PARIS, 2 mai 2008 (AFP)
Le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner a reconnu vendredi ne pas être "très optimiste" sur les chances d’une libération à court terme de l’otage franco-colombienne Ingrid Betancourt, tout en affirmant que sa tournée sud-américaine avait été "utile".
"Je ne suis pas très optimiste" sur les chances d’une libération à court terme de Mme Betancourt, a reconnu M. Kouchner sur la radio privée RTL. "Mais je crois que ce que nous avons fait en reprenant contact avec les trois pays, c’était notre travail", a-t-il poursuivi. M. Kouchner a effectué de lundi à mercredi un voyage en Colombie, en Equateur et au Venezuela pour tenter de renouer le dialogue entre ces trois pays, dans u contexte de discorde régionale, et faire avancer le dossier des otages de la guérilla colombienne des Farc. "Nos contacts avaient été coupés (...) Il nous faut reprendre le fil de nos contacts", a dit le chef de la diplomatie française. "Je pense que cela a été très utile", a-t-il affirmé. "Ce qui est très important, c’est que maintenant, (la question des otages) concerne toute l’Amérique latine. Ca concerne les présidents, les administrations, mais aussi les rues, les gens qui savent ce que nous faisons nous applaudissent", a-t-il ajouté. Ingrid Betancourt est otage des Farc depuis février 2002. La guérilla marxiste souhaite obtenir la libération de 500 guérilleros emprisonnés en échange de 39 otages dits "politiques", dont trois Américains et Mme Betancourt.
"Je ne suis pas très optimiste" sur les chances d’une libération à court terme de Mme Betancourt, a reconnu M. Kouchner sur la radio privée RTL. "Mais je crois que ce que nous avons fait en reprenant contact avec les trois pays, c’était notre travail", a-t-il poursuivi. M. Kouchner a effectué de lundi à mercredi un voyage en Colombie, en Equateur et au Venezuela pour tenter de renouer le dialogue entre ces trois pays, dans u contexte de discorde régionale, et faire avancer le dossier des otages de la guérilla colombienne des Farc. "Nos contacts avaient été coupés (...) Il nous faut reprendre le fil de nos contacts", a dit le chef de la diplomatie française. "Je pense que cela a été très utile", a-t-il affirmé. "Ce qui est très important, c’est que maintenant, (la question des otages) concerne toute l’Amérique latine. Ca concerne les présidents, les administrations, mais aussi les rues, les gens qui savent ce que nous faisons nous applaudissent", a-t-il ajouté. Ingrid Betancourt est otage des Farc depuis février 2002. La guérilla marxiste souhaite obtenir la libération de 500 guérilleros emprisonnés en échange de 39 otages dits "politiques", dont trois Américains et Mme Betancourt.
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