BOGOTA/BUCAREST (Reuters) - Une mission humanitaire dépêchée par Paris pour venir en aide aux otages des rebelles colombiens, notamment Ingrid Betancourt, est arrivée jeudi en Colombie, apprend-on de source militaire colombienne.
Après une escale à la Martinique, l'appareil français s'est posé dans la matinée sur une base militaire près de Bogota.
En marge du sommet de l'Otan à Bucarest, Nicolas Sarkozy a réclamé la plus grande discrétion autour de cette mission.
"J'ai des nouvelles mais compte tenu de la sensibilité de cette question, je ne peux pas en dire davantage", a déclaré le président français lors d'une conférence de presse conjointe avec la chancelière allemande Angela Merkel.
Depuis l'annonce lundi de l'envoi d'une mission pour prendre contact avec la guérilla et tenter d'accéder aux otages, les autorités françaises n'ont donné aucun détail sur la composition ou la feuille de route de cette mission, pour des raisons "d'efficacité" et de sécurité.
Mercredi soir, un très bref communiqué de l'Elysée a confirmé le début de la mission, sans aucune précision.
Le président colombien, Alvaro Uribe, a annoncé qu'il suspendrait les opérations de l'armée une fois connue la zone où doit se rendre la mission, menée conjointement par la France, la Suisse et l'Espagne.
D'après les proches d'Ingrid Betancourt en France, la mission, qui compte au moins un médecin et des diplomates, se rendra selon toute vraisemblance dans le sud-est de la Colombie.
Ils évoquent plus précisément la région du Guaviare, où Clara Rojas, ancienne collaboratrice de l'ancienne sénatrice franco-colombienne, a été libérée en début d'année avec cinq autres otages.
Le CICR, qui a déjà servi d'intermédiaire dans le passé pour la libération d'otages des Farc, a fait savoir qu'il n'était pas partie prenante à cette mission, à moins que la guérilla n'en fasse la demande.
Luis Jaime Acosta à Bogota et Elizabeth Pineau à Bucarest
Après une escale à la Martinique, l'appareil français s'est posé dans la matinée sur une base militaire près de Bogota.
En marge du sommet de l'Otan à Bucarest, Nicolas Sarkozy a réclamé la plus grande discrétion autour de cette mission.
"J'ai des nouvelles mais compte tenu de la sensibilité de cette question, je ne peux pas en dire davantage", a déclaré le président français lors d'une conférence de presse conjointe avec la chancelière allemande Angela Merkel.
Depuis l'annonce lundi de l'envoi d'une mission pour prendre contact avec la guérilla et tenter d'accéder aux otages, les autorités françaises n'ont donné aucun détail sur la composition ou la feuille de route de cette mission, pour des raisons "d'efficacité" et de sécurité.
Mercredi soir, un très bref communiqué de l'Elysée a confirmé le début de la mission, sans aucune précision.
Le président colombien, Alvaro Uribe, a annoncé qu'il suspendrait les opérations de l'armée une fois connue la zone où doit se rendre la mission, menée conjointement par la France, la Suisse et l'Espagne.
D'après les proches d'Ingrid Betancourt en France, la mission, qui compte au moins un médecin et des diplomates, se rendra selon toute vraisemblance dans le sud-est de la Colombie.
Ils évoquent plus précisément la région du Guaviare, où Clara Rojas, ancienne collaboratrice de l'ancienne sénatrice franco-colombienne, a été libérée en début d'année avec cinq autres otages.
Le CICR, qui a déjà servi d'intermédiaire dans le passé pour la libération d'otages des Farc, a fait savoir qu'il n'était pas partie prenante à cette mission, à moins que la guérilla n'en fasse la demande.
Luis Jaime Acosta à Bogota et Elizabeth Pineau à Bucarest
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