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Merci aux membres du comité Arnaud, Hervé, Camille ,Sophie, Fanny, Christophe, ma grande amie Laurence et Marion (et tous les autres membres d'Agir Pour Ingrid).

Un gros merci à mes collègues d'Arcachon.
Ma très patiente et sensible directrice Sabine, mes adorables collègues Audrey et Sandra et ma petite Soeur Christelle et à l'ensemble du personnel du SIBA ainsi qu'aux élus du Bassin d'Arcachon et de Gironde.

Et aussi merci de vous avoir croisé vos chemins (spirituellement) Fabrice, Mélanie et Lorenzo et mon plus profond respect à vous Ingrid Betancourt. Nous devons continuer, vivre c’est s’engager

Encore un grand merci pour Sabine, Christelle et laurence, sans ma "maman", ma "petite soeur" et ma "jumelle" je n'aurais pas pu faire cela, vous m'avez donner un équilibre et vous m'avez rattraper quand j'ai perdu le cap, sans vous je n'aurais pas pu me relever aussi rapidement, ce comité m'a permis de faire de très belle rencontre de voir de belle personne.

Dans chacune de vous je retrouve de la dignité, du courage et la determination, les valeurs d'une certaine personne...

Merci Sabine, j'attends tes récits...
Merci Christelle, je reçois ta gentillesse...
Merci Laurence, je t'attends...

bonne route à tous, ce fut un beau moment...

Mais nous avons un nouveau combat

12 avril 2008

Ces marches pour Maman risquent d'être les dernières

Lorenzo Delloye avait 13 ans quand sa mère, Ingrid Betancourt, a été enlevée par les Forces armées révolutionnaires de Colombie dans la province du Caguan, près de la ville de Florencia (sud-est du pays, à 700 kilomètres de Bogotá). Cela fait maintenant six ans qu'elle est otage. Lorenzo lance un appel à une participation massive des citoyens aux « marches blanches » qui sont organisées aujourd'hui.« Sud Ouest Dimanche ». Que penser du fait que votre mère ait entamé une grève de la faim alors qu'elle est gravement malade ?Lorenzo Delloye. Il faut bien comprendre que ma mère va très mal. Mais cette grève de la faim est un moyen pour elle de lutter. Elle livre son ultime combat, un combat pour la vie, un combat pour la liberté. Elle met les Farc et le gouvernement colombien devant leurs responsabilités. Manuel Marulanda va-t-il simplement être un chef de bande qui ne respecte pas la dignité humaine et laisse mourir les otages, ou va-t-il être digne d'un chef de guerre et non pas d'un criminel de guerre ? Pour ce qui est du président Uribe, il ne faut pas que ses actions s'arrêtent au symbole.3 Pour parler du président colombien, avez-vous eu parfois le sentiment que votre mère en a été également l'otage ?C'est certain. Uribe assume une politique de guerre, ce qui ne rend pas les choses faciles.3 Pensez-vous que l'assassinat récent de Raul Reyes, numéro deux des Farc, a faussé la négociation ?Elle fait partie du double jeu employé par le gouvernement colombien. Le mardi 26 février, Uribe a fait une conférence, au Panama, pour rappeler l'importance de l'accord humanitaire pour récupérer les otages. Le lendemain le ministre Araujo, un ancien détenu des Farc, redit les mots du président. Trois jours après, Raul Reyes est mort, lors d'un raid colombien. Il est inadmissible de tuer le seul interlocuteur capable de négocier avec la Colombie et la communauté internationale.3 La mission humanitaire (France-Espagne-Suisse) qui vient d'arriver à Bogotá et la promesse d'Uribe de ne pas mener d'opération militaire dans la zone où se trouverait Ingrid suscitent-elles de l'espoir ?J'espère simplement que cette mission pourra vraiment rencontrer Maman et d'autres personnes qui sont en situation critique. D'abord, il faut souhaiter qu'elle puisse leur apporter des soins mais aussi renouer le contact avec les Farc et arriver, le plus vite possible, à la libération des otages. Le problème, c'est que nous n'avons plus le temps de tergiverser.3 Selon vous, Hugo Chavez est-il le seul à posséder les clés d'une possible libération ?Ce n'est certainement pas lui seul. Ce qui est certain, c'est que tous les efforts sont les bienvenus. Il ne faut pas oublier le rôle de médiateur du président vénézuélien. Ce serait bien que le Venezuela et la Colombie essaient d'oublier leurs conflits d'intérêts et agissent ensemble, avec le reste du monde, pour aller vers un accord. Il faut que l'humanitaire prime. C'est vraiment l'honneur de la Colombie qui est dans la jungle. Ces otages ont donné leur sang pour la démocratie, et s'ils ont bien un droit, c'est celui de retourner à la liberté.3 Après ces six ans, n'êtes-vous pas allé d'espoir déçu en espoir déçu ?Bien sûr. Quand on a de l'espoir, c'est le temps qui s'accélère et, brusquement, le temps s'arrête et il faut repartir de zéro. Aujourd'hui on n'a pas le droit à ce recommencement. Ma mère est malade, en danger de mort, et ce sont les sources du président Sarkozy qui l'indiquent.3 Quel est le dernier souvenir que vous gardez de votre mère ?Il y a une image que je n'arrive pas à sortir de ma tête, c'est celle de la dernière vidéo. Qu'est devenue Maman ? Qu'est devenue cette femme qui a perdu 30 kilos ? Et pourtant elle se bat toujours, avec un courage hallucinant, en ne se soumettant pas au jeu des Farc.3 Que représentent pour vous la mobilisation autour d'Ingrid et particulièrement les « marches blanches » de ce dimanche ?C'est très important. Cela a été prouvé par le passé : plus il y a de pression, plus il y a de libérations d'otages. Cette marche sera certainement la dernière parce que nous avons peu de temps devant nous. Elle doit être décisive. S'il y a des gens qui veulent crier « liberté » et veulent que leur cri soit entendu de l'autre côté de l'Atlantique, dans la jungle colombienne, il faut qu'ils soient là aujourd'hui. C'est la marche la plus importante. La dernière.

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