http://www.agirpouringrid.com/

Nouveau blog
http://agiravecingrid-aquitaine.blogspot.com/

Merci aux membres du comité Arnaud, Hervé, Camille ,Sophie, Fanny, Christophe, ma grande amie Laurence et Marion (et tous les autres membres d'Agir Pour Ingrid).

Un gros merci à mes collègues d'Arcachon.
Ma très patiente et sensible directrice Sabine, mes adorables collègues Audrey et Sandra et ma petite Soeur Christelle et à l'ensemble du personnel du SIBA ainsi qu'aux élus du Bassin d'Arcachon et de Gironde.

Et aussi merci de vous avoir croisé vos chemins (spirituellement) Fabrice, Mélanie et Lorenzo et mon plus profond respect à vous Ingrid Betancourt. Nous devons continuer, vivre c’est s’engager

Encore un grand merci pour Sabine, Christelle et laurence, sans ma "maman", ma "petite soeur" et ma "jumelle" je n'aurais pas pu faire cela, vous m'avez donner un équilibre et vous m'avez rattraper quand j'ai perdu le cap, sans vous je n'aurais pas pu me relever aussi rapidement, ce comité m'a permis de faire de très belle rencontre de voir de belle personne.

Dans chacune de vous je retrouve de la dignité, du courage et la determination, les valeurs d'une certaine personne...

Merci Sabine, j'attends tes récits...
Merci Christelle, je reçois ta gentillesse...
Merci Laurence, je t'attends...

bonne route à tous, ce fut un beau moment...

Mais nous avons un nouveau combat

3 mars 2008

Escalade de tensions entre la Colombie et ses voisins après la mort de Raul Reyes

L'élimination par l'armée colombienne du numéro deux de la guérilla marxiste des Farc, Raul Reyes, a provoqué une escalade de tensions entre la Colombie et ses voisins, l'Equateur et le Venezuela, la plus grave crise depuis plus d'une décennie dans cette région d'Amérique latine.
Après l'incursion samedi de l'armée colombienne en territoire équatorien, afin d'y détruire un campement provisoire des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), l'Equateur et le Venezuela ont dépêché des troupes sur leur frontière avec le pays voisin et pratiquement rompu les relations diplomatiques avec Bogota.
Lundi, les troupes équatoriennes étaient "en état d'alerte maximum" et effectuaient "des patrouilles à la frontière avec la Colombie", ont déclaré à l'AFP sous couvert de l'anonymat des responsables du ministère de la Défense.
La Colombie a affirmé de son côté lundi qu'elle refusait toute escalade militaire. "Nous avons la capacité de mobiliser nos troupes, mais nous ne voyons aucune nécessité de le faire", a déclaré le ministre de la Défense, Juan Manuel Santos.
Dimanche, le président vénézuélien Hugo Chavez a ordonné la fermeture de l'ambassade de son pays à Bogota et l'envoi de "dix bataillons à la frontière avec la Colombie", soit près de 10.000 soldats.
Un peu plus tard, le président équatorien Rafael Correa qui avait envoyé une délégation ministérielle enquêter sur les lieux où Raul Reyes avait été tué, a annoncé l'expulsion de l'ambassadeur colombien à Quito et la mobilisation de troupes à la frontière avec la Colombie.
Reyes a été tué lors d'une incursion de l'armée colombienne dans le nord de l'Equateur, qui a causé la mort au total de 17 guérilleros.
Qualifiant de "mensonge" l'explication de son homologue colombien Alvaro Uribe qui a présenté l'opération comme une action de représailles et de "poursuite à chaud", M. Correa a accusé les militaires colombiens "d'assassinats".
En réponse, Bogota a accusé Rafael Correa d'avoir passé un "compromis" avec les Farc, afin de jouer un rôle de médiateur dans l'éventuel échange d'otages de la guérilla contre des rebelles emprisonnés.
"C'est un mensonge, jamais le gouvernement de l'Equateur ou le président Correa (...) aurait pu avoir une telle attitude", a rétorqué lundi l'ambassadeur équatorien en Colombie, Francisco Suescum, rappelé à Quito.
A Genève, le vice-président colombien Francisco Santos a appelé les voisins de la Colombie à ne pas permettre aux guérilleros de trouver refuge sur leur territoire.
Depuis des années, les Farc utilisent le Venezuela et l'Equateur comme base arrière et s'y réfugient pour échapper à des opérations de l'armée colombienne.
"La situation est devenue explosive, les armées sont sur les frontières et la question des Farc se transforme en problème régional, voire international", remarquait un diplomate européen qui a requis l'anonymat.
Tandis que la majorité des pays d'Amérique latine condamnait l'incursion militaire colombienne en territoire étranger, le gouvernement espagnol a appelé lundi les trois pays "au calme" et au "dialogue". "L'Espagne lance un appel au calme et demande instamment aux parties de trouver une solution à leurs différends", dit un communiqué officiel.
Le ministère français des Affaires étrangères a également lancé "un appel à la retenue" en évoquant "la montée des tensions dans la région andine".
Et le président péruvien Alan Garcia a demandé à l'Organisation des Etats Américains (OEA) de convoquer toute réunion d'urgence nécessaire pour résoudre la crise.
Raul Reyes a été tué après la libération unilatérale par les Farc de six otages depuis le début de l'année, grâce à la médiation de Hugo Chavez. Son élimination risque de rendre plus difficiles de futures libérations.

Aucun commentaire: