PARIS (AFP) — Le président Nicolas Sarkozy a assuré qu'il comptait "tout faire pour sauver" l'otage franco-colombienne des Farc Ingrid Betancourt soulignant que c'était "une cause nationale pour la France".
"Mon devoir c'est de tout faire, je dis bien tout faire pour sauver une femme qui est aujourd'hui en danger de mort" et "je ne négligerai aucune piste et aucun effort pour obtenir la libération de cette femme. Six ans de calvaire cela suffit!", a déclaré M. Sarkozy dans une interview mercredi à la chaîne colombienne Canal-RCN.
Il a prévenu la guérilla colombienne que "le refus d'une réponse humanitaire sur Ingrid Betancourt sonnerait le glas définitif de toute espérance de discussions dans un cadre plus large".
"Je dis au chef des Farc, à M. (Manuel) Marulanda qu'il a sur les épaules le poids de la responsabilité de la vie ou de la mort d'une femme et qu'il mesure bien la décision qu'il va prendre", a-t-il poursuivi.
"Les Farc sont inscrites sur une liste d'organisations terroristes, à eux de savoir s'ils veulent en sortir ou s'ils veulent y rester. S'ils laissent mourir Ingrid Betancourt, il est sûr qu'il n'y aura aucune discussion. S'ils sauvent Ingrid Betancourt, alors peut-être que le monde les regardera un peu différemment", a poursuivi le président français.
Le président Nicolas Sarkozy avait appelé mercredi les pays de la région andine et "tous les acteurs concernés" à "faire preuve de retenue et de responsabilité" dans la crise qui les oppose à propos des Farc, dans un entretien téléphonique avec son homologue vénézuélien Hugo Chavez.
"Le président de la République s'était entretenu par téléphone avec le président vénézuélien, Hugo Chavez, pour évoquer la situation régionale et la question des otages en Colombie", a annoncé dans un communiqué le porte-parole de l'Elysée, David Martinon.
Peu auparavant, M. Chavez avait indiqué depuis Caracas avoir exprimé sa volonté de paix, dans un entretien téléphonique avec Nicolas Sarkozy.
"Les deux présidents ont exprimé le souhait que les récents développements n'enrayent pas la poursuite du processus de libération des otages qui restent aux mains des Farc" (Forces armées révolutionnaires de Colombie), a précisé M. Martinon.
Selon le porte-parole, "devant la montée préoccupante des tensions dans la région andine", le chef de l'Etat français "a réitéré son appel à tous les pays de la région et à tous les acteurs concernés à faire preuve de retenue et de responsabilité, afin que soit rapidement retrouvé le chemin du dialogue et de la coopération".
M. Sarkozy "a une nouvelle fois remercié le président Hugo Chavez pour ses efforts qui ont permis la libération de six otages", a ajouté M. Martinon.
L'entretien téléphonique est intervenu le jour même où l'Organisation des Etats Américains (OEA) se réunissait à nouveau à Washington pour tenter de trouver une issue diplomatique à la crise, déclenchée par un raid colombien mené samedi en territoire équatorien contre la guérilla des Farc.
Parmi les victimes du raid figurait le numéro deux des Farc, Raul Reyes, qui avait été "dans le passé" en contact avec Paris à propos de l'otage franco-colombienne Ingrid Betancourt
"Mon devoir c'est de tout faire, je dis bien tout faire pour sauver une femme qui est aujourd'hui en danger de mort" et "je ne négligerai aucune piste et aucun effort pour obtenir la libération de cette femme. Six ans de calvaire cela suffit!", a déclaré M. Sarkozy dans une interview mercredi à la chaîne colombienne Canal-RCN.
Il a prévenu la guérilla colombienne que "le refus d'une réponse humanitaire sur Ingrid Betancourt sonnerait le glas définitif de toute espérance de discussions dans un cadre plus large".
"Je dis au chef des Farc, à M. (Manuel) Marulanda qu'il a sur les épaules le poids de la responsabilité de la vie ou de la mort d'une femme et qu'il mesure bien la décision qu'il va prendre", a-t-il poursuivi.
"Les Farc sont inscrites sur une liste d'organisations terroristes, à eux de savoir s'ils veulent en sortir ou s'ils veulent y rester. S'ils laissent mourir Ingrid Betancourt, il est sûr qu'il n'y aura aucune discussion. S'ils sauvent Ingrid Betancourt, alors peut-être que le monde les regardera un peu différemment", a poursuivi le président français.
Le président Nicolas Sarkozy avait appelé mercredi les pays de la région andine et "tous les acteurs concernés" à "faire preuve de retenue et de responsabilité" dans la crise qui les oppose à propos des Farc, dans un entretien téléphonique avec son homologue vénézuélien Hugo Chavez.
"Le président de la République s'était entretenu par téléphone avec le président vénézuélien, Hugo Chavez, pour évoquer la situation régionale et la question des otages en Colombie", a annoncé dans un communiqué le porte-parole de l'Elysée, David Martinon.
Peu auparavant, M. Chavez avait indiqué depuis Caracas avoir exprimé sa volonté de paix, dans un entretien téléphonique avec Nicolas Sarkozy.
"Les deux présidents ont exprimé le souhait que les récents développements n'enrayent pas la poursuite du processus de libération des otages qui restent aux mains des Farc" (Forces armées révolutionnaires de Colombie), a précisé M. Martinon.
Selon le porte-parole, "devant la montée préoccupante des tensions dans la région andine", le chef de l'Etat français "a réitéré son appel à tous les pays de la région et à tous les acteurs concernés à faire preuve de retenue et de responsabilité, afin que soit rapidement retrouvé le chemin du dialogue et de la coopération".
M. Sarkozy "a une nouvelle fois remercié le président Hugo Chavez pour ses efforts qui ont permis la libération de six otages", a ajouté M. Martinon.
L'entretien téléphonique est intervenu le jour même où l'Organisation des Etats Américains (OEA) se réunissait à nouveau à Washington pour tenter de trouver une issue diplomatique à la crise, déclenchée par un raid colombien mené samedi en territoire équatorien contre la guérilla des Farc.
Parmi les victimes du raid figurait le numéro deux des Farc, Raul Reyes, qui avait été "dans le passé" en contact avec Paris à propos de l'otage franco-colombienne Ingrid Betancourt
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