Farc, tué le 1er mars par l'armée colombienne en territoire équatorien près de la frontière entre les deux pays, et sur le témoignage d'un ex-membre de la sécurité de Raul Reyes.
Le gouvernement équatorien avait menacé mercredi de porter plainte contre El Pais, mais son ambassadeur en Espagne a assuré vendredi n'avoir encore reçu aucune consigne en ce sens.
Il a précisé avoir envoyé une lettre de protestation au journal espagnol qui se serait engagé à la publier.
L'armée et la police équatorienne «ont détruit de l'armement et des laboratoires de cocaïne dans le secteur» mentionné par El Pais, a assuré M. Obando.
«Nous sommes des victimes du conflit» en Colombie, a-t-il souligné, affirmant que des soldats équatoriens avaient été tués lors d'affrontements avec les Farc.
L'Equateur «souhaite que ce conflit trouve une issue, mais n'est pas prêt à permettre que ses conséquences s'étendent au territoire équatorien», a-t-il souligné.
Les présidents équatorien Rafael Correa et colombien Alvaro Uribe ont annoncé vendredi dernier la fin de la crise en Amérique latine provoquée par une incursion colombienne contre une base des Farc en territoire équatorien, au cours de laquelle le numéro deux de la guerilla, Raul reyes avait été tué.
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