Dans un discours télévisé, le président vénézuélien a expliqué hier qu'il avait assuré à son homologue français Nicolas Sarkozy qu'il soutiendrait la mission humanitaire dépêchée par Paris et censée approcher les FARC pour obtenir la libération de la Franco-Colombienne.
Mais Hugo Chavez a reconnu qu'il a été incapable de convaincre les FARC de la libérer.
M. Chavez, qui obtenu la libération de six otages depuis le début de l'année, a affirmé que sa rencontre l'an dernier avec Ivan Marquez, l'un des sept dirigeants des FARC, a été essentielle dans la négociation de ces libérations. Il a accusé les forces de sécurité américaines et colombiennes d'essayer de «traquer» Marquez, rendant impossible tout contact avec el chef rebelle.
Hier, Rodrigo Granda, considéré comme le «ministre des Affaires étrangères» des FARC, a exclu toute libération unilatérale d'otages, déclarant qu'aucun ne serait libéré autrement que dans le cadre d'un échange avec des guérilleros emprisonnés.
Cette déclaration rendue publique sur le site Web de l'Agence bolivarienne de presse, qui diffuse régulièrement des communiqués des Forces armées révolutionnaires de Colombie, intervient alors qu'une mission envoyée par la France pour tenter d'approcher de la Franco-colombienne Ingrid Betancourt, otage depuis six ans et qui serait gravement malade, vient d'arriver à Bogota.
Cette mission mise en place par la France, l'Espagne et la Suisse - trois pays impliqués depuis longtemps dans les négociations entre le gouvernement colombien et les différentes guérillas du pays -, a débuté mercredi.
4 avril 2008
Chavez se dit incapable d'aider à la libération de d'Ingrid Betancourt
Hugo Chavez affirme être dans l'incapacité d'aider à la libération d'Ingrid Betancourt parce qu'il a perdu tout contact avec les Forces armées révolutionnaires de Colombie, qui la retiennent depuis six ans.
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