Les obstacles entravant les démarches pour la libération d'Ingrid Betancourt s'accumulent mais la France reste déterminée à l'obtenir, déclare le ministre français des Affaires étrangères.
"Malheureusement, vous connaissez la situation", a dit Bernard Kouchner à l'issue du conseil des ministres en faisant allusion à la mort du N°2 des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) et à l'escalade de la tension entre Bogota et le Venezuela du président Hugo Chavez.
"Ça ne nous empêche pas (...) non seulement de nous acharner mais d'employer tous les moyens possibles pour essayer et pour réussir à faire sortir Ingrid Betancourt", a-t-il poursuivi.
"Les obstacles s'accumulent. Eh bien notre décision est encore plus ferme que d'habitude et notre acharnement aussi", a ajouté le chef de la diplomatie française.
Nicolas Sarkozy avait déclaré jeudi dernier au Cap qu'il était prêt à aller à la frontière entre le Venezuela et la Colombie pour ramener l'otage franco-colombienne, si c'était une condition posée par les Farc qui la détiennent depuis six ans.
Le président de la République avait précisé que c'était une idée de son homologue vénézuélien Hugo Chavez.
Selon le porte-parole du gouvernement, le chef de l'Etat a réaffirmé en conseil des ministres sa "disponibilité".
"S'il doit prendre une initiative et s'il y a des possibilités qui sont ouvertes, il la prendra tout de suite", a dit Laurent Wauquiez. "Il a indiqué qu'il était prêt à se rendre à la frontière si c'était nécessaire."
"Ce sujet-là avait déjà été évoqué lors du déplacement de Bernard Kouchner à Caracas (fin février) et ça reste d'actualité, à condition que ça puisse permettre une avancée sur la voie de la libération d'Ingrid Betancourt", a-t-il ajouté.
REYES INTERLOCUTEUR MAIS "DANS LE PASSÉ"
"Jusque-là, il n'y a pas d'évolution au-delà de ce que le président de la République a déjà mentionné", a cependant indiqué le porte-parole du gouvernement.
Les Farc ont déclaré mardi que la mort de Raul Reyes, tué la semaine dernière en Equateur par des soldats colombiens, avait fortement réduit les chances d'un échange de captifs.
Selon les Farc, Raul Reyes tentait d'organiser une rencontre avec Nicolas Sarkozy en vue d'une possible libération d'Ingrid Betancourt, ce que Paris n'a pas confirmé.
L'Elysée s'est borné à renvoyer les journalistes à la déclaration du Cap et à souligner qu'elle restait d'actualité.
Laurent Wauquiez a pour sa part déclaré que Raul Reyes avait effectivement été un interlocuteur de la France et de la Suisse, "pas récemment mais dans le passé" et pas particulièrement dans les derniers jours.
"Au sein des Farc, c'est lui qui était chargé plus particulièrement des discussions et des négociations avec les pays" engagés dans des démarches pour tenter d'obtenir la libération des otages, a-t-il expliqué. "Il était un peu considéré au sein des Farc comme étant leur représentant pour les affaires étrangères."
Le dossier des otages a provoqué une crise diplomatique en Amérique latine après l'intervention de l'armée colombienne en Equateur.
Les Farc, qui détiennent des centaines d'otages et réclament la création d'une zone démilitarisée, et l'Equateur affirment que cette opération militaire colombienne visait à faire capoter une libération imminente d'otages, dont Ingrid Betancourt.
La Colombie dit pour sa part avoir trouvé dans l'ordinateur de Raul Reyes des preuves du financement des Farc par le Venezuela et des indices montrant que la guérilla cherchait à fabriquer une bombe radioactive.
"Malheureusement, vous connaissez la situation", a dit Bernard Kouchner à l'issue du conseil des ministres en faisant allusion à la mort du N°2 des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) et à l'escalade de la tension entre Bogota et le Venezuela du président Hugo Chavez.
"Ça ne nous empêche pas (...) non seulement de nous acharner mais d'employer tous les moyens possibles pour essayer et pour réussir à faire sortir Ingrid Betancourt", a-t-il poursuivi.
"Les obstacles s'accumulent. Eh bien notre décision est encore plus ferme que d'habitude et notre acharnement aussi", a ajouté le chef de la diplomatie française.
Nicolas Sarkozy avait déclaré jeudi dernier au Cap qu'il était prêt à aller à la frontière entre le Venezuela et la Colombie pour ramener l'otage franco-colombienne, si c'était une condition posée par les Farc qui la détiennent depuis six ans.
Le président de la République avait précisé que c'était une idée de son homologue vénézuélien Hugo Chavez.
Selon le porte-parole du gouvernement, le chef de l'Etat a réaffirmé en conseil des ministres sa "disponibilité".
"S'il doit prendre une initiative et s'il y a des possibilités qui sont ouvertes, il la prendra tout de suite", a dit Laurent Wauquiez. "Il a indiqué qu'il était prêt à se rendre à la frontière si c'était nécessaire."
"Ce sujet-là avait déjà été évoqué lors du déplacement de Bernard Kouchner à Caracas (fin février) et ça reste d'actualité, à condition que ça puisse permettre une avancée sur la voie de la libération d'Ingrid Betancourt", a-t-il ajouté.
REYES INTERLOCUTEUR MAIS "DANS LE PASSÉ"
"Jusque-là, il n'y a pas d'évolution au-delà de ce que le président de la République a déjà mentionné", a cependant indiqué le porte-parole du gouvernement.
Les Farc ont déclaré mardi que la mort de Raul Reyes, tué la semaine dernière en Equateur par des soldats colombiens, avait fortement réduit les chances d'un échange de captifs.
Selon les Farc, Raul Reyes tentait d'organiser une rencontre avec Nicolas Sarkozy en vue d'une possible libération d'Ingrid Betancourt, ce que Paris n'a pas confirmé.
L'Elysée s'est borné à renvoyer les journalistes à la déclaration du Cap et à souligner qu'elle restait d'actualité.
Laurent Wauquiez a pour sa part déclaré que Raul Reyes avait effectivement été un interlocuteur de la France et de la Suisse, "pas récemment mais dans le passé" et pas particulièrement dans les derniers jours.
"Au sein des Farc, c'est lui qui était chargé plus particulièrement des discussions et des négociations avec les pays" engagés dans des démarches pour tenter d'obtenir la libération des otages, a-t-il expliqué. "Il était un peu considéré au sein des Farc comme étant leur représentant pour les affaires étrangères."
Le dossier des otages a provoqué une crise diplomatique en Amérique latine après l'intervention de l'armée colombienne en Equateur.
Les Farc, qui détiennent des centaines d'otages et réclament la création d'une zone démilitarisée, et l'Equateur affirment que cette opération militaire colombienne visait à faire capoter une libération imminente d'otages, dont Ingrid Betancourt.
La Colombie dit pour sa part avoir trouvé dans l'ordinateur de Raul Reyes des preuves du financement des Farc par le Venezuela et des indices montrant que la guérilla cherchait à fabriquer une bombe radioactive.
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