BOGOTA (AFP) — Le gouvernement colombien a accusé dimanche soir à Bogota le président d'Equateur Rafael Correa de "compromis" avec les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc - guérilla marxiste).
La saisie par l'armée colombienne des ordinateurs de Raul Reyes, tué samedi en territoire équatorien, a prouvé que les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) avaient conclu "des compromis" avec le président Rafael Correa, a affirmé dimanche soir à la presse le porte-parole présidentiel Cesar Velasquez.
Le directeur de la police, le général Oscar Naranjo, a annoncé qu'il rendrait public un document appartenant à Raul Reyes afin de prouver que le président Rafael Correa avait (établi) "un contact" et (passé) "des compromis avec les Farc".
"Ces documents suscitent des interrogations et méritent des réponses concrètes sur l'état des relations du gouvernement équatorien avec le groupe terroriste des Farc", a affirmé le général.
Dans l'un des documents, daté du 18 janvier, poursuit le général, Reyes évoque une réunion avec le ministre de l'intérieur équatorien Gustavo Larrea.
Dans ce document, dit-il, Reyes informe le secrétariat (organe dirigeant) des Farc "au nom du président Correa, de son intérêt à officialiser les relations avec la direction des Farc" afin de jouer un rôle dans les échanges d'otages colombiens contre des prisonniers guérilleros.
Dans ce même document, explique Naranjo, Reyes indique que le ministre Larrea "s'est engagé à relever les responsables policiers et les militaires équatoriens dans les zones de présence des Farc" si ces derniers leur sont hostiles.
Le document incriminé se trouvait dans l'un des trois ordinateurs de Raul Reyes saisis par l'armée lors de l'assaut du camp des rebelles, a indiqué le chef de la police.
Peu auparavant Rafael Correa venait d'annoncer l'expulsion de l'ambassadeur colombien à Quito et indiquait avoir massé des troupes sur sa frontière nord, avec la Colombie.
La saisie par l'armée colombienne des ordinateurs de Raul Reyes, tué samedi en territoire équatorien, a prouvé que les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) avaient conclu "des compromis" avec le président Rafael Correa, a affirmé dimanche soir à la presse le porte-parole présidentiel Cesar Velasquez.
Le directeur de la police, le général Oscar Naranjo, a annoncé qu'il rendrait public un document appartenant à Raul Reyes afin de prouver que le président Rafael Correa avait (établi) "un contact" et (passé) "des compromis avec les Farc".
"Ces documents suscitent des interrogations et méritent des réponses concrètes sur l'état des relations du gouvernement équatorien avec le groupe terroriste des Farc", a affirmé le général.
Dans l'un des documents, daté du 18 janvier, poursuit le général, Reyes évoque une réunion avec le ministre de l'intérieur équatorien Gustavo Larrea.
Dans ce document, dit-il, Reyes informe le secrétariat (organe dirigeant) des Farc "au nom du président Correa, de son intérêt à officialiser les relations avec la direction des Farc" afin de jouer un rôle dans les échanges d'otages colombiens contre des prisonniers guérilleros.
Dans ce même document, explique Naranjo, Reyes indique que le ministre Larrea "s'est engagé à relever les responsables policiers et les militaires équatoriens dans les zones de présence des Farc" si ces derniers leur sont hostiles.
Le document incriminé se trouvait dans l'un des trois ordinateurs de Raul Reyes saisis par l'armée lors de l'assaut du camp des rebelles, a indiqué le chef de la police.
Peu auparavant Rafael Correa venait d'annoncer l'expulsion de l'ambassadeur colombien à Quito et indiquait avoir massé des troupes sur sa frontière nord, avec la Colombie.
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