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Merci aux membres du comité Arnaud, Hervé, Camille ,Sophie, Fanny, Christophe, ma grande amie Laurence et Marion (et tous les autres membres d'Agir Pour Ingrid).

Un gros merci à mes collègues d'Arcachon.
Ma très patiente et sensible directrice Sabine, mes adorables collègues Audrey et Sandra et ma petite Soeur Christelle et à l'ensemble du personnel du SIBA ainsi qu'aux élus du Bassin d'Arcachon et de Gironde.

Et aussi merci de vous avoir croisé vos chemins (spirituellement) Fabrice, Mélanie et Lorenzo et mon plus profond respect à vous Ingrid Betancourt. Nous devons continuer, vivre c’est s’engager

Encore un grand merci pour Sabine, Christelle et laurence, sans ma "maman", ma "petite soeur" et ma "jumelle" je n'aurais pas pu faire cela, vous m'avez donner un équilibre et vous m'avez rattraper quand j'ai perdu le cap, sans vous je n'aurais pas pu me relever aussi rapidement, ce comité m'a permis de faire de très belle rencontre de voir de belle personne.

Dans chacune de vous je retrouve de la dignité, du courage et la determination, les valeurs d'une certaine personne...

Merci Sabine, j'attends tes récits...
Merci Christelle, je reçois ta gentillesse...
Merci Laurence, je t'attends...

bonne route à tous, ce fut un beau moment...

Mais nous avons un nouveau combat

23 mai 2008

Le canal suisse pour libérer les otages colombiens

Swissinfo, Frédéric Burnand à Genève
Forte d'une médiation vieille de 9 ans en Colombie, la diplomatie suisse est devenue l'acteur clé pour favoriser un accord humanitaire entre les FARC et Bogota. Explications et propos exclusifs du diplomate Rémy Friedmann.
Depuis la dernière mission humanitaire conduite par la France début avril, le dossier des otages aux mains des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) - dont la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt - semble plus que jamais dans l'impasse.
Un blocage renforcé par les informations explosives trouvées dans l'ordinateur de Raul Reyes – le numéro 2 de la guérilla marxiste tué le 1 mars dernier, lors d'un raid de l'armée colombienne en Equateur.
Selon ces documents qui viennent d'être authentifiés par Interpol, Caracas et Quito apportent une aide substantielle aux FARC.
Une mise en cause brandie par le Colombien Alvaro Uribe et rejetée avec véhémence par le Vénézuélien Hugo Chavez et l'Equatorien Rafael Correa, deux présidents impliqués - ou qui cherchent à l'être - dans la libération des otages colombiens.
Paris à la peine
Quant à la France, l'un des trois pays avec l'Espagne et la Suisse reconnus comme médiateur par le gouvernement colombien et les FARC, elle cherche toujours à reprendre contact avec les FARC.
«La France ne négligera aucune piste pour essayer de renouer le fil du dialogue avec les FARC sur la question de la libération d'Ingrid Betancourt. Aucune piste !», a en effet déclaré le Premier ministre François Fillion à la presse en marge du sommet Union européenne-Amérique latine que s'est tenu le week-end dernier à Lima.
Or, l'une de ces pistes passe par la Suisse, un pays qui a toujours maintenu les contacts avec les FARC. «La Suisse, en tant que facilitateur dans le cadre du groupe des trois pays avec la France et l'Espagne, maintient des canaux de communication discrets afin de parvenir à une solution humanitaire à la situation des otages», confirme depuis la Colombie Rémy Friedmann, le diplomate suisse en charge de ce dossier.
Membre de la mission humanitaire d'avril dernier, Rémy Friedmann ajoute: «Actuellement, outre la Suisse, la France et l'Espagne, sont aussi actifs l'Eglise ainsi que deux facilitateurs colombiens qui ont été officiellement chargés par le gouvernement colombien d'établir un contact avec les FARC.»
Une voie royale et suisse
Pour Juan Gabriel Uribe, la piste suisse est même une voie royale. «La Suisse est le seul des médiateurs envers qui les FARC n'ont pas montré de prévention », écrit le directeur du quotidien colombien El nuevo siglo dans un éditorial paru le 2 mai dernier intitulé: «Accord humanitaire: tous les chemins conduisent à la Suisse »
Cet ancien négociateur entre les FARC et le gouvernement colombien sous la présidence d'Andrés Pastrana ajoute dans le même article que le gouvernement colombien sait que l'intervention de la Suisse implique que les négociations seront centrées sur les otages.
Toujours selon Juan Gabriel Uribe, Bogota sait aussi qu'avec les Suisses, un éventuel accord humanitaire ne débouchera pas sur un retrait des FARC de la liste des organisations terroristes de l'Union européenne. Une option proposée en avril dernier par la France dans la perspective de sa prochaine présidence de l'Union européenne.
Les médiateurs suisses peuvent également mettre à profit leur grande expérience du dossier colombien, vieille de 9 ans et des relations de confiance tissées tant avec les FARC qu'avec la présidence colombienne.
«Les Suisses respectent les points de vue des différents pays concernés et agissent dans la transparence, en informant à la fois les FARC et le président Uribe de leurs démarches », souligne le journaliste d'investigation Juan Gasparini, correspondant à Genève de plusieurs journaux latino-américains.
Définir une zone de négociation
Reste maintenant le plus difficile: rapprocher les positions des deux parties colombiennes en vue d'un accord humanitaire.
Soulignant que les preneurs d'otages ont l'obligation de les libérer, s'ils veulent respecter le droit international humanitaire, Rémy Friedmann souligne le principal obstacle qui reste à franchir: « Les FARC exigent la démilitarisation du territoire de deux municipalités colombiennes (Florida et Pradera, NDLR) afin d'y négocier les termes de l'accord. Le gouvernement colombien a fait des contrepropositions concernant un lieu de rencontre mais n'accepte pas le principe de la démilitarisation.»
«En décembre 2005, explique le diplomate suisse, les trois pays médiateurs avaient élaboré une proposition qui prévoyait la mise en place d'un système de sécurité avec des observateurs internationaux. Ce mécanisme avait rencontré la faveur du gouvernement mais pas celle des FARC.»
Et Rémy Friedmann d'assurer: «Nous allons donc continuer de travailler en vue d'une solution». Une issue qui devrait permettre d'échanger 39 otages «politiques», dont Ingrid Betancourt, contre 500 guérilleros emprisonnés par la Colombie.

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