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Merci aux membres du comité Arnaud, Hervé, Camille ,Sophie, Fanny, Christophe, ma grande amie Laurence et Marion (et tous les autres membres d'Agir Pour Ingrid).

Un gros merci à mes collègues d'Arcachon.
Ma très patiente et sensible directrice Sabine, mes adorables collègues Audrey et Sandra et ma petite Soeur Christelle et à l'ensemble du personnel du SIBA ainsi qu'aux élus du Bassin d'Arcachon et de Gironde.

Et aussi merci de vous avoir croisé vos chemins (spirituellement) Fabrice, Mélanie et Lorenzo et mon plus profond respect à vous Ingrid Betancourt. Nous devons continuer, vivre c’est s’engager

Encore un grand merci pour Sabine, Christelle et laurence, sans ma "maman", ma "petite soeur" et ma "jumelle" je n'aurais pas pu faire cela, vous m'avez donner un équilibre et vous m'avez rattraper quand j'ai perdu le cap, sans vous je n'aurais pas pu me relever aussi rapidement, ce comité m'a permis de faire de très belle rencontre de voir de belle personne.

Dans chacune de vous je retrouve de la dignité, du courage et la determination, les valeurs d'une certaine personne...

Merci Sabine, j'attends tes récits...
Merci Christelle, je reçois ta gentillesse...
Merci Laurence, je t'attends...

bonne route à tous, ce fut un beau moment...

Mais nous avons un nouveau combat

21 mai 2008

un peu de vie dans cette jungle

Prisonnier depuis cinq ans dans la jungle colombienne, Keith Stansell, l’un des trois otages américains des FARC, a réussi à faire passer un message à Patricia Medina : veux-tu m’épouser ? Patricia était enceinte des jumeaux de Keith Stansell depuis quatre mois lorsque l’avion à bord duquel il effectuait une mission secrète de surveillance s’est écrasé dans la jungle, en plein territoire des FARC. Originaire de Floride (sud-est des Etats-Unis), Keith Stansell, qui travaillait dans la lutte contre le trafic de stupéfiants, a immédiatement été fait prisonnier par les rebelles, en même temps que deux autres Américains, Thomas Howes et Marc Gonsalves. C’était le 13 février 2003, la veille de la Saint-Valentin. Depuis lors, les nouvelles des trois hommes ont été rares, et certains médias les ont même baptisés les "otages oubliés". Mais Keith Stansell, 43 ans, a profité de la libération de l’ancien parlementaire colombien Luis Eladio Perez, qui partageait sa captivité, pour faire passer le message à sa compagne. Patricia Medina faisait partie d’une foule venue accueillir le parlementaire à l’aéroport. Lorsqu’elle s’est approchée de lui pour tenter d’obtenir des informations sur son ami, Luis Eladio Perez a pris une fleur dans le bouquet qu’il tenait et la lui a tendue, avant de lui transmettre la demande en mariage. "Les larmes me sont venues, il m’a serrée dans ses bras", a raconté Patricia Medina, une jolie femme brune de 36 ans. "J’étais en état d’hypnose, avec ma rose". Pour Patricia, qui avait rencontré Keith Stansell dans le cadre de son métier d’hôtesse de l’air, cette demande est d’un grand réconfort, car elle s’est battue pour maintenir l’idée d’une famille sans pouvoir s’appuyer sur beaucoup d’éléments tangibles et en dépit de plusieurs revers. L’annonce de la prise d’otage de Keith Stansell a en effet révélé qu’il avait déjà eu une fiancée aux Etats-Unis, union de laquelle étaient nés ses deux premiers enfants. Patricia ne savait pas très bien quelle place était la sienne dans cette histoire, d’autant que dans le premier enregistrement vidéo de Stansell envoyé comme preuve de vie, il ne faisait pas allusion à elle. "C’était très dur pour moi", dit-elle, "Keith m’a donné pas mal d’émotions". Par la suite, la fiancée américaine a tourné la page. Et Patricia, qui vit dorénavant Bogota, a mené tant bien que mal sa vie de mère célibataire. Patricia a commencé à s’adresser à Keith par l’intermédiaire d’une émission de radio à destination des centaines d’otages des FARC. Elle lui parlait des jumeaux mais ignorait s’il entendait ses messages. "Je lui disais que je lui souhaitais d’aller bien, même avec quelqu’un d’autre", raconte-t-elle. "J’ai commencé à l’aimer plus, même si cela semble étrange ou drôle, à cause des enfants". Au fil des années, elle a récolté des bribes d’informations, a appris qu’il recevait ses messages, qu’il faisait de l’exercice et parlait désormais l’espagnol. Elle a aussi rencontré ses parents et son fils de 15 ans. Mais les récents espoirs de libération se sont assombris ces dernières semaines, après qu’un important chef rebelle eut été tué par l’armée colombienne. "C’est comme la roulette russe", dit-elle, soulignant que "les otages sont en danger à tout moment, qu’il s’agisse de maladie, d’accident ou de confrontation" armée. Pendant ce temps, elle attend. Après avoir reçu la demande en mariage, Patricia a envoyé un nouveau message radio. "J’ai dit oui", sourit-elle. "J’ai dit que j’allais inviter la moitié de Bogota".

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