Hugo Chavez a prévenu samedi Bogota que toute incursion de l'armée colombienne sur le territoire vénézuélien pourrait être un motif de guerre entre les deux pays.
La mise en garde du président vénézuélien intervient quelques heures après l'annonce de la mort du numéro deux des Forces armées révolutionnaires colombiennes (FARC) dans une opération menée par Bogota sur une partie du territoire de son voisin équatorien.
Hugo Chavez a prévenu son homologue Alvaro Uribe qu'une initiative similaire empiétant sur la frontière qui sépare le Venezuela et la Colombie aurait de lourdes conséquences.
"Ne pensez pas à faire cela ici car cela deviendrait vraiment sérieux et constituerait un motif de guerre", a déclaré l'homme fort de Caracas.
Le dirigeant vénézuélien, au coeur des négociations avec les FARC depuis plusieurs semaines, a dit avoir trouvé "obscène de voir les sourires des généraux colombiens" qui se trouvaient derrière leur ministre Juan Manuel Santos lorsque celui-ci annonçait la mort de Raul Reyes et de 16 autres rebelles.
"Le gouvernement colombien a reconnu avec audace avoir pénétré sur le territoire équatorien", a-t-il critiqué, avant de demander à Bogota de fournir des explications au plus vite sur cette opération.
De son côté, le président équatorien Rafael Correa a indiqué avoir été prévenu par son homologue colombien avant l'incursion sur son territoire, mais il a ensuite affirmé qu'il avait été trompé après l'inspection du camp rebelle bombardé.
"Soit le président (colombien) disposait de peu d'informations, soit celui-ci a menti de manière éhontée", a déclaré M. Correa, qui a rappelé son ambassadeur en Colombie pour consultation et promis d'adresser une note diplomatique en signe de protestation.
"De toute évidence, l'espace équatorien a été violé" dans le bombardement, a-t-il précisé lors d'une conférence de presse. "Et ils sont entrés pour emporter le cadavre de Raul Reyes".
Alvaro Uribe a pour sa part qualifié la mort de Raul Reyes d'avancée dans la lutte contre le terrorisme. "Aujourd'hui, nous avons fait un nouveau pas en avant pour retrouver le respect du peuple de Colombie, le respect que notre peuple mérite", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à Medellin
La mise en garde du président vénézuélien intervient quelques heures après l'annonce de la mort du numéro deux des Forces armées révolutionnaires colombiennes (FARC) dans une opération menée par Bogota sur une partie du territoire de son voisin équatorien.
Hugo Chavez a prévenu son homologue Alvaro Uribe qu'une initiative similaire empiétant sur la frontière qui sépare le Venezuela et la Colombie aurait de lourdes conséquences.
"Ne pensez pas à faire cela ici car cela deviendrait vraiment sérieux et constituerait un motif de guerre", a déclaré l'homme fort de Caracas.
Le dirigeant vénézuélien, au coeur des négociations avec les FARC depuis plusieurs semaines, a dit avoir trouvé "obscène de voir les sourires des généraux colombiens" qui se trouvaient derrière leur ministre Juan Manuel Santos lorsque celui-ci annonçait la mort de Raul Reyes et de 16 autres rebelles.
"Le gouvernement colombien a reconnu avec audace avoir pénétré sur le territoire équatorien", a-t-il critiqué, avant de demander à Bogota de fournir des explications au plus vite sur cette opération.
De son côté, le président équatorien Rafael Correa a indiqué avoir été prévenu par son homologue colombien avant l'incursion sur son territoire, mais il a ensuite affirmé qu'il avait été trompé après l'inspection du camp rebelle bombardé.
"Soit le président (colombien) disposait de peu d'informations, soit celui-ci a menti de manière éhontée", a déclaré M. Correa, qui a rappelé son ambassadeur en Colombie pour consultation et promis d'adresser une note diplomatique en signe de protestation.
"De toute évidence, l'espace équatorien a été violé" dans le bombardement, a-t-il précisé lors d'une conférence de presse. "Et ils sont entrés pour emporter le cadavre de Raul Reyes".
Alvaro Uribe a pour sa part qualifié la mort de Raul Reyes d'avancée dans la lutte contre le terrorisme. "Aujourd'hui, nous avons fait un nouveau pas en avant pour retrouver le respect du peuple de Colombie, le respect que notre peuple mérite", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à Medellin
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