http://www.agirpouringrid.com/

Nouveau blog
http://agiravecingrid-aquitaine.blogspot.com/

Merci aux membres du comité Arnaud, Hervé, Camille ,Sophie, Fanny, Christophe, ma grande amie Laurence et Marion (et tous les autres membres d'Agir Pour Ingrid).

Un gros merci à mes collègues d'Arcachon.
Ma très patiente et sensible directrice Sabine, mes adorables collègues Audrey et Sandra et ma petite Soeur Christelle et à l'ensemble du personnel du SIBA ainsi qu'aux élus du Bassin d'Arcachon et de Gironde.

Et aussi merci de vous avoir croisé vos chemins (spirituellement) Fabrice, Mélanie et Lorenzo et mon plus profond respect à vous Ingrid Betancourt. Nous devons continuer, vivre c’est s’engager

Encore un grand merci pour Sabine, Christelle et laurence, sans ma "maman", ma "petite soeur" et ma "jumelle" je n'aurais pas pu faire cela, vous m'avez donner un équilibre et vous m'avez rattraper quand j'ai perdu le cap, sans vous je n'aurais pas pu me relever aussi rapidement, ce comité m'a permis de faire de très belle rencontre de voir de belle personne.

Dans chacune de vous je retrouve de la dignité, du courage et la determination, les valeurs d'une certaine personne...

Merci Sabine, j'attends tes récits...
Merci Christelle, je reçois ta gentillesse...
Merci Laurence, je t'attends...

bonne route à tous, ce fut un beau moment...

Mais nous avons un nouveau combat

17 février 2008

Colombie - Mais qui sont les Farc ?



A l’origine organisation marxistre-léniniste, les Farc, classées organisation terroriste, se sont spécialisées dans la drogue et l’enlèvement contre rançon.
Une lettre digne et émouvante : douze pages qu’Ingrid Bettancourt a écrite à sa famille. Des mots qui renvoient à sa solitude, à la fatigue, aux privations, à l’espoir : « Je vais mal physiquement, Je ne me suis pas réalimentée, j’ai l’appétit bloqué, les cheveux me tombent en grande quantité. Je n’ai envie de rien car, ici, dans cette jungle, l’unique réponse à tout est “Non”… La vie ici n’est pas la vie, c’est un gaspillage lugubre du temps… »Voilà plus de cinq ans qu’Ingrid Bettancourt est l’otage des Farc. Mais qui sont ces Fuerzas Armadas Revolucionarias de Colombia (en français : Forces armées révolutionnaires de Colombie) qui, le 23 février 2002, ont enlevé la Franco-Colombienne ?
Impôt sur la drogue
De leurs origines marxistes-léninistes, les Farc ont gardé la rigidité de la hiérarchie, une bureaucratie crispée et l’interdiction d’émettre la moindre critique sur un chef. Pour le reste, cette organisation, classée terroriste par les Etats-Unis et l’Union européenne, a développé une curieuse approche du grand soir au profit des damnés de la terre. Disposant d’environ 15.000 combattants, bien armés et surentraînés, dont plus du tiers de femmes, elle a donné une étonnante orientation aux sources de financement de son budget quotidien, estimé à 1 million de dollar. La « vacuna » (vaccin), impôt révolutionnaire prélevé autrefois sur les éleveurs de bétail, s’est, au fil des années, transformée en « gramaje » (grammage) calculé sur la production de cocaïne par les narcotraficants, actifs dans le pays. Et de s’impliquer même plus avant dans le trafic. Autre origine des fonds : les rançons liées aux enlèvements, comme celui d’Ingrid Bettancourt. Le Département national de planification colombien a calculé qu’entre 1996 et 2002, près de 27.000 assassinats, 2.700 enlèvements et 862 attentats ont été commis en moyenne par an dans le pays. Dans 60 % des cas, l’origine se trouvait chez les Farc.
Manuel Marulanda, à la tête d’une véritable armée
Mercredi soir, Nicolas sarkozy, envoyait ce message télévisé à Manuel Marulanda, le chef des Farc : « Monsieur Marulanda, vous le savez, je ne partage pas vos idées et je condamne vos méthodes, notamment les enlèvements qui plongent tant de familles dans le malheur. Aucune lutte n’a de sens sans la dignité de l’être humain, qui est la seule fin possible à toute action politique… Monsieur Marulanda, il faut sauver une femme en danger de mort. Je forme un rêve : celui de voir Ingrid au milieu des siens pour Noël. Monsieur Manuel Manuel Marulanda, vous pouvez réaliser ce rêve, vous pouvez sauver cette femme, vous pouvez montrer au monde que les Farc comprennent les impératifs humanitaires. Monsieur Marulanda, vous portez une lourde responsabilité. Je vous demande de l’assumer. ».
Mais qui est Manuel Marulanda ? Ce nom est nom de guerre de Pedro Andonio Marin, également appelé « Tirofijo » (tir précis, NDLR) est né le 12 mai 1930. Au début des années cinquante, alors que la Colombie est en proie à une guerre civile sanglante, il créé une milice paysanne d’autodéfense. Une de plus dans un pays qui s’enfonce dans l’anarchie. Si beaucoup de ces groupes armés se laissent aller au grand banditisme, celui de Marulanda, influencé par le marxisme-léninisme et la révolution cubaine, résiste à cette dérive. En 1964, Tirofijo le transforme en Fuerzas Armadas Revolucionarias de Colombia (Farc). On dit que, dans la clandestinité depuis plus de quarante ans, il vit au milieu de la jungle colombienne, qu’il ne se serait pas rendu en ville depuis plus de trente ans et qu’il n’aurait jamais vu Bogota, la capitale. Il n’a jamais été arrêté. On dit aussi qu’aujourd’hui il serait malade...
Uribe, le président inflexible
Les Farc l’accusent d’être « le valet de George Bush ». Elu à la présidence de la Colombie le 7 août 2002, réélu le 28 mai 2006, Alvaro Uribe leur voue une haine sans merci, depuis qu’en 1983 ils ont assassiné son père. Né le 4 juillet 1952 à Medellin, Alavaro Uribe, cet avocat, père de deux enfants, Thomas et Jeronimo, a fait ses études à l’université d’Antioquia, avant de se spécialiser en administration et gestion sur le campus de l’université américaine de Harvard. Ancien gouverneur de la province d’Antioquia, dont la capitale est Medellin, il est souvent présenté comme un homme autoritaire et conservateur. Il n’empêche que sa « politique de main dure » contre les Farc a donné quelques résultats : en deux ans, les opérations de police ont permis de libérer cinq cents otages, tandis que de 2002 à 2005, le nombre d’homicides a chuté de 28.700 à 18.000. Sur le plan économique, il peut également se targuer de bons résultats, comme une croissance de 5 %. Celle-ci cependant ne suffit pas à endiguer la misère tandis que les paysans, chassés des campagnes par la guerre, s’agglutinent autour des villes. Bien qu’il s’en défende, l’opposition lui reproche des liens avec les milices paramilitaires d’extrême droite.
Brian libéré par une guerillera
Brian Rincon Arias a 4 ans. Les Farc, qui l’avaient enlevé en juin dernier dans une école maternelle de Cucuta, exigeaient, selon le quotidien El Tiempo, une rançon de 250.000 dollars, soit 169.000 euros, pour sa libération. Une guerillera, chargée de le garder, semble avoir eu pitié de ce gosse privé ainsi de sa famille. Et de douter de la justesse d’une lutte qui retient des enfants en otages. Elle a pris le petit Brian dans ses bras et, marchant à travers la jungle, a rejoint, mardi dernier, la base militaire d’Arauquita, au nord de la Colombie. Image émouvante diffusée par la chaîne RCN : avant de retrouver sa famille, Brian se serre dans les bras de la femme qui l’a sauvé. Elle devrait intégrer un programme gouvernemental mis en place pour aider les déserteurs des Farc à se réinsérer. Cette année, 2603 désertions ont été enregistrées, soit une augmentation de 42 % par rapport à 2006.

Aucun commentaire: