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Merci aux membres du comité Arnaud, Hervé, Camille ,Sophie, Fanny, Christophe, ma grande amie Laurence et Marion (et tous les autres membres d'Agir Pour Ingrid).

Un gros merci à mes collègues d'Arcachon.
Ma très patiente et sensible directrice Sabine, mes adorables collègues Audrey et Sandra et ma petite Soeur Christelle et à l'ensemble du personnel du SIBA ainsi qu'aux élus du Bassin d'Arcachon et de Gironde.

Et aussi merci de vous avoir croisé vos chemins (spirituellement) Fabrice, Mélanie et Lorenzo et mon plus profond respect à vous Ingrid Betancourt. Nous devons continuer, vivre c’est s’engager

Encore un grand merci pour Sabine, Christelle et laurence, sans ma "maman", ma "petite soeur" et ma "jumelle" je n'aurais pas pu faire cela, vous m'avez donner un équilibre et vous m'avez rattraper quand j'ai perdu le cap, sans vous je n'aurais pas pu me relever aussi rapidement, ce comité m'a permis de faire de très belle rencontre de voir de belle personne.

Dans chacune de vous je retrouve de la dignité, du courage et la determination, les valeurs d'une certaine personne...

Merci Sabine, j'attends tes récits...
Merci Christelle, je reçois ta gentillesse...
Merci Laurence, je t'attends...

bonne route à tous, ce fut un beau moment...

Mais nous avons un nouveau combat

29 mai 2008

Colombie: une génération d'intellectuels (ne veut pas dire humaniste) pour la 1e fois à la tête des Farc

Par Henry ORREGO AFP - Jeudi 29 mai, 11h07
BOGOT (AFP) - Après la mort de son chef historique, Manuel Marulanda, la guérilla colombienne des Farc, issue d'un mouvement paysan, est passée pour la première fois sous le contrôle d'une génération d'intellectuels.
A l'image du nouveau leader des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), Alfonso Cano, la plupart de ses dirigeants ont fréquenté les bancs de l'université, où ils ont été marqués par l'expérience française de "mai 68".
Anthropologue de formation, Cano, 59 ans, l'idéologue de la guérilla marxiste, ne vient pas du même milieu que Marulanda, son vieux fondateur, décédé en mars à l'âge de 80 ans, décrit en paysan rusé et réputé pour ses qualités de combattant.
Parmi les nouveaux chefs guérilleros figurent deux médecins, Timoleon Jimenez et Mauricio Jaramillo, ainsi qu'un ingénieur agricole Joaquin Gomez, lui-même un ancien professeur universitaire qui étudia en Union soviétique.
"C'est une génération née aux alentours de 1950 et qui est entrée à l'université à la fin des années 60, lors de l'âge d'or de +mai 68+, qui s'est traduit en Colombie par un mouvement étudiant actif dans toutes les universités publiques", explique à l'AFP le sociologue Luis Eduardo Celis.
"C'est dans cette ambiance d'effervescence étudiante et l'essor d'une contre-culture (...) que se formèrent Cano et d'autres dirigeants de gauche", poursuit M. Celis, un spécialiste du conflit colombien, enseignant au centre d'études Nuevo Arco Iris.
Issu d'une famille de la petite bourgeoisie avec une mère enseignante et un père ingénieur agronome, le nouveau chef des Farc est entré à l'université en 1968 et a milité dans les rangs des Jeunesses communistes colombiennes, dont il fut un dirigeant à l'échelle nationale.
"J'ai débuté la lutte politique dans la chaleur de mai 68 et du Vietnam", confiait-il dans une interview accordée en 2000, durant les négociations de paix menées en vain avec le gouvernement d'Andres Pastrana (1998-2002). Détenu à plusieurs reprises à l'occasion de manifestations étudiantes, Cano fut libéré en 1981 à la faveur d'une amnistie, avant de s'enrôler dans les rangs de la guérilla, où il connut une rapide ascension.
"Le mouvement étudiant est devenu le secteur où la guérilla encore embryonnaire a trouvé un soutien et un moyen de se développer", affirme Orlando Villanueva, professeur à l'Université Francisco Jose de Caldas.
Le "mai 68" colombien fut sévèrement réprimé par le gouvernement qui instaura l'Etat de siège en 1971, après la mort de 20 étudiants dans des affrontements à Cali (sud-ouest).
Une fois intégrés aux Farc, les anciens universitaires se sont efforcés, au milieu des montagnes ou de la jungle colombiennes, de s'adapter à l'esprit de la guérilla, fondé en 1964 par un groupe de paysans dirigés par Marulanda.
"Les membres des Farc qui sont d'origine urbaine comme Cano, qui proviennent d'une classe moyenne aisée, ont effectué un processus inverse d'assimilation de toute la culture et le schéma de pensée paysan", souligne M. Celis.
Pour cette raison, le sociologue colombien tempère l'optimisme suscité autour de cette nouvelle génération de dirigeants, dont le profil laisse entrevoir l'espoir de négociations de paix.
"Beaucoup d'entre eux ont assimilé la logique rurale, conservatrice, soupçonneuse qu'ils ont appris des fondateurs des Farc, ce qui leur a permis de survivre et de monter en grade", estime-t-il.
Les chefs des Farc ne sont en outre pas tous d'anciens universitaires. Son stratège militaire, Jorge Briceno, en constitue l'exception la plus notable. Ce fils de guérillero n'a guère quitté le maquis et la légende raconte qu'il aurait vu le jour dans un camp de la rébellion

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