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Merci aux membres du comité Arnaud, Hervé, Camille ,Sophie, Fanny, Christophe, ma grande amie Laurence et Marion (et tous les autres membres d'Agir Pour Ingrid).

Un gros merci à mes collègues d'Arcachon.
Ma très patiente et sensible directrice Sabine, mes adorables collègues Audrey et Sandra et ma petite Soeur Christelle et à l'ensemble du personnel du SIBA ainsi qu'aux élus du Bassin d'Arcachon et de Gironde.

Et aussi merci de vous avoir croisé vos chemins (spirituellement) Fabrice, Mélanie et Lorenzo et mon plus profond respect à vous Ingrid Betancourt. Nous devons continuer, vivre c’est s’engager

Encore un grand merci pour Sabine, Christelle et laurence, sans ma "maman", ma "petite soeur" et ma "jumelle" je n'aurais pas pu faire cela, vous m'avez donner un équilibre et vous m'avez rattraper quand j'ai perdu le cap, sans vous je n'aurais pas pu me relever aussi rapidement, ce comité m'a permis de faire de très belle rencontre de voir de belle personne.

Dans chacune de vous je retrouve de la dignité, du courage et la determination, les valeurs d'une certaine personne...

Merci Sabine, j'attends tes récits...
Merci Christelle, je reçois ta gentillesse...
Merci Laurence, je t'attends...

bonne route à tous, ce fut un beau moment...

Mais nous avons un nouveau combat

30 mai 2008

M santos Vice-president de Colombie

Entretien réalisé par Sylvain Biville
RFI : Après l’annonce, le 24 mai, de la mort du chef historique des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), y a-t-il une chance de reprise des négociations avec la guérilla ?
Francisco Santos : On dit en Colombie qu’avec un balai neuf, on nettoie mieux. Espérons que cet adage se vérifie avec le nouveau chef désigné par les FARC. Alfonso Cano est un dirigeant communiste, un homme très dogmatique, marxiste. Mais c’est quelqu’un qui connaît mieux le monde, et nous espérons qu’il se montrera plus compréhensif. D’un autre côté, il va devoir faire preuve de fermeté pour assurer sa légitimité. Il y a donc des forces contradictoires. Personnellement, je ne pense pas que ça va changer l’attitude des FARC.
RFI : Le gouvernement est-il prêt à faire un geste de bonne volonté envers la nouvelle direction des FARC ?
Francisco Santos : Nous avons déjà fait de nombreux gestes. Nous avons libéré des gens. Nous avons accepté d’avoir des contacts avec eux. Les FARC ont toutes les preuves de notre disposition à négocier avec elles. Mais il est très clair qu’il y a deux sujets qui ne sont pas négociables : les conditions dans lesquelles nous accepterions de démilitariser une zone, et l’engagement des personnes [membres des FARC, NDLR] qui pourraient être libérées à ne pas retourner poser des bombes ni enlever ou tuer des Colombiens. Ce sont les seuls deux principes que nous avons exigés. Si les FARC évoluent sur ces bases, je pense que nous pouvons négocier très rapidement la libération des otages.
RFI : Pensez-vous qu’il puisse y avoir une issue positive pour les otages, et notamment pour Ingrid Betancourt ?
Francisco Santos : Nous n’avons aucune information sur le sort d’Ingrid Betancourt. Ce que nous savons, c’est que l’accent mis sur Ingrid n’a fait que faire monter les enchères. Pour les FARC, elle n’est pas un être humain, elle est une marchandise, qui peut être vendue et qui prend de plus en plus de valeur. Il est contre-productif de faire d’elle une telle priorité. Nous en constatons déjà les dégâts. Les FARC vont demander toujours plus pour elle. Et elle sera probablement la dernière à être libérée, en raison de sa grande valeur politique. Bien sûr, nous espérons une issue positive. J’ai moi-même été personnellement kidnappé [en 1990 par le cartel du baron de la drogue Pablo Escobar, NDLR], et je prie pour qu’une solution soit trouvée. Mais si ce n’est pas encore le cas, ce n’est pas à cause de la rigidité du gouvernement, mais en raison de l’intransigeance totale des FARC.
RFI : Alfonso Cano a déjà été condamné 12 fois par la justice colombienne, et il y a 142 autres procédures en cours contre lui. L’armée colombienne a fait savoir qu’elle poursuit sa traque dans la Cordillère des Andes. Est-ce la meilleure manière de relancer des négociations ?
Francisco Santos : Nous devons pourchasser sans relâche ces organisations et leurs dirigeants. Si nous arrêtons, ils continueront à faire souffrir la population. Donc notre politique, jusqu'à la fin, consiste à rechercher un à un les membres de la guérilla pour les capturer et, s'ils opposent une résistance, nous les tuerons au combat.
RFI : Une enquête préliminaire visant le président Alvaro Uribe a été ouverte cette semaine pour de présumés achats de voix au Parlement en 2006. Le chef de l’Etat est cité dans une autre procédure concernant la « parapolitique », c'est-à-dire les liens d’élus avec les paramilitaires d’extrême-droite. Comment le président réagit-il à ces enquêtes ?
Francisco Santos : Ce qui importe, c’est que nous sommes en train de tourner la page de la violence, grâce aux enquêtes sur la « parapolitique », mais aussi celles visant la « FARC-politique » [les liens d’élus avec la guerilla des Farc, NDLR]. Des sénateurs issus du monde syndical, ainsi que cinq membres du Congrès sont visés par ces enquêtes sur la « FARC-politique ». Concernant les procédures visant le président, nous avons toujours été très respectueux de la loi. Pour nous, il est clair que la légitimité et la popularité du président se suffisent à elles-mêmes. Nous avons démontré à quel point la situation des Colombiens s’est améliorée grâce à un gouvernement qui s’est rapproché des citoyens et leur a apporté la sécurité. Nous sommes sereins.

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