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Merci aux membres du comité Arnaud, Hervé, Camille ,Sophie, Fanny, Christophe, ma grande amie Laurence et Marion (et tous les autres membres d'Agir Pour Ingrid).

Un gros merci à mes collègues d'Arcachon.
Ma très patiente et sensible directrice Sabine, mes adorables collègues Audrey et Sandra et ma petite Soeur Christelle et à l'ensemble du personnel du SIBA ainsi qu'aux élus du Bassin d'Arcachon et de Gironde.

Et aussi merci de vous avoir croisé vos chemins (spirituellement) Fabrice, Mélanie et Lorenzo et mon plus profond respect à vous Ingrid Betancourt. Nous devons continuer, vivre c’est s’engager

Encore un grand merci pour Sabine, Christelle et laurence, sans ma "maman", ma "petite soeur" et ma "jumelle" je n'aurais pas pu faire cela, vous m'avez donner un équilibre et vous m'avez rattraper quand j'ai perdu le cap, sans vous je n'aurais pas pu me relever aussi rapidement, ce comité m'a permis de faire de très belle rencontre de voir de belle personne.

Dans chacune de vous je retrouve de la dignité, du courage et la determination, les valeurs d'une certaine personne...

Merci Sabine, j'attends tes récits...
Merci Christelle, je reçois ta gentillesse...
Merci Laurence, je t'attends...

bonne route à tous, ce fut un beau moment...

Mais nous avons un nouveau combat

24 février 2008

Six ans jour pour jour après l'enlèvement d'Ingrid Betancourt par les FARC, la mobilisation pour sa libération a symboliquement pris la forme d'une chaîne humaine samedi aux abords de l'Hôtel de Ville de Paris. Nicolas Sarkozy a rencontré dans la journée les enfants de l'otage et François Fillon a assuré que le retour à la liberté de la Franco-colombienne demeurait "plus que jamais une priorité majeure du gouvernement".
Le président de la République a reçu, en compagnie de son épouse Carla et du chef de la diplomatie Bernard Kouchner, récemment rentré de Bogota et de Caracas, les enfants d'Ingrid Betancourt, Mélanie et Lorenzo, son ex-époux Fabrice Delloye et Consuelo Gonzalez de Perdomo, l'ancienne sénatrice colombienne libérée en janvier par les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), le vrai "visage de l'espoir, de l'espérance" en ce moment, de l'aveu de Mélanie Delloye.
Captive des guérilleros pendant six ans et quatre mois, Consuelo Gonzalez de Perdomo a expliqué en espagnol qu'elle avait tenu à exprimer sa "gratitude éternelle" envers la France et Nicolas Sarkozy, estimant que sa position et celle de son gouvernement dans cette "tragédie humanitaire" représentait "une action humaine".
"Avec tout le respect que je lui dois et avec toute l'admiration que je lui porte, j'ai demandé au président Sarkozy et à son gouvernement de continuer à agir solidairement comme ils l'ont fait jusqu'à maintenant pour qu'ils poursuivent la recherche d'un accord humanitaire afin que tous mes compagnons qui sont encore dans cette tragédie" aient "la possibilité de rentrer très vite auprès de leurs familles pour jouir de la liberté", a déclaré l'ex-otage.
A ses côtés, la fille d'Ingrid Betancourt s'est déclarée "très émue". "Aujourd'hui, c'est les six ans de l'enlèvement de maman mais pour la première fois, je peux voir l'avenir avec un peu plus d'espoir", a-t-elle souligné dans la cour de l'Elysée, expliquant qu'elle sentait chez "le président un soutien (...) fort" qui "permet vraiment de croire que les choses vont continuer à avancer".
"C'était une réunion très émouvante, parce qu'il y avait aussi Consuelo qui était là", a-t-elle ajouté, estimant que Nicolas Sarkozy "sait très bien quelle est la démarche à suivre".
Souhaitant "remercier vraiment le président et tous ses collaborateurs", la jeune femme a précisé que l'entretien d'environ une heure avait notamment porté sur la visite de Bernard Kouchner en Colombie et au Venezuela, cette semaine, visite qui, selon elle, a été "très importante pour faire avancer les choses".
"Il faut de toute façon tout faire pour que les libérations des FARC continuent" et "essayer d'encourager toutes les bonnes volontés à travers le monde", a-t-elle dit. "On attend avec beaucoup d'espoir la libération des quatre otages qu'ont annoncée les FARC et je pense qu'à partir de ce moment, les choses pourront aussi avancer d'autant plus".
Interrogée sur Carla Bruni-Sarkozy qui a raccompagné les proches d'Ingrid Betancourt avec son époux et M. Kouchner dans le hall d'entrée de l'Elysée, Mélanie Delloye a précisé qu'elle était présente à la réunion, "tout à fait à l'écoute". Elle "nous a dit des mots très touchants", a-t-elle souligné.
François Fillon a pour sa part adressé une lettre à Yolanda Pulecio, la mère d'Ingrid Betancourt, pour lui assurer que la libération de sa fille restait une "priorité majeure" du gouvernement.
"Nous espérons que l'annonce, faite par les FARC le 2 février, d'une nouvelle libération de plusieurs parlementaires colombiens, se concrétisera le plus rapidement possible", écrit le Premier ministre, estimant que ce geste devait être "suivi de la libération sans délai des femmes et des malades". "Il y a urgence humanitaire. La France, comme d'autres pays, sans cesse plus nombreux" est "mobilisée pour parvenir à une solution humanitaire et à l'heureux dénouement ardemment espéré par tous", a ajouté M. Fillon dans cette lettre rendue publique par Matignon.
Bernard Kouchner avait aussi assuré un peu plus tôt de l'engagement "permanent" des autorités françaises pour qui "la recherche de la libération de tous les otages des FARC est une priorité".
La mobilisation, lancée vendredi en France à l'occasion des six ans de captivité d'Ingrid Betancourt, enlevée le 23 février 2002, a notamment revêtu la forme d'une chaîne humaine samedi autour de l'Hôtel de Ville de Paris. Etaient présents les proches de l'otage franco-colombienne et Consuelo Gonzalez. Selon la préfecture de police, un millier de personnes, qui brandissaient des photos d'otages, ont participé au rassemblement.

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