Reuters - Mercredi 28 mai, 22h53
BOGOTA (Reuters) - Une commission parlementaire colombienne a ouvert mercredi une enquête préliminaire sur le président Alvaro Uribe, soupçonné d'avoir acheté la voix d'une députée en faveur d'un texte l'autorisant à briguer un second mandat en 2006.
La plainte a été déposée par un parti d'opposition, après que la députée Yidis Medina eut révélé avoir changé d'avis grâce aux faveurs accordées par des responsables gouvernementaux.
"Nous avons ouvert le processus préliminaire", a déclaré aux journalistes le député Edgar Torres, membre de la commission des accusations à la Chambre des représentants. "Le pays devrait être capable de savoir ce qui s'est passé."
Uribe est déjà sous pression en raison d'une autre enquête sur les liens présumés entre une soixantaine de parlementaires proches de lui - dont son cousin - et des milices paramilitaires illégales qui ont combattu la guérilla d'extrême-gauche, avant de déposer les armes en vertu d'un accord de paix.
La commission parlementaire enquêtera sur le président, le ministre de la Justice et plusieurs magistrats de haut rang, avant de décider s'il y a suffisamment d'éléments pour étendre l'enquête ou en rester là.
Uribe nie toute malversation, affirmant que son gouvernement ne tolère pas la corruption.
La commission a déjà mené des dizaines d'enquête sur Uribe, mais aucune d'entre elles n'a donné lieu jusqu'à présent à des poursuites.
Le président colombien a été aisément réélu en 2006, après que le Congrès eut adopté un amendement à la Constitution ouvrant la voie à un second mandat.
Les membres du parti de gauche Pole démocratique, principale formation d'opposition, ont estimé que le changement de position de Medina avait bénéficié directement à Uribe.
BOGOTA (Reuters) - Une commission parlementaire colombienne a ouvert mercredi une enquête préliminaire sur le président Alvaro Uribe, soupçonné d'avoir acheté la voix d'une députée en faveur d'un texte l'autorisant à briguer un second mandat en 2006.
La plainte a été déposée par un parti d'opposition, après que la députée Yidis Medina eut révélé avoir changé d'avis grâce aux faveurs accordées par des responsables gouvernementaux.
"Nous avons ouvert le processus préliminaire", a déclaré aux journalistes le député Edgar Torres, membre de la commission des accusations à la Chambre des représentants. "Le pays devrait être capable de savoir ce qui s'est passé."
Uribe est déjà sous pression en raison d'une autre enquête sur les liens présumés entre une soixantaine de parlementaires proches de lui - dont son cousin - et des milices paramilitaires illégales qui ont combattu la guérilla d'extrême-gauche, avant de déposer les armes en vertu d'un accord de paix.
La commission parlementaire enquêtera sur le président, le ministre de la Justice et plusieurs magistrats de haut rang, avant de décider s'il y a suffisamment d'éléments pour étendre l'enquête ou en rester là.
Uribe nie toute malversation, affirmant que son gouvernement ne tolère pas la corruption.
La commission a déjà mené des dizaines d'enquête sur Uribe, mais aucune d'entre elles n'a donné lieu jusqu'à présent à des poursuites.
Le président colombien a été aisément réélu en 2006, après que le Congrès eut adopté un amendement à la Constitution ouvrant la voie à un second mandat.
Les membres du parti de gauche Pole démocratique, principale formation d'opposition, ont estimé que le changement de position de Medina avait bénéficié directement à Uribe.
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