Une messe a été célébrée samedi à Bogota pour le 6e anniversaire de l'enlèvement de la franco-colombienne Ingrid Betancourt alors que les Colombiens attendent les prochaines libérations de 4 ex-congressistes annoncées par la guérilla des Farc (marxistes).
«Avec Ingrid nous n'avons jamais perdu notre foi en Dieu, en dépit de l'horreur de cette situation», a déclaré à l'AFP la mère de l'otage, Mme Yolanda Pulecio qui a participé à cette messe «de l'espoir» dite par le nonce apostolique Aldo Cavalli, en présence du maire de Bogota Samuel Moreno et d'Astrid Betancourt, sa soeur.Alors que les années précédentes Mme Pulecio, quelques amis d'Ingrid Betancourt et des familles d'otages, organisaient des évènements publics pour demander la libération des prisonniers, la célébration de l'office religieux a été le seul évènement organisé cette année.«Aujourd'hui, j'ai peur des manifestations publiques et je ne supporte plus de me faire injurier par les partisans du président (colombien) Alvaro Uribe», soutient Mme Pulecio.Présent à l'office, Juan Carlos Lecompte, le mari de l'otage, n'est guère optimiste compte tenu de l'état de santé déplorable d'Ingrid Betancourt.«Au moins, déclare-t-il à l'AFP, les Farc n'ont pas réussi à briser Ingrid». «Mais elle ne pourra plus supporter encore des mois ou des années de détention», dit-il.«C'est une situation que je ne souhaite à personne et je demande à l'opinion publique (colombienne) qu'elle nous comprenne un peu et se solidarise avec les familles d'otages», dit-il.«La peur que les otages soient oubliés et qu'ils pourrissent dans la jungle est notre grande angoisse. Il n'est pas possible de rester les bras croisés», ajoute M. Lecompte.En France, la famille d'Ingrid Betancourt et l'ex-parlementaire Consuelo Gonzalez, récemment libérée par la guérilla des Farc, ont formé samedi une chaîne humaine «de l'espoir» autour de la mairie de Paris.Au même moment, les Colombiens attendaient de nouvelles libérations unilatérales d'otages de la guérilla.Dans une interview à l'Agence bolivarienne de presse (ABP - proche de la guérilla), Yvan Marquez, l'un des membres du secrétariat des Farc (organe dirigeant), a confirmé samedi l'intention de libérer quatre anciens parlementaires colombiens. «Prochainement nous remettrons au président du Venezuela Hugo Chavez, non trois (comme annoncé) mais quatre congressistes que nous avons décidé de libérer», a-t-il déclaré, citant les noms de Gloria Polanco, Orlando Cuellar, Eladio Perez et Jorge Gechen Turbay.De son côté, le ministre colombien de la Défense, Juan Manuel Santos, qui a annoncé que l'armée n'interviendrait pas pour les libérer par la force, affirme que trois d'entre eux se trouvent actuellement dans un camp de la guérilla du sud du pays et que le 4e, l'ancien sénateur Jorge Eduardo Gechem, très malade, est arrivé à une quinzaine de KM du camp.Samedi le commandant des forces militaires colombiennes, le général Freddy Padilla, citant les services de renseignements militaires, a déclaré à Radio Caracol (privée) que les Farc ont demandé à des paysans de la région où sont détenus les otages, d'acheter des médicaments pour soigner le sénateur Gechem atteit de sérieux problèmes cardiaques et d'un ulcère et ne peut se déplacer.Les autorités colombiennes affirment qu'elles n'ont reçu jusqu'à présent aucune demande d'autorisation du Venezuela ou d'organismes internationaux pour procéder à la libération des quatre otages.Les Farc, en rébellion depuis 1964 contre les autorités colombiennes, souhaitent échanger 43 otages dits «politiques», dont trois Américains et Ingrid Betancourt, contre 500 de leurs guérilleros emprisonnés en Colombie.
«Avec Ingrid nous n'avons jamais perdu notre foi en Dieu, en dépit de l'horreur de cette situation», a déclaré à l'AFP la mère de l'otage, Mme Yolanda Pulecio qui a participé à cette messe «de l'espoir» dite par le nonce apostolique Aldo Cavalli, en présence du maire de Bogota Samuel Moreno et d'Astrid Betancourt, sa soeur.Alors que les années précédentes Mme Pulecio, quelques amis d'Ingrid Betancourt et des familles d'otages, organisaient des évènements publics pour demander la libération des prisonniers, la célébration de l'office religieux a été le seul évènement organisé cette année.«Aujourd'hui, j'ai peur des manifestations publiques et je ne supporte plus de me faire injurier par les partisans du président (colombien) Alvaro Uribe», soutient Mme Pulecio.Présent à l'office, Juan Carlos Lecompte, le mari de l'otage, n'est guère optimiste compte tenu de l'état de santé déplorable d'Ingrid Betancourt.«Au moins, déclare-t-il à l'AFP, les Farc n'ont pas réussi à briser Ingrid». «Mais elle ne pourra plus supporter encore des mois ou des années de détention», dit-il.«C'est une situation que je ne souhaite à personne et je demande à l'opinion publique (colombienne) qu'elle nous comprenne un peu et se solidarise avec les familles d'otages», dit-il.«La peur que les otages soient oubliés et qu'ils pourrissent dans la jungle est notre grande angoisse. Il n'est pas possible de rester les bras croisés», ajoute M. Lecompte.En France, la famille d'Ingrid Betancourt et l'ex-parlementaire Consuelo Gonzalez, récemment libérée par la guérilla des Farc, ont formé samedi une chaîne humaine «de l'espoir» autour de la mairie de Paris.Au même moment, les Colombiens attendaient de nouvelles libérations unilatérales d'otages de la guérilla.Dans une interview à l'Agence bolivarienne de presse (ABP - proche de la guérilla), Yvan Marquez, l'un des membres du secrétariat des Farc (organe dirigeant), a confirmé samedi l'intention de libérer quatre anciens parlementaires colombiens. «Prochainement nous remettrons au président du Venezuela Hugo Chavez, non trois (comme annoncé) mais quatre congressistes que nous avons décidé de libérer», a-t-il déclaré, citant les noms de Gloria Polanco, Orlando Cuellar, Eladio Perez et Jorge Gechen Turbay.De son côté, le ministre colombien de la Défense, Juan Manuel Santos, qui a annoncé que l'armée n'interviendrait pas pour les libérer par la force, affirme que trois d'entre eux se trouvent actuellement dans un camp de la guérilla du sud du pays et que le 4e, l'ancien sénateur Jorge Eduardo Gechem, très malade, est arrivé à une quinzaine de KM du camp.Samedi le commandant des forces militaires colombiennes, le général Freddy Padilla, citant les services de renseignements militaires, a déclaré à Radio Caracol (privée) que les Farc ont demandé à des paysans de la région où sont détenus les otages, d'acheter des médicaments pour soigner le sénateur Gechem atteit de sérieux problèmes cardiaques et d'un ulcère et ne peut se déplacer.Les autorités colombiennes affirment qu'elles n'ont reçu jusqu'à présent aucune demande d'autorisation du Venezuela ou d'organismes internationaux pour procéder à la libération des quatre otages.Les Farc, en rébellion depuis 1964 contre les autorités colombiennes, souhaitent échanger 43 otages dits «politiques», dont trois Américains et Ingrid Betancourt, contre 500 de leurs guérilleros emprisonnés en Colombie.
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