BOGOTA, 11 juin 2008 (AFP) - Le président colombien Alvaro Uribe a salué mercredi l’appel à la paix lancé aux Farc par son homologue vénézuélien Hugo Chavez, tandis que la mère d’Ingrid Betancourt a assuré que l’otage franco-colombienne était en meilleure santé.
"Il me semble, c’est la première fois que je le dis, que les commentaires du président Hugo Chavez sont positifs et qu’ils nous aide", a affirmé M. Uribe, sans plus de commentaire, lors d’un entretien accordé à la radio La W. Le chef de l’Etat colombien n’avait pas encore réagi officiellement aux déclarations de M. Chavez qui a exhorté dimanche la guérilla à cesser son mouvement et libérer tous ses otages. M. Uribe entretient des relations tendues avec le dirigeant vénézuélien qu’il soupçonne de collaborer avec les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc). Il lui avait retiré l’an dernier son mandat de médiateur destiné à obtenir un accord avec les Farc qui réclament la libération de 500 guérilleros en échange de celle d’un groupe de 39 otages, dont Ingrid Betancourt, l’ancienne candidate à la présidence, enlevée il y a plus de six ans. Interrogé mercredi par l’AFP, Yolanda Pulecio, la mère de Mme Betancourt a affirmé que l’état de sa fille, décrite par d’anciens otages comme étant très affaiblie, s’était amélioré. Cette information lui a été donnée par la sénatrice colombienne d’opposition Piedad Cordoba, qui participait à la médiation de M. Chavez, a-t-elle précisé. "Une source des Farc a dit à Piedad qu’Ingrid va mieux, qu’elle peut marcher, qu’elle reçoit des vitamines et qu’elle mange un peu, même si l’angoisse qu’elle vit continue de la tourmenter", a confié Mme Pulecio.
"Il me semble, c’est la première fois que je le dis, que les commentaires du président Hugo Chavez sont positifs et qu’ils nous aide", a affirmé M. Uribe, sans plus de commentaire, lors d’un entretien accordé à la radio La W. Le chef de l’Etat colombien n’avait pas encore réagi officiellement aux déclarations de M. Chavez qui a exhorté dimanche la guérilla à cesser son mouvement et libérer tous ses otages. M. Uribe entretient des relations tendues avec le dirigeant vénézuélien qu’il soupçonne de collaborer avec les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc). Il lui avait retiré l’an dernier son mandat de médiateur destiné à obtenir un accord avec les Farc qui réclament la libération de 500 guérilleros en échange de celle d’un groupe de 39 otages, dont Ingrid Betancourt, l’ancienne candidate à la présidence, enlevée il y a plus de six ans. Interrogé mercredi par l’AFP, Yolanda Pulecio, la mère de Mme Betancourt a affirmé que l’état de sa fille, décrite par d’anciens otages comme étant très affaiblie, s’était amélioré. Cette information lui a été donnée par la sénatrice colombienne d’opposition Piedad Cordoba, qui participait à la médiation de M. Chavez, a-t-elle précisé. "Une source des Farc a dit à Piedad qu’Ingrid va mieux, qu’elle peut marcher, qu’elle reçoit des vitamines et qu’elle mange un peu, même si l’angoisse qu’elle vit continue de la tourmenter", a confié Mme Pulecio.
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