BOGOTA - L'agence de presse colombienne ANNCOL, proche des Farc, a qualifié jeudi "d'ingénu" le président français Nicolas Sarkozy, en commentant sa décision d'envoyer une mission humanitaire pour secourir l'otage Ingrid Betancourt sans accord préalable avec la guérilla.
"Il faut déplorer que le président Sarkozy soit aussi ingénu et que le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) accompagne cette aventure dangereuse", soutient ANNCOL.
L'agence souligne "que le souvenir, que ce fut l'appel (téléphonique) de membres du gouvernement français (....) qui a permis de localiser le camp de Raul Reyes (le numéro deux de la guérilla) et de de le bombarder, est encore très frais".
Raul Reyes est mort le 1er mars dans une attaque de l'armée colombienne contre le campement de la guérilla établi en Equateur. La sénatrice colombienne Piedad Cordoba avait laissé entendre le 19 mars que le camp des Farc avait été localisé grâce à un appel d'un émissaire français, ce que l'ambassade de France a catégoriquement démenti par la suite à Bogota.
"Nous ne savons pas si les Farc ont connaissance de la mission", indique l'agence soulignant que dès qu'ils en auront connaissance, les chefs rebelles "avanceront avec des pieds de plomb".
"Nous ne devons pas oublier que la France est un pays capitaliste, que son président est de droite (......) et que nous ne savons pas quelles sont les limites de la sincérité de Sarkozy", poursuit ANNCOL.
ANNCOL affirme également que "les coordonnées (permettant de localiser Ingrid Betancourt) ne sont pas parvenues" aux délégués de la mission française.
"Où iront les délégués du président français et les volontaires du Comité de la Croix-Rouge internationale (CICR)?, Qui leur donnera les coordonnées?, Qui les recevra?", s'interroge ironiquement ANNCOL.
La mission française a été lancée au lendemain d'un nouvel appel solennel de Nicolas Sarkozy pour que la guérilla marxiste libère l'otage franco-colombienne que le chef de l'Etat a décrite comme en "danger de mort imminente".
"Il faut déplorer que le président Sarkozy soit aussi ingénu et que le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) accompagne cette aventure dangereuse", soutient ANNCOL.
L'agence souligne "que le souvenir, que ce fut l'appel (téléphonique) de membres du gouvernement français (....) qui a permis de localiser le camp de Raul Reyes (le numéro deux de la guérilla) et de de le bombarder, est encore très frais".
Raul Reyes est mort le 1er mars dans une attaque de l'armée colombienne contre le campement de la guérilla établi en Equateur. La sénatrice colombienne Piedad Cordoba avait laissé entendre le 19 mars que le camp des Farc avait été localisé grâce à un appel d'un émissaire français, ce que l'ambassade de France a catégoriquement démenti par la suite à Bogota.
"Nous ne savons pas si les Farc ont connaissance de la mission", indique l'agence soulignant que dès qu'ils en auront connaissance, les chefs rebelles "avanceront avec des pieds de plomb".
"Nous ne devons pas oublier que la France est un pays capitaliste, que son président est de droite (......) et que nous ne savons pas quelles sont les limites de la sincérité de Sarkozy", poursuit ANNCOL.
ANNCOL affirme également que "les coordonnées (permettant de localiser Ingrid Betancourt) ne sont pas parvenues" aux délégués de la mission française.
"Où iront les délégués du président français et les volontaires du Comité de la Croix-Rouge internationale (CICR)?, Qui leur donnera les coordonnées?, Qui les recevra?", s'interroge ironiquement ANNCOL.
La mission française a été lancée au lendemain d'un nouvel appel solennel de Nicolas Sarkozy pour que la guérilla marxiste libère l'otage franco-colombienne que le chef de l'Etat a décrite comme en "danger de mort imminente".
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire