mercredi 2 avril 2008, mis à jour à 12:11-Reuters
Lorenzo Delloye Betancourt a adressé mercredi ce qu'il a présenté comme son dernier appel pour obtenir la libération de sa mère, Ingrid, otage de la guérilla colombienne depuis plus de six ans.
"Soit on arrive à libérer maman et les otages malades soit on l'enterre et ça dans les prochaines heures", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à Paris après avoir lu une déclaration dans laquelle il s'adressait aux chefs des Farc, au président colombien et à la communauté internationale.
"Cet appel que je viens de lancer, ça va être mon dernier appel", a-t-il estimé devant les journalistes. "On a atteint l'ultime, la dernière limite".
Il s'est adressé "avant tout" au commandant des Farc, Manuel Marulanda, qui doit refuser de n'être qu'un "chef de bande qui laisse mourir des otages civils innocents" pour devenir un "chef de guerre pour qui combattre son ennemi n'exonère pas de respecter la dignité humaine".
"Commandant Marulanda, le monde vous regarde. A vous de décider si vous resterez à jamais comme un criminel de guerre, traité comme tel, ou si vous entrerez dans les livres comme un homme", a-t-il dit d'une voix forte et posée.
Lorenzo Delloye a expliqué que l'état de santé de sa mère était "très grave". Elle souffre d'une hépatite B et d'une leishmaniose, une maladie provoquée par un parasite qui peut atteindre la rate et le foie. Cette condition médicale "oblige à présent une transfusion sanguine dans les heures qui viennent sous peine de perdre la vie".
Il a également confirmé les informations selon lesquelles Ingrid Betancourt observerait une grève de la faim, un "geste inouï" mais "pas surprenant pour ceux qui connaissent ma mère".
"Son refus, depuis bientôt cinq semaines, de s'alimenter et de se laisser administrer par ses geôliers des médicaments de confort démontre que, malgré son affaiblissement physiologique extrême, elle n'a pas perdu une once de combativité", a-t-il expliqué. "Elle ira jusqu'au bout donc il est temps maintenant que tout le monde agisse".
"Soit on arrive à libérer maman et les otages malades soit on l'enterre et ça dans les prochaines heures", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à Paris après avoir lu une déclaration dans laquelle il s'adressait aux chefs des Farc, au président colombien et à la communauté internationale.
"Cet appel que je viens de lancer, ça va être mon dernier appel", a-t-il estimé devant les journalistes. "On a atteint l'ultime, la dernière limite".
Il s'est adressé "avant tout" au commandant des Farc, Manuel Marulanda, qui doit refuser de n'être qu'un "chef de bande qui laisse mourir des otages civils innocents" pour devenir un "chef de guerre pour qui combattre son ennemi n'exonère pas de respecter la dignité humaine".
"Commandant Marulanda, le monde vous regarde. A vous de décider si vous resterez à jamais comme un criminel de guerre, traité comme tel, ou si vous entrerez dans les livres comme un homme", a-t-il dit d'une voix forte et posée.
Lorenzo Delloye a expliqué que l'état de santé de sa mère était "très grave". Elle souffre d'une hépatite B et d'une leishmaniose, une maladie provoquée par un parasite qui peut atteindre la rate et le foie. Cette condition médicale "oblige à présent une transfusion sanguine dans les heures qui viennent sous peine de perdre la vie".
Il a également confirmé les informations selon lesquelles Ingrid Betancourt observerait une grève de la faim, un "geste inouï" mais "pas surprenant pour ceux qui connaissent ma mère".
"Son refus, depuis bientôt cinq semaines, de s'alimenter et de se laisser administrer par ses geôliers des médicaments de confort démontre que, malgré son affaiblissement physiologique extrême, elle n'a pas perdu une once de combativité", a-t-il expliqué. "Elle ira jusqu'au bout donc il est temps maintenant que tout le monde agisse".
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