PARIS (Reuters) - Le numéro deux des Forces armées révolutionnaires colombiennes Raul Reyes tentait d'organiser une rencontre avec le président français Nicolas Sarkozy quand il a été tué par des soldats colombiens en Equateur, ont déclaré mardi les Farc dans un communiqué.
"Le commandant est mort en accomplissant la mission de concrétiser, par l'intermédiaire du président Chavez, une réunion avec le président Sarkozy au cours de laquelle progresserait la recherche d'une solution à la situation d'Ingrid Betancourt et l'objectif d'un accord humanitaire", lit-on dans ce communiqué obtenu à Paris par Reuters.
Interrogé, l'Elysée renvoie à une déclaration du président français, qui s'est dit prêt, jeudi, en marge d'une visite en Afrique du Sud, à se rendre à la frontière entre le Venezuela et la Colombie pour ramener l'otage franco-colombienne, si c'était une condition posée par les Farc à sa libération.
Nicolas Sarkozy avait précisé que c'était une idée du président vénézuélien Hugo Chavez.
"C'est une possibilité qui a été discutée lors de la visite du ministre (français) des Affaires étrangères Bernard Kouchner à Caracas (du 20 au 22 février) et qui reste d'actualité", a déclaré à Reuters le porte-parole de l'Elysée, David Martinon.
C'est apparemment à la mise en oeuvre de cette proposition que le communiqué des Farc, publié initialement par l'Agence bolivarienne de presse (ABP, proche des Farc), ferait allusion.
Selon le témoignage d'otages récemment libérés par les guérilleros colombiens, l'état de santé d'Ingrid Betancourt, détenue depuis six ans, se serait beaucoup dégradé.
Nicolas Sarkozy a dit au Cap que sa libération était une question de vie ou de mort.
Raul Reyes avait été désigné par la direction des Farc pour être l'interlocuteur des émissaires de la France, de la Suisse et de l'Espagne, dans les efforts conduits par ces trois pays pour obtenir la libération des otages, rappelle-t-on à Paris.
Bernard Kouchner a confirmé après la mort de Raul Reyes que ce dirigeant des Farc était bien un contact des autorités françaises auprès de la guérilla.
"Le commandant est mort en accomplissant la mission de concrétiser, par l'intermédiaire du président Chavez, une réunion avec le président Sarkozy au cours de laquelle progresserait la recherche d'une solution à la situation d'Ingrid Betancourt et l'objectif d'un accord humanitaire", lit-on dans ce communiqué obtenu à Paris par Reuters.
Interrogé, l'Elysée renvoie à une déclaration du président français, qui s'est dit prêt, jeudi, en marge d'une visite en Afrique du Sud, à se rendre à la frontière entre le Venezuela et la Colombie pour ramener l'otage franco-colombienne, si c'était une condition posée par les Farc à sa libération.
Nicolas Sarkozy avait précisé que c'était une idée du président vénézuélien Hugo Chavez.
"C'est une possibilité qui a été discutée lors de la visite du ministre (français) des Affaires étrangères Bernard Kouchner à Caracas (du 20 au 22 février) et qui reste d'actualité", a déclaré à Reuters le porte-parole de l'Elysée, David Martinon.
C'est apparemment à la mise en oeuvre de cette proposition que le communiqué des Farc, publié initialement par l'Agence bolivarienne de presse (ABP, proche des Farc), ferait allusion.
Selon le témoignage d'otages récemment libérés par les guérilleros colombiens, l'état de santé d'Ingrid Betancourt, détenue depuis six ans, se serait beaucoup dégradé.
Nicolas Sarkozy a dit au Cap que sa libération était une question de vie ou de mort.
Raul Reyes avait été désigné par la direction des Farc pour être l'interlocuteur des émissaires de la France, de la Suisse et de l'Espagne, dans les efforts conduits par ces trois pays pour obtenir la libération des otages, rappelle-t-on à Paris.
Bernard Kouchner a confirmé après la mort de Raul Reyes que ce dirigeant des Farc était bien un contact des autorités françaises auprès de la guérilla.
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