Le sixième concert de soutien à Ingrid Betancourt, dimanche, à La Méaugon, célèbrera-t-il enfin la libération de la Colombienne ? Martine Gauffeny, de l’association Otages du Monde, ose l’espérer.
Pourquoi cet espoir soudain ? Vendredi dernier, la médiatrice colombienne Piedad Cordoba a exprimé son « absolue certitude qu’Ingrid Betancourt sera libérée dans très peu de temps ». On peut lui faire confiance. Elle s’est fortement impliquée dans la récente libération de Clara Rojas et de Consuelo Gonzalez. D’autre part, le contexte évolue. On annonce quatre nouvelles libérations. De plus, on dit les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) désorganisées, ayant perdu 8.000 hommes dans les combats avec l’armée.
La libération d’Ingrid est-elle assurée ? Non. Nous sommes d’autant plus prudents et inquiets que l’état de santé d’Ingrid est alarmant. Est-elle encore vivante ? Les Farc ont-elles intérêt à la libérer ? Ou à la laisser mourir ? Sa détresse doit être immense car, non seulement, elle ne bénéficie pas d’un régime de faveur mais elle se trouve avec un groupe d’otages qui lui sont hostiles.
Une intervention armée ne serait-elle pas nécessaire ? Ce serait le massacre garanti des otages. Un accord humanitaire est préférable. Notamment par la démilitarisation de deux provinces au pied des montagnes, le temps des négociations avec les représentants des Farc, en présence d’émissaires français, italiens et suisses et, éventuellement, d’une force de protection de l’ONU.
Un concert de soutien est-il vraiment utile ? La mobilisation des opinions publiques est essentielle. Rien de pire que l’oubli. Sans cette pression, le président Uribe serait-il venu en Europe ? En tout cas, les artistes, eux, sont de plus en plus nombreux à chaque concert. Ils seront douze, dimanche, dont : Anne Vanderlove, Adèle, Luluqui, Swing Bazar, Nid de Coucou, Monsieur Ogh, Maloh, Louis Capart, Dominique Babillote... Sans oublier le match d’improvisation théâtrale, demain, entre les troupes Colibris, de Saint-Brieuc et Lilann, de Lannion.
Pourquoi cet espoir soudain ? Vendredi dernier, la médiatrice colombienne Piedad Cordoba a exprimé son « absolue certitude qu’Ingrid Betancourt sera libérée dans très peu de temps ». On peut lui faire confiance. Elle s’est fortement impliquée dans la récente libération de Clara Rojas et de Consuelo Gonzalez. D’autre part, le contexte évolue. On annonce quatre nouvelles libérations. De plus, on dit les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) désorganisées, ayant perdu 8.000 hommes dans les combats avec l’armée.
La libération d’Ingrid est-elle assurée ? Non. Nous sommes d’autant plus prudents et inquiets que l’état de santé d’Ingrid est alarmant. Est-elle encore vivante ? Les Farc ont-elles intérêt à la libérer ? Ou à la laisser mourir ? Sa détresse doit être immense car, non seulement, elle ne bénéficie pas d’un régime de faveur mais elle se trouve avec un groupe d’otages qui lui sont hostiles.
Une intervention armée ne serait-elle pas nécessaire ? Ce serait le massacre garanti des otages. Un accord humanitaire est préférable. Notamment par la démilitarisation de deux provinces au pied des montagnes, le temps des négociations avec les représentants des Farc, en présence d’émissaires français, italiens et suisses et, éventuellement, d’une force de protection de l’ONU.
Un concert de soutien est-il vraiment utile ? La mobilisation des opinions publiques est essentielle. Rien de pire que l’oubli. Sans cette pression, le président Uribe serait-il venu en Europe ? En tout cas, les artistes, eux, sont de plus en plus nombreux à chaque concert. Ils seront douze, dimanche, dont : Anne Vanderlove, Adèle, Luluqui, Swing Bazar, Nid de Coucou, Monsieur Ogh, Maloh, Louis Capart, Dominique Babillote... Sans oublier le match d’improvisation théâtrale, demain, entre les troupes Colibris, de Saint-Brieuc et Lilann, de Lannion.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire