La mission humanitaire mise en place par la France pour tenter d'accéder à l'otage des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) Ingrid Betancourt s'est heurtée dès son arrivée, jeudi 3 avril, à Bogota, à une fin de non-recevoir des guérilleros, qui n'acceptent pas de libérations unilatérales d'otages.
"Les gens retenus dans nos camps ne seront libérés que dans le cadre d'un échange de prisonniers", a fait savoir un haut dirigeant des FARC, Rodrigo Granda, dans un communiqué diffusé jeudi soir sur Internet par l'Agence bolivarienne de presse (ABP). Il poursuit : "Il n'est pas acceptable qu'ils réclament plus de gestes de paix après tant de témoignages de notre bonne volonté", ajoutant que la mort de Raul Reyes, numéro deux des FARC, le 1er mars, dans une opération colombienne en Equateur, a compliqué la situation des otages.
Quelques heures avant, l'agence Anncol, proche des FARC, a qualifié "d'ingénu" le président français, Nicolas Sarkozy, en commentant sa décision d'envoyer une mission humanitaire sans avoir obtenu d'accord préalable avec la guérilla. "Il faut déplorer que le président Sarkozy soit aussi ingénu et que le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) accompagne cette aventure dangereuse", a estimé ANNCOL, ajoutant : "Nous ne devons pas oublier que la France est un pays capitaliste, que son président est de droite (......) et que nous ne savons pas quelles sont les limites de la sincérité de Sarkozy."
HUGO CHAVEZ PROPOSE D'INTERVENIR
Parallèlement, le président du Venezuela, Hugo Chavez, a proposé, jeudi soir, sa médiation, a rapporté la télévion privée colombienne Caracol. Le président Chavez a précisé "qu'il serait prêt à aller chercher avec lui Ingrid [Betancourt]".
A Paris, la soeur d'Ingrid Betancourt, Astrid, a appelé à "ne pas délaisser" le canal de négociation que représente Hugo Chavez, soulignant qu'il a un contact direct le chef rebelle Ivan Marquez. Le président Chavez est le seul jusqu'à présent à avoir obtenu des rebelles la libération d'otages colombiens.
Les autorités colombiennes ont proposé, la semaine dernière, de libérer sans délai plusieurs centaines de guérilleros en échange d'Ingrid Betancourt. Samedi, le président colombien, Alvaro Uribe, avait ajouté que la France serait disposée à accueillir des rebelles qui libéreraient des otages.
"Les gens retenus dans nos camps ne seront libérés que dans le cadre d'un échange de prisonniers", a fait savoir un haut dirigeant des FARC, Rodrigo Granda, dans un communiqué diffusé jeudi soir sur Internet par l'Agence bolivarienne de presse (ABP). Il poursuit : "Il n'est pas acceptable qu'ils réclament plus de gestes de paix après tant de témoignages de notre bonne volonté", ajoutant que la mort de Raul Reyes, numéro deux des FARC, le 1er mars, dans une opération colombienne en Equateur, a compliqué la situation des otages.
Quelques heures avant, l'agence Anncol, proche des FARC, a qualifié "d'ingénu" le président français, Nicolas Sarkozy, en commentant sa décision d'envoyer une mission humanitaire sans avoir obtenu d'accord préalable avec la guérilla. "Il faut déplorer que le président Sarkozy soit aussi ingénu et que le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) accompagne cette aventure dangereuse", a estimé ANNCOL, ajoutant : "Nous ne devons pas oublier que la France est un pays capitaliste, que son président est de droite (......) et que nous ne savons pas quelles sont les limites de la sincérité de Sarkozy."
HUGO CHAVEZ PROPOSE D'INTERVENIR
Parallèlement, le président du Venezuela, Hugo Chavez, a proposé, jeudi soir, sa médiation, a rapporté la télévion privée colombienne Caracol. Le président Chavez a précisé "qu'il serait prêt à aller chercher avec lui Ingrid [Betancourt]".
A Paris, la soeur d'Ingrid Betancourt, Astrid, a appelé à "ne pas délaisser" le canal de négociation que représente Hugo Chavez, soulignant qu'il a un contact direct le chef rebelle Ivan Marquez. Le président Chavez est le seul jusqu'à présent à avoir obtenu des rebelles la libération d'otages colombiens.
Les autorités colombiennes ont proposé, la semaine dernière, de libérer sans délai plusieurs centaines de guérilleros en échange d'Ingrid Betancourt. Samedi, le président colombien, Alvaro Uribe, avait ajouté que la France serait disposée à accueillir des rebelles qui libéreraient des otages.
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